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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 115 (11 Avril 1885)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0051

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L'ART ORNEMENTAL.

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sûrement à la finesse et à la délicatesse des traits. Les plus employées sont
le rubis, la topaze, l'émeraude, l'aigue-marine, l'améthyste, le cristal de
roche, et surtout les diverses espèces de quartz-agate. On fait encore usage
de corail, de plusieurs coquillages et de diverses pâtes artificielles qui
imitent les pierres fines.

Dans tous les cas, l'artiste commence par modeler en cire, sur un frag-
ment d'ardoise, les figures qu'il veut graver; puis, prenant la pierre dont il
a fait choix, il la monte à l'extrémité d'une petite poignée de bois. Alors
commence le travail de la gravure. Il se sert pour cela d'une espèce de tour
nommé toui-et, qui consiste en une petite roue d'acier, mise en mouvement

L'Apothéose d'Auguste,

par une grande roue de bois, que l'on fait aller avec le pied. Sur la petite
roue sont montés de petits outils de fer doux ou de cuivre jaune, dont les
uns, dits bouterolles, se terminent par un petit bouton arrondi, tandis que
les autres, appelés scies, ont une tête en forme de clou, tranchante sur ses
bords. L'artiste saisit de la main gauche la poignée qui porte la pierre,

approche cette dernière de l'outil mis en mouvement par le touret, et, de
la main droite, met de temps en temps, sur le point où agit l'instrument,
un peu de poudre de diamant délayée dans de l'huile d'olive. Sous
l'action de cette poudre, l'outil entame et use successivement toutes les
parties qui doivent être en creux. Quand la gravure est terminée, on polit
 
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