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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 8,2.1906

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Riotor, Léon: Un peintre flamand - Victor Gilsoul
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https://doi.org/10.11588/diglit.36451#0218

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L'ART DÉCORATIF

tyriser Crétry, attendant l'heure pins agréable
du dîner...

On trouve dans l'étude de M. Victor
Cilsoul la ville et la campagne, l'ardeur
copieuse de la vie, les joies physiques, les
cités, et plus loin le calme repos des soli-
tudes agrestes. Tu Toz^e zzzuzTc/zu/e ù Æ/*ztg*e.y
rassemble les vestiges lourds des splendeurs
passées, sur le fossé où croupissent les
ajoncs, parmi les plaques vertes de moires
moussues, avec le fond de bocages qu'on
devine empli d'amoureux éternels et de
guinguettes possibles. C'est bien encore ici
le Gilsoul des buées crépusculaires où le
rêve, et le souvenir aussi, viendront s'ébattre.
Combien le peintre eut raison de fixer pour
nos yeux l'aspect de ce paysage d'antan,
dont le renouveau moderne emportera, peut-
être demain, la majesté solitaire!
Il change parfois de villes, mais jamais
de pays. Te Nozr ù ATz/z'zzex (à M. Schleicher)
est une variation des mêmes sensations,

presque dans un semblable décor. Dans le
Cuzzu/ ezz TVuzzaTe (à M"'c la Comtesse de
Flandre), c'est l'eau paisible identique, dor-
mant dans la grosse bourgade, sous le pont
branlant, avec ses quais peuplés d'arbres
silencieux et de maisons vermoulues.
Cependant la campagne flamande n'est
pas toujours aussi placide. Connaissez-vous
plus riante page, dans toute l'ampleur de
l'École française, que cet TYuzz^* ezz TtYiTmzf
qu'hospitalise notre musée du Luxembourg?
Rien n'y manque, ni la petite vanne de
trop-plein sous la route, ni la maisonnette
agreste qu'on devine quiète et familiale.
C'est un /zoz'?z7/ozzzzug*<?amiénoistransporté
en grasse Normandie. La brise soufHe dans
les cimes, et c'est une chanson qui passe.
Thz fà M. le chevalier Bayet),
les feuilles jaunissent et tombent sur le
canal. L'eau semée de ces feuilles défuntes
porte les péniches lentes au village dont on
aperçoit les premières maisons. Les rives
sont garnies de peupliers drus gonflés de
toute cette humidité, comme l'escorte alerte


Te Tozzrzzmzt ùzz cmzzz/
 
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