L’ART FRANÇAIS
les plus érudits parmi nos historiens et nos critiques ? Pour
moi, l’épisode est vrai, il est ennobli de cette vérité d’art qui
seule importe, qui seule glorifie.
Aussi bien, ce groupe d’Eustache de Saint-Pierre et de ses
compagnons comporte-t-il toute une révolution, en ce sens qu’il
bouleverse les traditions les plus solennelles, les plus pieusement
transmises, jusqu’ici, par les maîtres à leurs élèves dociles et res-
pectueux. Il est certain qu’un autre sculpteur, honoré de la com-
mande de ce groupe, eût entassé les six personnages sur un
piédestal, les eût serrés les uns contre les autres, se fût empressé
de donner à cette agglomération humaine la forme traditionnelle
d’un cône ou d’une pyramide, avec, ça et là, une saillie de bras
ou de jambes...
Rodin s’est inspiré, lui, de la vie même. Il a été logique, sim-
plement. Il l’indique, du reste, par cette mention qui figure sur
le catalogue de l’admirable exposition de la rue de Sèze, immé-
diatement après le titre du Groupe des Bourgeois de Calais :
a Us partent de la place du Marché. »
Et c’est visible : ces bourgeois marchent dans l’attitude la
plus juste, la plus sincère, la plus touchante. Ils ont des gestes
résignés, indécis, traduisant éloquemment cet «état d’âme» dont
se préoccupait Henry Beyle. ►Le vieil Eustache de Saint-Pierre,
celui qui s’est dévoué le premier pour le salut de ses compatriotes,
s’avance en tête du cortège. Son pas chancelant trahit son grand
âge. Il est sublime d’abnégation.
Les autres personnages de ce groupe processionnel, si je puis
dire (et il faudra bien inventer un vocable de ce genre pour carac-
tériser une œuvre qui marquera une date dans l’histoire de la
statuaire) sont autant de caractères. Rien n’est plus passionnant
que l’étude de ces diverses figures, sur lesquelles plane comme
une auréole commune d’immortalité.
L’espace me manque pour décrire cette œuvre, dont l’appré-
ciation tiendrait en un volume et non dans les limites étroites
d’un article, et en laquelle — comme on l’a dit judicieusement —
Rodin, tout en demeurant ouvrier, « est monté jusqu’à la philo-
sophie ».
SALON DE 1889
ACQUISITIONS DE L’ÉTAT
Nous avons annoncé déjà quelques-unes des acquisitions faites par l’Etat au
Salon de cette année. En voici la liste complète, qui a été soumise à la signa-
ture du ministre des Beaux-Arts :
TEINTURE
Baillet : le DvCoulin Genin à Scgrè. — Barillot : les Mauvaises herbes. — Berthelon :
h; Barque de pèche abandonnée. — Berton : Eau dormante. — Bourgogne : Chc~ le fleu-
riste. — Boyé : Scieurs de long. — Cliigot : Fuyant l'invasion. — Damoye : les
■Bruyères de Sai 1 ite-Marguerite. — Dawant : le Sauvetage. — Delacroix : Salut au so-
leil ; _ Fleurv (Mm<!) : Dans le pré (Bretagne). — Fouace : ‘Déjeuner de carême. —
Gau'defroy : le Praticien (exécution en marbre delà République de Dalou). — Geof-
froy : le Jour de la visite èi l’hôpital. — Grivolas : uA Trianon. — Guéry : la Monta-
na- de Briment. — De Hem (M1U) : VEncensoir. — Kuehl : Une question difficile. —
G. Touche : Première communion. — Laurent-Desrousseaux : la Veille de la première
communion. — Lix : Nymphes surprises par des faunes. — Martin (Henri) : Fête de la
Fédération. — Moisson : Méditerranée. — D’Olémar : Chc~ le rétameur. — De Riche-
111 ont : le Lendemain de ‘Rocroi. — J. Verdier : ni bel. — Bouchor : Paysans normands
sarclant leur champ. — Boudot : Au ruisseau d’Hières. — Berteaux : «.Assassinat de l’é-
veque Audreing. — Casile : VAbbaye de Monimajour. — Cornélius (Mmc) : Lapin de
a renne. — Gervais : « Gains Flnnien » — Guay : Poème des bois. — Guillou : Pê-
cheuse de aoemons. — Joubcrt ; Vallée de Saint-Jean (Finistère). — Lesur : Communian-
tes. _ Pinfold : Triste nouvelle. — Renard (Emile) : le Baptême. — Saïn : Environs
d'Avignon.
