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0.5
1 cm
Troisième année. — N° 150.
LE NUMÉRO : 15 CENTIMES
SAMEDI 8 MARS 1890
L'ART FRANÇAIS
JPCvtistiqtu Jifiebïumaîrairf
Texte par Firmin Javel
Illustrations de MM. SILVESTRE & Cie, par leur procédé de Glyptographie
Bureaux : 97, rue Oberkampf, à Paris
ABONNEMENTS. — Paris : un an, 9 francs; six mois, g francs. — Départements : un an, 10 francs; six mois, 6 francs.
Les Femmes Peintres & Sculpteurs
Voici, de Mlle Clarisse Bernamont, une aquarelle colossale,
un amoncellement de roses, largement traitées. Il n’a manqué à
cette audacieuse entreprise, que fort peu de chose pour qu’elle
atteignît au triomphe. Ce peu de chose, c’est le mouvement.
Il y a parmi les pastels et aquarelles, de remarquables études de
figures, des portraits,
des scènes de genre
d’un mérite incontesta-
ble. Tels sont les envois
de Mmes de Loghadès,
Klumpke, Berria-Blanc,
Huillard, Eugénie Faux,
Delphine de Cool, Val-
lée, Beaury-Saurel, Ber-
the Morisot, Valentino,
Blanche Pierron, etc.
Dans les salles de
peinture, les portraits
sont nombreux.
Mlle Klumpke a traité
le portrait de sa mère
avec une profonde émo-
tion, une visible piété
filiale. La douce lumière
dont le front du mo-
dèle est, pour ainsi dire,
caressé, nous fait penser
à la sainte dont parle le
poète François Coppée,
et au soleil qui
Met de vagues lueurs parmi ses
[cheveux hlancs.
Mme Winaretta-Sin-
ger a représenté son
professeur, M. Barrias,
debout, dans son atelier,
en train de peindre la
Naissante de Vénus. La
tête manque peut-être
un peu de consistance,
(je parle de la tête de M.
Barrias, bien entendu),
mais l’ensemble du ta-
bleau est d’une agréable
tonalité.
De la même, une jolie figure de jeune fille en robe blanche,
dans un verger.
M1IcJ oséphine Floussay a étudié, avec la conscience que l’on sait,
son charmant Portrait de Mmi Marie T..., physionomie finement
expressive et bien faite pour passionner cette artiste de talent.
Mrae B. Perrée, avec un portrait d’homme ;Mme Castagnary,
La neuvième exposition de l’Union des Femmes Peintres et
Sculpteurs s’est ouverte, la semaine dernière, au Palais de l’In-
dustrie. La plupart des
gracieuses sociétaires cercle volney
sont en progrès, du
moins en ce qui con-
cerne la peinture, le
pastel et l’aquarelle.
Quant à la sculpture,
elle est, cette année,
moins brillamment re-
présentée que d’habitude
Dans la salle des pas-
tels, une grande com-
position , d’un beau
sentiment décoratif, at-
tire l’attention des visi-
teurs. C’est une gerbe
de fleurs d’automne
s’enlevant sur une dra-
perie bleue, et signée :
Claire Lemaitre. Cette
page a inspiré à notre
émirE
r'!° fl? SMg
A — T-
A l ’CC Si —
Seul, ai EE
‘Vira. j
L'amou E 00
Et qua,-Z
De \nar~
Va us l ~ ^
Le long E
DeË_J?
core, E_
égale! = lo
îarolus-Duran — cPortrait de Madame X.
oire du Souvenir :
m
LE NUMÉRO : 15 CENTIMES
SAMEDI 8 MARS 1890
L'ART FRANÇAIS
JPCvtistiqtu Jifiebïumaîrairf
Texte par Firmin Javel
Illustrations de MM. SILVESTRE & Cie, par leur procédé de Glyptographie
Bureaux : 97, rue Oberkampf, à Paris
ABONNEMENTS. — Paris : un an, 9 francs; six mois, g francs. — Départements : un an, 10 francs; six mois, 6 francs.
Les Femmes Peintres & Sculpteurs
Voici, de Mlle Clarisse Bernamont, une aquarelle colossale,
un amoncellement de roses, largement traitées. Il n’a manqué à
cette audacieuse entreprise, que fort peu de chose pour qu’elle
atteignît au triomphe. Ce peu de chose, c’est le mouvement.
Il y a parmi les pastels et aquarelles, de remarquables études de
figures, des portraits,
des scènes de genre
d’un mérite incontesta-
ble. Tels sont les envois
de Mmes de Loghadès,
Klumpke, Berria-Blanc,
Huillard, Eugénie Faux,
Delphine de Cool, Val-
lée, Beaury-Saurel, Ber-
the Morisot, Valentino,
Blanche Pierron, etc.
Dans les salles de
peinture, les portraits
sont nombreux.
Mlle Klumpke a traité
le portrait de sa mère
avec une profonde émo-
tion, une visible piété
filiale. La douce lumière
dont le front du mo-
dèle est, pour ainsi dire,
caressé, nous fait penser
à la sainte dont parle le
poète François Coppée,
et au soleil qui
Met de vagues lueurs parmi ses
[cheveux hlancs.
Mme Winaretta-Sin-
ger a représenté son
professeur, M. Barrias,
debout, dans son atelier,
en train de peindre la
Naissante de Vénus. La
tête manque peut-être
un peu de consistance,
(je parle de la tête de M.
Barrias, bien entendu),
mais l’ensemble du ta-
bleau est d’une agréable
tonalité.
De la même, une jolie figure de jeune fille en robe blanche,
dans un verger.
M1IcJ oséphine Floussay a étudié, avec la conscience que l’on sait,
son charmant Portrait de Mmi Marie T..., physionomie finement
expressive et bien faite pour passionner cette artiste de talent.
Mrae B. Perrée, avec un portrait d’homme ;Mme Castagnary,
La neuvième exposition de l’Union des Femmes Peintres et
Sculpteurs s’est ouverte, la semaine dernière, au Palais de l’In-
dustrie. La plupart des
gracieuses sociétaires cercle volney
sont en progrès, du
moins en ce qui con-
cerne la peinture, le
pastel et l’aquarelle.
Quant à la sculpture,
elle est, cette année,
moins brillamment re-
présentée que d’habitude
Dans la salle des pas-
tels, une grande com-
position , d’un beau
sentiment décoratif, at-
tire l’attention des visi-
teurs. C’est une gerbe
de fleurs d’automne
s’enlevant sur une dra-
perie bleue, et signée :
Claire Lemaitre. Cette
page a inspiré à notre
émirE
r'!° fl? SMg
A — T-
A l ’CC Si —
Seul, ai EE
‘Vira. j
L'amou E 00
Et qua,-Z
De \nar~
Va us l ~ ^
Le long E
DeË_J?
core, E_
égale! = lo
îarolus-Duran — cPortrait de Madame X.
oire du Souvenir :
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