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L'ART ORNEMENTAL.
Il n'y a que vingt ans que le Muse'e céramique de Limoges est fondé.
EXPLICATION DES PLANCHES On peut s'étonner que la création en soit si récente, car Limoges était
tout naturellement désigné pour l'établissement d'un Musée céramique,
qui fût à la fois une école de perfectionnement et le dépôt des archives
Plat en faïence de Rouen ^e son industrie traditionnelle. Ainsi s'exprime M. Paul Gasnault, dans
un article consacré à ce Musée. Ce n'est qu'à la fin de l'année i85o que
Ce plat appartient au Musée céramique de Limoges; il est d'une la Société archéologique du Limousin accepta la mission d'en jeter les
dimension et d'une richesse de décors exceptionnelles. bases. Mais le local désigné était insuffisant et les ressources étaient à
Le Christ de i.a Miséricorde.
Tapisserie du palais de Madrid.
peu près nulles : quelques dons de l'État et de particuliers, un ensemble
des plus médiocres. Dans le budget pour 1864, les « dépenses du Musée »
figurent pour vingt francs !
Enfin, le 26 mai 1865, à la suite d'un rapport présenté à la commission
par M. Larombière, M. Adrien Dubouché fut nommé directeur. C'est de ce-
jour que date réellement l'existence du Musée céramique de Limoges. Le
Conseil municipal, le Conseil général, les particuliers, contribuèrent avec
une admirable émulation à cette oeuvre utile. En [869, le Conseil muni-
cipal vota une allocation annuelle de 3,000 francs, et disposa pour les
collections un local vaste et commode. La même année, le Musée était
déclaré municipal et prenait le nom de Musée Adrien Dubouché, à la
suite du don qu'il venait de lui faire de la collection Jacquemart.
Le Christ de la Miséricorde.
Cette tapisserie appartient au palais de Madrid. C'est surtout à cause
de la bordure que nous la reproduisons.
L'ART ORNEMENTAL.
Il n'y a que vingt ans que le Muse'e céramique de Limoges est fondé.
EXPLICATION DES PLANCHES On peut s'étonner que la création en soit si récente, car Limoges était
tout naturellement désigné pour l'établissement d'un Musée céramique,
qui fût à la fois une école de perfectionnement et le dépôt des archives
Plat en faïence de Rouen ^e son industrie traditionnelle. Ainsi s'exprime M. Paul Gasnault, dans
un article consacré à ce Musée. Ce n'est qu'à la fin de l'année i85o que
Ce plat appartient au Musée céramique de Limoges; il est d'une la Société archéologique du Limousin accepta la mission d'en jeter les
dimension et d'une richesse de décors exceptionnelles. bases. Mais le local désigné était insuffisant et les ressources étaient à
Le Christ de i.a Miséricorde.
Tapisserie du palais de Madrid.
peu près nulles : quelques dons de l'État et de particuliers, un ensemble
des plus médiocres. Dans le budget pour 1864, les « dépenses du Musée »
figurent pour vingt francs !
Enfin, le 26 mai 1865, à la suite d'un rapport présenté à la commission
par M. Larombière, M. Adrien Dubouché fut nommé directeur. C'est de ce-
jour que date réellement l'existence du Musée céramique de Limoges. Le
Conseil municipal, le Conseil général, les particuliers, contribuèrent avec
une admirable émulation à cette oeuvre utile. En [869, le Conseil muni-
cipal vota une allocation annuelle de 3,000 francs, et disposa pour les
collections un local vaste et commode. La même année, le Musée était
déclaré municipal et prenait le nom de Musée Adrien Dubouché, à la
suite du don qu'il venait de lui faire de la collection Jacquemart.
Le Christ de la Miséricorde.
Cette tapisserie appartient au palais de Madrid. C'est surtout à cause
de la bordure que nous la reproduisons.