^AQUARELLE
Astruc : «.Anémones.
SCULPTURE
Allouard : la Comédie. — Hannaux : le Drapeau. — Gros : le Fil d’Ariane. — Mi-
chel-Malherbe : Douleur. — Delsinne : Jules César. — Ferville-Suan ; Vénus. — Gau-
dez : Louison la bouquetière. — Houssay : Néréide. — Lanson : la Géographie.—Léonard
(Agathon) : Hébé. ■— Moreau (Louis) : la Source tarie. — Pezicux : Suppliciée. — Ri-
chier : Faucheur. — Soûles : l'Enlèvement d’Iphigénie par Diane.
^ARCHITECTURE
Conin ; Portes du transept sud de la cathédrale de ‘Beauvais.
En outre, si nous sommes bien informés, il serait question d’acheter aussi
les œuvres suivantes :
PEINTURE
Bouche . Boi ds de la IXCarne. — Boutigny ; Un brave. — Gabriel Ferrier 1 les Mères
maudissant la guerre. — René Gilbert : Un aqua-fortiste. — Pharaon de Wintcr : Pen-
dant la neuvaine. — Camille Paris : Jeune fauve égaré.
SCULPTURE
MUc Marcelle Lancelot : le Champagne, médaillon de bronze.
*—®—----
DISTRIBUTION DES ‘RÉCOMPENSES
La distribution des récompenses aux lauréats du Salon de 1889 a eu lieu le
24 juin, au Palais de l’Industrie, sous la présidence de M. Fallières, ministre
de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, assisté de MM. Kaempffen, con-
servateur des musées nationaux, Larroumet, directeur des Beaux-Arts, Guil-
laume, Bouguereau, Meissonier et Bailly, président de l’Association des artistes
français.
M. Bailly a ouvert la séance par une allocution où il a insisté sur la néces-
sité qu’il y avait à ouvrir le Salon de 1889, malgré la concurrence redoutable
de l’Exposition universelle. L’orateur a été très applaudi en disant qu’il avait
bien fallu donner aux jeunes artistes, non encore admissibles au Champ-de-
Mars, cette occasion annuelle de produire leurs ouvrages.
Le ministre a répondu en félicitant l’Association de cette excellente pen-
sée. Il a fait l’éloge de notre école actuelle et notamment du tableau de
M. Dagnan-Bouveret, qui a obtenu la médaille d’honneur.
M. Vigneron a lu ensuite un rapport sur les résultats financiers du Salon,
et d’où il ressort, pour cette année, une diminution de recettes de 135,000
francs sur l’an dernier.
Puis on a proclamé les noms des lauréats, dont la plupart ont été accueillis
par les applaudissements traditionnels.
----- -—
JaCHOS çA-ELTI STI fiàU E S
Nous sommes heureux d’annoncer que notre sympathique confrère M. Roger
Marx, qui a rempli dans l’administration les fonctions de secrétaire des Beaux-
Arts avec M. Castagnary, et plus récemment celles d’inspecteur des Beaux-
Arts, est nommé inspecteur principal des Musées en remplacement de
M. Eugène Véron.
X
On a inauguré, dans la cour d’honneur de l’Observatoire, la statue élevée à
Le Verrier à la suite d’une souscription nationale.
