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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 2.1884

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Nr. 66 (3 Mai 1884)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19486#0059

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L'ART ORNEMENTAL.

d'élégantes poternes ornementées portant des emblèmes ou sujets connus
servaient à signaler la résidence de celui qu'on cherchait. 11 faut se rappeler
surtout les magnifiques rampes d'escalier dont les châteaux des xvie et
xvii0 siècles nous ont conservé les spécimens, et avec elles les potences

ornementées qui, dans ces mêmes escaliers ou dans les vestibules, servaient
de support aux lanternes qui étaient parfois des bijoux.

L'art de travailler et de fondre le fer, dit encore M. Jacquemart,
remonte à une très haute antiquité; Théodore de Samos, fils de Téléclès le

Étriers a éperons en argent doré,
ayant appartenu au due Christophe de liavière. Dernière moitié du xv» siècle.

Jeune, qui vivait entre la xve et la xxn0 olympiade (85o avant J.-C), est
considéré comme l'inventeur des ouvrages de sculpture en fer fondu. Il
était en même temps architecte, statuaire, orfèvre et graveur en pierres
fines, et on trouve son nom sur l'anneau de Polycrate.

Quant à l'art de forger le métal, la Chronique de Paros en place la décou-
verte en l'an 215 avant la guerre de Troie; ce n'est pourtant pas posté-

rieurement à cette guerre que les Grecs renoncèrent aux armes de cuivre
trempé, pour y substituer le fer, dont le travail suscita bientôt le génie des
artistes, puisque l'histoire a conservé le nom d'Hippasis, célèbre ciseleur en
fer. On alla plus loin, et Pline mentionne des statues de fer, notamment
celle d'Aristonidas et l'Hercule d'Alcon.

Chez nous, sauf pour les usages guerriers, le fer apparaît assez tardi-
 
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