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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 2.1884

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Nr. 92 (1 Novembre 1884)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19486#0164

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160 L'ART ORNEMENTAL

Au commencement du siècle, ce chef-d'œuvre — toile, châssis et cadre La mode inrlua naturellement sur cette partie accessoire de laconstruc-

compris — avait peine à trouver chaland moyennant i 5o francs, à la devan-
ture d'un brocanteur.

Il fut vendu 65o francs, en 1826, après que le baron Denon l'eut,
pour un instant, mis à'l'abri des intempéries.

Et on le vendrait aujourd'hui plus qu'au poids de l'or !

— Un comité s'est définitivement constitué dans le but d'ériger à Paris
un monument à la gloire de Jean-Jacques Rousseau.

Le comité fait des démarches auprès du conseil municipal pour faire
attribuer le nom de Jean-Jacques Rousseau à la nouvelle place créée à
proximité de la rue Jean-Jacques Rousseau et obtenir l'autorisation d'y
ériger le monument.

La ville de Paris a souscrit pour 7,000 francs ; l'Etat donne le bronze

tion navale. A nulle époque, elle ne fut plus brillante que sous Louis XIV.
Il y avait à Toulon un immense atelier de peinture et de sculpture
affecté à ce genre de décoration. Il était sous la direction de Rose.
Girardon, Puget, Le Brun y travaillèrent. Ces grands artistes dessinaient et
d'autres exécutaient leurs croquis, « afin, écrivait Colbert, que ces vais-
seaux répondent à la grandeur de la France et à la gloire de ceux qui les
commandent ».

L'ornementation de nos cuirassés ressemble peu, on en conviendra,
à celle qu'on prodiguait aux vaisseaux de haut bord des Jean Bart, des
Tourville, des Duquesne. Ce fut, parait-il, la Hollande qui donna la pre-
mière l'exemple de la simplicité. On le comprend de ce peuple commerçant.
Mais il est permis de regretter que l'exécution des figures, des bustes que
l'on voit encore à certaines proues, ne soit pas confiée à des mains plus
et le marbre. Un assez grand nombre de habiles. Tels navires de guerre portent à

conseils généraux et de communes ont voté ■„ j, „ |||||M|||»^ leur avant des bustes de bois peint dont

des allocations. , ^^^IfiOS^ on ne voudrait pas dans une église de village.

Le sièiie du comité est boulevard lp; ■^^^^^Ê^m^^^^^^^SSBBÊ>^^mB^ÊBS^SÊ
Haussmann, 153. 'ySragwB' — Parmi les tableaux trouvés lors de la

Bip ^i^^^^^^^^^^^s^^fcïillii^offl^^^ fcifiï'?.*! reconstruction du Palais des Beaux-Arts de
— A diverses reprises on a déjà signalé ; '^S^^^^m^^^-i^^^M^^XwÊ^^B. ; lÉo Berlin, on a découvert, paraît-il, une Résur-

le triste état de dégradation dans lequel se ■ E ' 1 \ rection du Christ, de Léonard de Vinci,

trouve actuellement la porte Saint-Denis. ffffl 1 ^^^ÊujB^^^^^^^'^^^^^^^9jBlvr^^B ^ Biffi 8 datée de 1480.

De toutes parts, on insiste sur la nécessité ^SÊffmxÊÊ^^^Êt' .^BmISWSmB | wË\ Cette trouvaille va être photographiée,

d'une réparation immédiate. ^^^^^^^^ÊB^^M^ÊÊ&^ÊÊ^Êii^^^S. et des épreuves seront communiquées à

Le bas-relief de droite représente le WSlw^^lÊi^tK^^miWaKIr "^iBBir^Nî^^W certains connaisseurs
Rhin humilié. Louis XIV venait de le fran- fimm .j •*^.J*r MB. WBÊfmf 7 'Je:

chir victorieusement. Le fleuve personnifié fpWjWv "Vgiy>. Wf 'fj^ ^^fWtiÈffî' » — ^*ne oes P'us belles œuvres de Rem-

est assis sur une sorte de chien marin ; il * J!B\.-«»*Jr * ! '''^^i'fe^-'-'/p-J^^^^E-^^HHH brandt, le Doreur, provenant de la collec-
s'appuie lourdement de la main gauche sur ^^^^'^^^^^^Si\f^^^^^=^^!f^^SÊ^^^^^ÊBi t'on uu auc de Morny, vient d'être acquise
une rame, le bras droit entourant une corne ^p;*<^M\a[|^K'rp^^^p^^^^^^^^Ê^^^ ■^^tÊÊ Par un riche banquier américain, pour l'or-
d'abondance. ||i IjMiB^^^ffl^^^^^Mp^^SBB nement de sa galerie de New-York, au prix