M. Fallières présidait, assisté d’un grand nombre de savants.
Dans un discours fréquemment applaudi, M. Mouchez, directeur de l’Obser-
vatoire, après avoir remercié le comité de souscription, que représentait
M. Fizeau, son président, d’avoir choisi l’Observatoire pour l’emplacement du
monument, a rappelé les grandes découvertes astronomiques de Le Verrier et
célébré son extraordinaire puissance de travail et son énergique persévérance.
M. Tisserand, au nom du Bureau des longitudes, a retracé la carrière
scientifique de Le Verrier.
M. Bertrand a pris ensuite la parole au nom de l’Académie des sciences, etc.
La famille Le Verrier était représentée par M. et Mrae Magne et M. et Mme
Urbain Le Verrier.
Une réception a suivi cette belle cérémonie.
La belle œuvre de Chapu a été fort admirée.
X
La vente des tableaux anciens ayant appartenu au comte d’Oultremont, de
Bruxelles (douze tableaux en tout) a produit 220,800 francs.
Citons un portrait de femme, par Rembrandt, 75,000 fr. ; un portrait
d’homme, également par Rembrandt, et faisant pendant au précédent, 45,000 fr.
Un Triptyque, représentant différentes scènes de la Passion, tableaux de
l’école allemande, 26,000 fr. ; portrait de messire Pierre Tiarck, par Franz
Hais, 20,100 fr. ; portrait de Marie Larp, du même, 9,600 fr. ; un portrait, par
Metzys, portrait présumé du maître,, 5,100 fr. ; les Joueurs, de Mieris, i,9oofr. ;
portrait d’enfant, de Gérard Dow, 3,100 fr, ; la Vierge, l’enfant Jésus et sainte
Anne, par Van Dyck, 3,000 fr. etc.
Le Gérant : SILVESTRE
Paris. — Glyptojfraphie SILVESTRE & Cu, rue ObcrKainpf, 97
les plus érudits parmi nos historiens et nos critiques ? Pour
moi, l’épisode est vrai, il est ennobli de cette vérité d’art qui
seule importe, qui seule glorifie.
Aussi bien, ce groupe d’Eustache de Saint-Pierre et de ses
compagnons comporte-t-il toute une révolution, en ce sens qu’il
bouleverse les traditions les plus solennelles, les plus pieusement
transmises, jusqu’ici, par les maîtres à leurs élèves dociles et res-
pectueux. Il est certain qu’un autre sculpteur, honoré de la com-
mande de ce groupe, eût entassé les six personnages sur un
piédestal, les eût serrés les uns contre les autres, se fût empressé
de donner à cette agglomération humaine la forme traditionnelle
d’un cône ou d’une pyramide, avec, ça et là, une saillie de bras
ou de jambes...
Rodin s’est inspiré, lui, de la vie même. Il a été logique, sim-
plement. Il l’indique, du reste, par cette mention qui figure sur
le catalogue de l’admirable exposition de la rue de Sèze, immé-
diatement après le titre du Groupe des Bourgeois de Calais :
a Us partent de la place du Marché. »
Et c’est visible : ces bourgeois marchent dans l’attitude la
plus juste, la plus sincère, la plus touchante. Ils ont des gestes
résignés, indécis, traduisant éloquemment cet «état d’âme» dont
se préoccupait Henry Beyle. ►Le vieil Eustache de Saint-Pierre,
celui qui s’est dévoué le premier pour le salut de ses compatriotes,
s’avance en tête du cortège. Son pas chancelant trahit son grand
âge. Il est sublime d’abnégation.
Les autres personnages de ce groupe processionnel, si je puis
dire (et il faudra bien inventer un vocable de ce genre pour carac-
tériser une œuvre qui marquera une date dans l’histoire de la
statuaire) sont autant de caractères. Rien n’est plus passionnant
que l’étude de ces diverses figures, sur lesquelles plane comme
une auréole commune d’immortalité.
