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Uhry, Edmond: L' art décoratif au Salon de l'Automobile, [1]
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.36451#0257
L'ART DECORATIF
bien soit-elle, eiie huit à cause de sa repré-
sentation périodique par devenir fastidieuse
et si cette tendance continue à se propager
comme cela sembie vouloir s'accentuer cette
année ii est à craindre qu'au bout de peu
de temps la décoration des stands qui est à
elle seule un des grands charmes de l'Ex-
position ne perde peu à peu de son intérêt.
Beaucoup de maisons croient aussi
(Photographie Lèmery) Eadc/ÙZ
pouvoir se passer du concours d'un archi-
tecte. Son absence se fait souvent sentir par
le manque d'un parti de composition géné-
rale et par l'absence souvent totale de cohé-
sion et de proportion dans l'ensemble. Elle
doit être également appréciable dans le prix
de revient certainement plus onéreux.
Nous considérerons donc comme étant
beaucoup plus dans le caractère un ensemble
décoratif ne comportant que des matériaux
d'un prix relativement peu élevé, laissant
bien comprendre le mode de construction
accusant bien le nom de la maison, s'atta-
chant à l'élégance dans la simplicité et fait
en somme plus spécialement en vue d'une
exposition qui ne dure que i5 jours.
Nous citerons à ce point de vue, comme
nous paraissant bien conçu dans cet ordre
d'idées, le stand de bois peint en blanc de
l'Electrique. D'une grande simplicité de
composition, répondant bien à la matière
employée, d'une silhouette agréable et légère,
d'une jolie proportion dans le rapport des
différentes parties, épaisseurs de bois ou
parties ajourées, il est bien étudié pour
répondre à la fois à un bel effet décoratif
diurne et nocturne.
Quelques vitraux représentant des coqs
symbolisant la marque Callia, quelques
lampes aux tons chauds suspendues au-
dessous des boiseries, assouplissent la
silhouette et contribuent à donner à l'en-
semble un aspect de finesse et de bon goût.
Il a été conçu par un jeune architecte,
M. Fougerousse.
Dans le même sentiment nous citerons
le stand des Usines de Puteaux. Très simple
de composition.
Le stand de la maison Boyer en bois
et treillages qu'illuminent et complètent
avec à propos de souples guirlandes élec-
triques Weissmann, est également traité
avec simplicité et ne doit pas être trop dis-
pendieux. La silhouette générale en est fort
séduisante. L'ensemble est d'une composi-
tion aimable et légère.
La maison Dion-Bouton a fait preuve
du meilleur goût. Le parti général qui
comporte des montants et une traverse
portant le nom de la maison s'accuse par
une silhouette distinguée et une douceur
exquise de coloration.
Les couronnements des motifs extrêmes
faits de pièces détachées de l'automobile,
un vitrail décoratif suspendu et représentant
les usines de la maison, une frise de feuilles
de marronnier interrompue par des mono-
grammes lui donnent un caractère tout à
fait particulier et bien dans la note.
La maison Cornilleau et Sainte-Beuve,
où le titre lumineux se détachant sur des
vitraux d'un joli bleu dégradé dus à M. Mette,
formant le centre de la composition, a fait
appel pour la décoration de son stand à
l'architecte Bluyscn. La conception d'une
heureuse proportion générale est souple.
Le bois, accompagné d'un rayonnement
de fer forgé sertissant les vitraux, y est
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bien soit-elle, eiie huit à cause de sa repré-
sentation périodique par devenir fastidieuse
et si cette tendance continue à se propager
comme cela sembie vouloir s'accentuer cette
année ii est à craindre qu'au bout de peu
de temps la décoration des stands qui est à
elle seule un des grands charmes de l'Ex-
position ne perde peu à peu de son intérêt.
Beaucoup de maisons croient aussi
(Photographie Lèmery) Eadc/ÙZ
pouvoir se passer du concours d'un archi-
tecte. Son absence se fait souvent sentir par
le manque d'un parti de composition géné-
rale et par l'absence souvent totale de cohé-
sion et de proportion dans l'ensemble. Elle
doit être également appréciable dans le prix
de revient certainement plus onéreux.
Nous considérerons donc comme étant
beaucoup plus dans le caractère un ensemble
décoratif ne comportant que des matériaux
d'un prix relativement peu élevé, laissant
bien comprendre le mode de construction
accusant bien le nom de la maison, s'atta-
chant à l'élégance dans la simplicité et fait
en somme plus spécialement en vue d'une
exposition qui ne dure que i5 jours.
Nous citerons à ce point de vue, comme
nous paraissant bien conçu dans cet ordre
d'idées, le stand de bois peint en blanc de
l'Electrique. D'une grande simplicité de
composition, répondant bien à la matière
employée, d'une silhouette agréable et légère,
d'une jolie proportion dans le rapport des
différentes parties, épaisseurs de bois ou
parties ajourées, il est bien étudié pour
répondre à la fois à un bel effet décoratif
diurne et nocturne.
Quelques vitraux représentant des coqs
symbolisant la marque Callia, quelques
lampes aux tons chauds suspendues au-
dessous des boiseries, assouplissent la
silhouette et contribuent à donner à l'en-
semble un aspect de finesse et de bon goût.
Il a été conçu par un jeune architecte,
M. Fougerousse.
Dans le même sentiment nous citerons
le stand des Usines de Puteaux. Très simple
de composition.
Le stand de la maison Boyer en bois
et treillages qu'illuminent et complètent
avec à propos de souples guirlandes élec-
triques Weissmann, est également traité
avec simplicité et ne doit pas être trop dis-
pendieux. La silhouette générale en est fort
séduisante. L'ensemble est d'une composi-
tion aimable et légère.
La maison Dion-Bouton a fait preuve
du meilleur goût. Le parti général qui
comporte des montants et une traverse
portant le nom de la maison s'accuse par
une silhouette distinguée et une douceur
exquise de coloration.
Les couronnements des motifs extrêmes
faits de pièces détachées de l'automobile,
un vitrail décoratif suspendu et représentant
les usines de la maison, une frise de feuilles
de marronnier interrompue par des mono-
grammes lui donnent un caractère tout à
fait particulier et bien dans la note.
La maison Cornilleau et Sainte-Beuve,
où le titre lumineux se détachant sur des
vitraux d'un joli bleu dégradé dus à M. Mette,
formant le centre de la composition, a fait
appel pour la décoration de son stand à
l'architecte Bluyscn. La conception d'une
heureuse proportion générale est souple.
Le bois, accompagné d'un rayonnement
de fer forgé sertissant les vitraux, y est
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