C'est le bras, autrefois appuyé sur la ^S^^^^^^^^^^^Ê^^^f^^'^^^^^mSk de dCUX C6nt vingt m'lle francs-
rame, qui est tombé; les doigts de la main WÊ$ '^-'iï^Ê^^^^^^^^^^^^Ê^^^I^^Ë^^^ÊÊn Cette admirable toile a figuré, il y a

droite et ceux des pieds sont menacés de j||B|^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^JHM dix-huit mois, à l'Exposition des Cent
désossement, les chairs du ventre n'ont |BM^^^g^^^^^|^^gg^^^^^^i^p^^^j I Chefs-d'Œuvre, qui eut lieu dans la galerie
plus d'enveloppe ; le Rhin est à peu près nu. i Georges Petit. C'est assurément l'une des

L'autre bas-relief est encore plus dé- ;:"'.t5i ^^^^^^^^^^^gg^^^^^^^^^^qjj | plus merveilleuses toiles de Rembrandt,
gradé, s'il est possible. Il représente la Hol- H
lande vaincue et demandant grâce.

La Hollande est personnifiée par une gf ^^^^gTTZ^M § AnSleterre, en vue d'organiser en ,885, à
femme dans une attitude noblement sup- M^^^^^^^^^^^^l BnSto1' Une E<P°si"°« d" Usines fémi-

pliante. Certes, il faudrait être bien cruel WL—
pour n'en avoir pas pitié. " LeS or8anisateurs comPtent réunir>dans

La malheureuse femme a le nez rongé: IJ^E.i^^^^^g^^H cette exhibttion, non pas des ouvrages de
les lèvres et les yeux sont attaqués par une ™^^^Pr|^BaS;^38^B^^^^^H Passe"temPs' mais bien des sP-cimens Je
lèpre hideuse. Ses vêtements sont en lam- travaux professionnels et artistiques fémi-

beaux. C'est horrible. nlns-

Il y a quelques années on entreprit un ■■ -•JMmimMm^-^m%mm i, W|MHlymH»«IIHI1llll>W Seront particulièrement représentés : la

travail de nettoyage et de grattage, mais ce peinture en tous genres, la sculpture, la

travail ne descendit pas au-dessous de l'at- Frontispice poterie; la gravure sur bois, sur métaux,

tjqUe_ da Commentaire sur la Henrijde. sur pierres précieuses; le découpage du bois,

les modèles et dessins de tous genres, les
motifs d'objets décoratifs pour l'ameublement, les articles de bureaux; les
tissus, confections, modes, ouvrages spéciaux à l'aiguille, au crochet; les
tricots, les dentelles; tout ce qui se rapporte à l'industrie ménagère et
agricole, le jardinage, l'apiculture, la laiterie, les comestibles, les con-
serves, etc.

Il va sans dire qu'une large place sera réservée à l'enseignement et aux
travaux faits à l'intérieur des écoles « techniques » et « industrielles »
féminines.

Enfin, l'Exposition de Bristol possédera une galerie rétrospective
comprenant de nombreux spécimens des produits de l'industrie féminine
dans les temps passés, ainsi qu'une riche collection de portraits de femmes
illustres de tous les peuples et de tous les siècles. On y trouvera également
un grand nombre de documents ayant trait aux diverses associations
fondées dans le but de soutenir les intérêts des femmes.

L'ouverture de l'Exposition est fixée au commencement du mois de
janvier prochain. G. Dargenty.

Un comité vient de se former en

■— Tout le monde a lu, dans le dernier livre de la Légende des Siècles,
l'admirable Chanson des doreurs de proues. C'est un métier qui ne rerait
plus vivre son homme.

Ceux de nos lecteurs qui ont visité le Musée de marine savent de
quelle ornementation superbe nos pères décoraient leurs vaisseaux. En
cela, ils n'obéissaient pas toutefois à un goût particulier, ils ne faisaient
que suivre une tradition remontant aux époques les plus reculées. L'orne-
mentation des proues de navire est, en effet, de la plus haute antiquité.

Ces ornements représentaient généralement la figure du Dieu sous la
protection duquel le navire était placé. C'est pourquoi la proue est sou-
vent appelée tutela. La tutelle du vaisseau qui porta Ovide en exil était
une Minerve; Castor et Pollux figuraient à l'avant de la galère qui con-
duisit saint Paul de Malte à Syracuse; un taureau était à la proue du
vaisseau qui enleva Europe; celui de Bellérophon, pirate corinthien,
portait un Pégase; celui d'Enée, deux lions; celui qui ravit Ganymède,
un aigle; celui qui emporta Andromède, une baleine, etc.

Paris. — Imprimsrie de l'Art. E. Mém.ird et j. Augïy, 41, rue de la Victoire.

Le Gérant : EUGÈNE VÉRON.
 
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