N" 93. - Deuxième année. 8 Novembre 1884'
DIX CENTIMES X. E NUMERO
PARIS 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et G".
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédacteur en chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
PiriselDép. : Un», 5 fr. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union posttlt : Ua », 8 fr. — Sii mois, 4 fr.
Explication des planches
recommander par Vimercati
mourant à Ludovic le More, et
le nouveau duc les prit en allec-
tion et s'engoua à tel point de
n • ai t fjl WSÊyÉ^^tL^ V % 33S ^S^îMÊÊSÊk. 'a nouvelle construction, qu'il
Cuirasse d apparat lmfo&r*#QSBs8&^^W''-v "''^<u-^^iSSnÊBOmK , _
j ii t> z i u tt m ^1 ^FjË^C^SBl^Sjâfe^'Vv V.. ' ir«WiKSIla\l\ sen 111 11011 seulement le nro-
dc 1 empereur Rodolphe II. fra vawM^SÊm^^^m^tt^^m^s^^mm^^^sk .
tecteur et le banquier, mais
Cette cuirasse appartient encorc l'architecte,
au Musée Impérial des Armures ififtÉlim^ En '452> l'éSlise dtait a Pcu
de Vienne. Elle est en acier 1 wHffl^ pràs wnninde; le chœur était
mat, les ornements dorés en dwK.^gllj^PfeLg fini et Ia coupole commencée,
relief. Les Travaux d'Hercule m'^^^^^^^Z^^Ë^^W^S^^^Êk Une petite chapelle appartenant
forment le sujet de la compo- ^f^^^^^^^^^^^m^^^ ^^^^^^MÊA à la f;lmillc Vimercati fut res-
sition. Cette cuirasse a été exé- M ''^^^^^^^^^M^^^^^^^^^^m^^^Xv reCtC'C avec soin dans les llou"
cutée d'après les dessins d'un M!f^^^^^^^^^^^^ÊM^^^^^^^S^Sw% vclIcs constructions : c'est la
peintre de Munich, Christophe ^lÊfW^^^^^Ê^^^^^^^^^^^^^^^^Ê^Mk dernière de la nef à gauche,
Schwarz, mort en 15o7. j^^i^^U^^^^^^ÊÊ^'i^^^^Ê^^^B^ Près du chœur. La Vierge qu'on
y voit eut de tout temps le don
de faire des miracles et donna
son nom à l'église : Sainte-
Marie-des-Grâces.
Cette reconnaissance des
Portrait,
Nous ne reproduisons ce
portrait, qui est une peinture
n i i r c >• iW^,-M'Kfe*)^a*rfCpRf<!Mr vcfflîïïîSfevW^ dominicains porta bonheur a
allemande de 1O40, qu a cause 11 • , . 'WSwÊÊNf^^ -J '
i i r • r . Vin '-l M8KiWwW?ïî!P56ï^ leur église. On pense bien que
du cadre italien qui 1 entoure. -#fO
les meilleures grâces de la Ma-
done furent pour sa maison.
Eglise Santa Maria délie Grazie, $1 hm$M< > \ ^^Ê^^^Ê^^MÊmSiWBÊÊSÊ^Ê^m m • i c •. i
„., l^ïMfflBMi^-^//,; ■'^mWmmmWy^m^mm^^^W Mais 1:1 ne' manquait de pro-
a Milan. MMiflffl f , , , , .
tondeur, le chœur se raccordait
L'église Santa Maria délie \^^S^^^^^K^S^^^^^^^SB ellC 01 U COUpolc
Grazie est toute voisine du cou- W^BS^^^^^^^^^^^m^mïMÊ'' clcvuc ; le mal dcvenait irréPa"
vent où lut peinte la Cène de MmXm^M^^^^^^^^^OM ^ dc Vhld' appdé
Léonard. Voici, d'après M. Ch. C" " m0mCnt p0Ur pu,ndrc ,es
Oindriez, comment elle fut bâ- /^^^Ê^SO^^^^^^&mm ' ' ^ fresques du couvent, vit Ter-
ne. Les dominicains, se trou- <V^PHN^P^ira^wl ' •••• m reur, signala le danger et fit
vaut a l'étroit dans leur couvent : ' Wm^KÊÊSKSSWS^B^K^^^^ arrctCr lcs travaux- Ludovic ,c
de San Eustorgio, s'adressèrent J^K^Bp"W^^^^^Ê^^Ëàv ^IBPPI Morc' *m,>a"assc, rassembla
un jour au comte Gasparo Vi- lâM-:MKSi^ U" C°nSCl1 Solennel dcS archi"
mercati, général de François MMBS^Mm^^^è^ W ^WPKh leS pluS Ce'lèbrcs du
Sforza, qui leur donna le quar- /fPPfM temPs> dcouta respectueusement
tier des soldats et l'hôpital mi- W^â^^^^^^^^^^^^^^ïX^^^^mÊ^ t\ ^ " SU,V" pa$-
Il fit démolir le chœur et rebà-
litaire, dont les portiques furent
aisément convertis en cloître au I ^■Rj '^^^^SÊSSBÊÊÊBÊKÊÊf I tir le chevet actuel qui, dans
bénéfice des nouveaux posses- 1 " '^WW^^^^^^^^^^^^^ M i Vcnscmhlc dc scs developpe-
seurs. Ils étaient donc logés, $ M " '^^iHilMffi^^S^Î^»" if f ments architectoniques et de la
mais n'avaient pas d'église. Elle V H "*'KÊ^^"^ ^*^Wn|» W coupole qui le couronne, est
fut aussitôt commencée, dès W ÊÊf , ' §§ if certainement un des monu-
l'année i465. Le duc François W ffjf H f ments les plus remarquables de
mourut en 1466 et Vimercati T jfif H . ' la Renaissance en Italie,
l'année suivante. Les bons pères, Sjf W Toute celte Partie Posté"
désolés de la mort de leurs deux W W ï 'i»- rieurû constitue un édifice à
protecteurs, ne perdirent cepen- Part dans l'œuvre de l'église
dant pas la tête. Ils se firent Cuirasse d'apparat de l'ehpèreur Rodolphe II. violemment interrompue à la
DIX CENTIMES X. E NUMERO
PARIS 33, avenue de l'Opéra. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebêgue et G".
