L'ART DECORATIF
épris de japoneries, montre ia route à ses
compatriotes et son influence s'étend à
l'étranger, en Angleterre, en France, voire
en Pologne où l'admirable artiste qu'est
AF'' Olga Bozsnanska prend rang parmi les
peintres les plus mystérieusement expressifs
et les plus captivants du visage. Cari Frieseke
fons, un miroir ou quelque vieux cadre au
mur recouvert d'un papier peint décoloré,
et c'est tout le tableau. Thèmes fort simples
et pourtant inépuisables qui sufhsent à varier
le choix de la pose, le jeu de la lumière,
la diversité des robes. Dans cette série les
nus féminins tiennent une place considé-
a de son côté trouvé des gris très fins et
très particuliers dans les gammes argentées.
Déjà il en avait donné de nombreux
exemples dans ses scènes d'intérieur. On
connaît ces toiles d'un métier discret, où
rien ne blesse l'œil, où tout est baigné
dans une atmosphère transparente. Une
femme assise à coudre, se regardant dans
un miroir, faisant sa toilette ou bien en
déshabillé complet, quelques meubles légers,
avec des housses, des broderies ou des chif-
rable, et sans viser à l'effet académique
accusent une connaissance des formes et un
goût du modelé par gradations insensibles,
extrêmement rares.
Petites toiles ou grandes décorations
sont du reste très simplement brossées. Cari
Frieseke, amoureux de la nuance, se garde
de sacrifier l'ensemble au détail; le travail
du pinceau demeure toujours large et sans
inutile minutie, et la matière sans maigreur
comme sans empâtements successifs, varie
198
épris de japoneries, montre ia route à ses
compatriotes et son influence s'étend à
l'étranger, en Angleterre, en France, voire
en Pologne où l'admirable artiste qu'est
AF'' Olga Bozsnanska prend rang parmi les
peintres les plus mystérieusement expressifs
et les plus captivants du visage. Cari Frieseke
fons, un miroir ou quelque vieux cadre au
mur recouvert d'un papier peint décoloré,
et c'est tout le tableau. Thèmes fort simples
et pourtant inépuisables qui sufhsent à varier
le choix de la pose, le jeu de la lumière,
la diversité des robes. Dans cette série les
nus féminins tiennent une place considé-
a de son côté trouvé des gris très fins et
très particuliers dans les gammes argentées.
Déjà il en avait donné de nombreux
exemples dans ses scènes d'intérieur. On
connaît ces toiles d'un métier discret, où
rien ne blesse l'œil, où tout est baigné
dans une atmosphère transparente. Une
femme assise à coudre, se regardant dans
un miroir, faisant sa toilette ou bien en
déshabillé complet, quelques meubles légers,
avec des housses, des broderies ou des chif-
rable, et sans viser à l'effet académique
accusent une connaissance des formes et un
goût du modelé par gradations insensibles,
extrêmement rares.
Petites toiles ou grandes décorations
sont du reste très simplement brossées. Cari
Frieseke, amoureux de la nuance, se garde
de sacrifier l'ensemble au détail; le travail
du pinceau demeure toujours large et sans
inutile minutie, et la matière sans maigreur
comme sans empâtements successifs, varie
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