L’espace me manque pour décrire cette œuvre, dont l’appré-
ciation tiendrait en un volume et non dans les limites étroites
d’un article, et en laquelle — comme on l’a dit judicieusement —
Rodin, tout en demeurant ouvrier, « est monté jusqu’à la philo-
sophie ».
SALON DE 1889
ACQUISITIONS DE L’ÉTAT
Nous avons annoncé déjà quelques-unes des acquisitions faites par l’Etat au
Salon de cette année. En voici la liste complète, qui a été soumise à la signa-
ture du ministre des Beaux-Arts :
TEINTURE
Baillet : le DvCoulin Genin à Scgrè. — Barillot : les Mauvaises herbes. — Berthelon :
h; Barque de pèche abandonnée. — Berton : Eau dormante. — Bourgogne : Chc~ le fleu-
riste. — Boyé : Scieurs de long. — Cliigot : Fuyant l'invasion. — Damoye : les
■Bruyères de Sai 1 ite-Marguerite. — Dawant : le Sauvetage. — Delacroix : Salut au so-
leil ; _ Fleurv (Mm<!) : Dans le pré (Bretagne). — Fouace : ‘Déjeuner de carême. —
Gau'defroy : le Praticien (exécution en marbre delà République de Dalou). — Geof-
froy : le Jour de la visite èi l’hôpital. — Grivolas : uA Trianon. — Guéry : la Monta-
na- de Briment. — De Hem (M1U) : VEncensoir. — Kuehl : Une question difficile. —
G. Touche : Première communion. — Laurent-Desrousseaux : la Veille de la première
communion. — Lix : Nymphes surprises par des faunes. — Martin (Henri) : Fête de la
Fédération. — Moisson : Méditerranée. — D’Olémar : Chc~ le rétameur. — De Riche-
111 ont : le Lendemain de ‘Rocroi. — J. Verdier : ni bel. — Bouchor : Paysans normands
sarclant leur champ. — Boudot : Au ruisseau d’Hières. — Berteaux : «.Assassinat de l’é-
veque Audreing. — Casile : VAbbaye de Monimajour. — Cornélius (Mmc) : Lapin de
a renne. — Gervais : « Gains Flnnien » — Guay : Poème des bois. — Guillou : Pê-
cheuse de aoemons. — Joubcrt ; Vallée de Saint-Jean (Finistère). — Lesur : Communian-
tes. _ Pinfold : Triste nouvelle. — Renard (Emile) : le Baptême. — Saïn : Environs
d'Avignon.
^AQUARELLE
Astruc : «.Anémones.
SCULPTURE
Allouard : la Comédie. — Hannaux : le Drapeau. — Gros : le Fil d’Ariane. — Mi-
chel-Malherbe : Douleur. — Delsinne : Jules César. — Ferville-Suan ; Vénus. — Gau-
dez : Louison la bouquetière. — Houssay : Néréide. — Lanson : la Géographie.—Léonard
(Agathon) : Hébé. ■— Moreau (Louis) : la Source tarie. — Pezicux : Suppliciée. — Ri-
chier : Faucheur. — Soûles : l'Enlèvement d’Iphigénie par Diane.
^ARCHITECTURE
Conin ; Portes du transept sud de la cathédrale de ‘Beauvais.
En outre, si nous sommes bien informés, il serait question d’acheter aussi
les œuvres suivantes :
PEINTURE
Bouche . Boi ds de la IXCarne. — Boutigny ; Un brave. — Gabriel Ferrier 1 les Mères
maudissant la guerre. — René Gilbert : Un aqua-fortiste. — Pharaon de Wintcr : Pen-
dant la neuvaine. — Camille Paris : Jeune fauve égaré.
SCULPTURE
MUc Marcelle Lancelot : le Champagne, médaillon de bronze.