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédacteur en chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
PiriselDép. : Un», 5 fr. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union posttlt : Ua », 8 fr. — Sii mois, 4 fr.
Explication des planches
recommander par Vimercati
mourant à Ludovic le More, et
le nouveau duc les prit en allec-
tion et s'engoua à tel point de
n • ai t fjl WSÊyÉ^^tL^ V % 33S ^S^îMÊÊSÊk. 'a nouvelle construction, qu'il
Cuirasse d apparat lmfo&r*#QSBs8&^^W''-v "''^<u-^^iSSnÊBOmK , _
j ii t> z i u tt m ^1 ^FjË^C^SBl^Sjâfe^'Vv V.. ' ir«WiKSIla\l\ sen 111 11011 seulement le nro-
dc 1 empereur Rodolphe II. fra vawM^SÊm^^^m^tt^^m^s^^mm^^^sk .
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Cette cuirasse appartient encorc l'architecte,
au Musée Impérial des Armures ififtÉlim^ En '452> l'éSlise dtait a Pcu
de Vienne. Elle est en acier 1 wHffl^ pràs wnninde; le chœur était
mat, les ornements dorés en dwK.^gllj^PfeLg fini et Ia coupole commencée,
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forment le sujet de la compo- ^f^^^^^^^^^^^m^^^ ^^^^^^MÊA à la f;lmillc Vimercati fut res-
sition. Cette cuirasse a été exé- M ''^^^^^^^^^M^^^^^^^^^^m^^^Xv reCtC'C avec soin dans les llou"
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peintre de Munich, Christophe ^lÊfW^^^^^Ê^^^^^^^^^^^^^^^^Ê^Mk dernière de la nef à gauche,
Schwarz, mort en 15o7. j^^i^^U^^^^^^ÊÊ^'i^^^^Ê^^^B^ Près du chœur. La Vierge qu'on
y voit eut de tout temps le don
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son nom à l'église : Sainte-
Marie-des-Grâces.
Cette reconnaissance des
Portrait,
Nous ne reproduisons ce
portrait, qui est une peinture
n i i r c >• iW^,-M'Kfe*)^a*rfCpRf<!Mr vcfflîïïîSfevW^ dominicains porta bonheur a
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a Milan. MMiflffl f , , , , .
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L'église Santa Maria délie \^^S^^^^^K^S^^^^^^^SB ellC 01 U COUpolc
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ne. Les dominicains, se trou- <V^PHN^P^ira^wl ' •••• m reur, signala le danger et fit
vaut a l'étroit dans leur couvent : ' Wm^KÊÊSKSSWS^B^K^^^^ arrctCr lcs travaux- Ludovic ,c
de San Eustorgio, s'adressèrent J^K^Bp"W^^^^^Ê^^Ëàv ^IBPPI Morc' *m,>a"assc, rassembla
un jour au comte Gasparo Vi- lâM-:MKSi^ U" C°nSCl1 Solennel dcS archi"
mercati, général de François MMBS^Mm^^^è^ W ^WPKh leS pluS Ce'lèbrcs du
Sforza, qui leur donna le quar- /fPPfM temPs> dcouta respectueusement
tier des soldats et l'hôpital mi- W^â^^^^^^^^^^^^^^ïX^^^^mÊ^ t\ ^ " SU,V" pa$-
Il fit démolir le chœur et rebà-
litaire, dont les portiques furent
aisément convertis en cloître au I ^■Rj '^^^^SÊSSBÊÊÊBÊKÊÊf I tir le chevet actuel qui, dans
bénéfice des nouveaux posses- 1 " '^WW^^^^^^^^^^^^^ M i Vcnscmhlc dc scs developpe-
seurs. Ils étaient donc logés, $ M " '^^iHilMffi^^S^Î^»" if f ments architectoniques et de la
mais n'avaient pas d'église. Elle V H "*'KÊ^^"^ ^*^Wn|» W coupole qui le couronne, est
fut aussitôt commencée, dès W ÊÊf , ' §§ if certainement un des monu-
l'année i465. Le duc François W ffjf H f ments les plus remarquables de
mourut en 1466 et Vimercati T jfif H . ' la Renaissance en Italie,
l'année suivante. Les bons pères, Sjf W Toute celte Partie Posté"
désolés de la mort de leurs deux W W ï 'i»- rieurû constitue un édifice à
protecteurs, ne perdirent cepen- Part dans l'œuvre de l'église
dant pas la tête. Ils se firent Cuirasse d'apparat de l'ehpèreur Rodolphe II. violemment interrompue à la