*—®—----
DISTRIBUTION DES ‘RÉCOMPENSES
La distribution des récompenses aux lauréats du Salon de 1889 a eu lieu le
24 juin, au Palais de l’Industrie, sous la présidence de M. Fallières, ministre
de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, assisté de MM. Kaempffen, con-
servateur des musées nationaux, Larroumet, directeur des Beaux-Arts, Guil-
laume, Bouguereau, Meissonier et Bailly, président de l’Association des artistes
français.
M. Bailly a ouvert la séance par une allocution où il a insisté sur la néces-
sité qu’il y avait à ouvrir le Salon de 1889, malgré la concurrence redoutable
de l’Exposition universelle. L’orateur a été très applaudi en disant qu’il avait
bien fallu donner aux jeunes artistes, non encore admissibles au Champ-de-
Mars, cette occasion annuelle de produire leurs ouvrages.
Le ministre a répondu en félicitant l’Association de cette excellente pen-
sée. Il a fait l’éloge de notre école actuelle et notamment du tableau de
M. Dagnan-Bouveret, qui a obtenu la médaille d’honneur.
M. Vigneron a lu ensuite un rapport sur les résultats financiers du Salon,
et d’où il ressort, pour cette année, une diminution de recettes de 135,000
francs sur l’an dernier.
Puis on a proclamé les noms des lauréats, dont la plupart ont été accueillis
par les applaudissements traditionnels.
----- -—
JaCHOS çA-ELTI STI fiàU E S
Nous sommes heureux d’annoncer que notre sympathique confrère M. Roger
Marx, qui a rempli dans l’administration les fonctions de secrétaire des Beaux-
Arts avec M. Castagnary, et plus récemment celles d’inspecteur des Beaux-
Arts, est nommé inspecteur principal des Musées en remplacement de
M. Eugène Véron.
X
On a inauguré, dans la cour d’honneur de l’Observatoire, la statue élevée à
Le Verrier à la suite d’une souscription nationale.
M. Fallières présidait, assisté d’un grand nombre de savants.
Dans un discours fréquemment applaudi, M. Mouchez, directeur de l’Obser-
vatoire, après avoir remercié le comité de souscription, que représentait
M. Fizeau, son président, d’avoir choisi l’Observatoire pour l’emplacement du
monument, a rappelé les grandes découvertes astronomiques de Le Verrier et
célébré son extraordinaire puissance de travail et son énergique persévérance.
M. Tisserand, au nom du Bureau des longitudes, a retracé la carrière
scientifique de Le Verrier.
M. Bertrand a pris ensuite la parole au nom de l’Académie des sciences, etc.
La famille Le Verrier était représentée par M. et Mrae Magne et M. et Mme
Urbain Le Verrier.
Une réception a suivi cette belle cérémonie.
La belle œuvre de Chapu a été fort admirée.
X
La vente des tableaux anciens ayant appartenu au comte d’Oultremont, de
Bruxelles (douze tableaux en tout) a produit 220,800 francs.
Citons un portrait de femme, par Rembrandt, 75,000 fr. ; un portrait
d’homme, également par Rembrandt, et faisant pendant au précédent, 45,000 fr.
Un Triptyque, représentant différentes scènes de la Passion, tableaux de
l’école allemande, 26,000 fr. ; portrait de messire Pierre Tiarck, par Franz
Hais, 20,100 fr. ; portrait de Marie Larp, du même, 9,600 fr. ; un portrait, par
Metzys, portrait présumé du maître,, 5,100 fr. ; les Joueurs, de Mieris, i,9oofr. ;
portrait d’enfant, de Gérard Dow, 3,100 fr, ; la Vierge, l’enfant Jésus et sainte
Anne, par Van Dyck, 3,000 fr. etc.
Le Gérant : SILVESTRE
Paris. — Glyptojfraphie SILVESTRE & Cu, rue ObcrKainpf, 97