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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 121 (23 Mai 1885)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0075

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L'ART ORNEMENTAL.

63

Sont surpassées que par Notre-Dame de Paris et la cathédrale de Chartres, | Le sujet du concours est un Paravent composé de quatre à six feuilles

prennent une apparence gigantesque par _ de i mètre 5o de haut sur 60 cent, de large,

suite de la position qu'occupe ce superbe ; La décoration d'entourage sera de

monument. Le vieux temple, en effet, n'est \ même importance pour chaque feuille, mais

pas encaissé entre les collines, ou perdu au des variantes devront être proposées pour

milieu d'une plaine couverte de maisons, il j les divers sujets.

apparaît grandiose, isolé, majestueux, pro- f On fait observer aux concurrents que,

filant, au sommet de la montagne mor- , pour rester dans la tradition de la tapis-

vandelle, la masse énorme de ses contre- ' : série de Beauvais, la figure humaine ne

forts et l'audacieuse silhouette de ses tours ^ I ') peut être employée qu'accessoirement et à

et de ses clochers. Tout un monde de sou- ' . j l'état ornemental,
venirs à cette vue se révèle : les noms de i

saint Bernard et de saint Louis, de Philippe- . > — Le monument de Gambetta, quia

Auguste et de Richard Cœur-de-Lion. C'est i p' une hauteur de 23 mètres, s'élèvera sur la

là que saint Bernard vint prêcher la seconde h . ^ place du Carrousel, entre les pavillons

croisade. C'est là également qu'en 110G ' . jfi V. i Mollien et Turgot. L'emplacement choisi est
Thomas Becket prononça, le jour même de , S 11. /rf limité par la bordure de la chaussée de la

la Pentecôte, ce célèbre discours qui se 1 M W £f cour proprement dite, par les deux passages

termina par l'excommunication de Richard, \ Jm conduisant aux musées, et par le parterre

archidiacre de Poitiers, et de Jean d'Ox- : \ m ; ■ 1 ', j/Êf entouré d'une grille en fer, situé à l'entrée

ford, favori de Henri II d'Angleterre. C'est ''H I V S ' Mm '*// ^e 'a P'acc-

encore là que Philippe-Auguste et Richard ° S '■ MI J A ÊÊ // Le monument se compose: d'un pié-

Cœur-de-Lion prirent la croix des mains do VY \W }0EBk ., %L'< y ÈË /y destal en forme d'obélisque, s'élevant sur

Guillaume, archevêque de Tyr. .jT". , \ y^LB^^lllSm^JlleËm..JftV un socle aux côtés duquel sont assises deux

\ ^Bs^'^X/ïS^^^Êr^Sr I grandes figures allégoriques, destinées à

Lanterne du palais Strozzi, à Florence. % 'Ifi^^iBfep1!! / 6,,re exdcmées en bronze ct représentant

M--H|.Wa^S^^^^g5B^^^aL l'une la Force, l'autre la Vérité avec un

Cette lanterne date du xvc siècle. Elle ^^^^SBWmTf^^'^É^— miroir. Sur la face antérieure du socle se

est due à Niccolo Grosso, surnommé Éifc=-i30JBP'' développe un groupe dont Gambetta est le

Caparra. wf: ï^f^^Sf^^^^^^^^n^ centre et dont les dispositions générales ne

sont pas sans rappeler la Marseillaise, de

* Rude, de l'Arc de triomphe de l'Etoile.

Au sommet de l'obélisque, un lion ailé

PETITE CHRONIQUE _s_r,^S, I ffl 'S pfl'! ' \ i en bronze achève de grimper, ayant encore

une patte en dehors du couronnement et
portant une République qui tient à la main

On s'occupe déjà des récompenses /JHIB 8 f? - ififflJIS'f | ! 'a ta'3'e de 'a Déclaration des droits de

à décerner aux lauréats du Salon. **WBmWBM» JKig I linf^_'j* | I, I l'homme.

On sait que toutes les médailles, sauf la j <H''Hp=qmL"Etfll feA j ', Gambetta est placé au centre, dominé

médaille d'honneur, doivent être votées par W^KÊÊSÊS^^^^m^ttS^^ÊÊ^^\ Par 1111 génie déployant un drapeau, autour

le jury devant les œuvres exposées. JjjMfflM^,,,- ifafe^lsL--- fii~-P| duquel se relèvent des soldats encouragés par

Les travaux des jurys pour l'attribution • l'flffiWMffffi%BMtiÉSrW^=s , son appel. Un d'eux ramasse son épée

des récompenses devront être terminés vers 'i^f^^^^^P^P^mSf^^^B^^^^OT tombée à terre.

le 25 mai, époque où le Salon ferme pen- -fffiMMiMHTfej^jWBPflÊm-ÉÊ^^Sr Au-dessus seront gravées les inscrip-

dant trois jours. ».W^^^^^^Ê^^B^kl^^J^u^ tions suivantes

C'est seulement à sa réouverture que la . $H$$lËfô|

liste des récompenses sera publiée. 7 I» jllspfe

democratie française
r. f. novembre 187O

- Le ,ury du concours pour la statue JBBÉ «,'["'-^«6^ « Français, élevez vos âmes ct vos réso-
d'Etienne Dolet, exprimant sa satisfaction JÉ»? W> V lotions à la hauteur des pénis qui fondent
aux trois artistes qui ont pris part au ^Wm^'^SÊ ^ \ ■ ' sur la Patrie. Il dépend de vous de montrer
deuxième degré de ce concours, les a ainsi ËMÈjÈ iBP»*|-4 ' ' 3 runivers ce ^u'est un 8rand PeuPle 1ui
classés : wffify î$ffl ^jiB^^^^^g^ ' ne veut pas périr. »

i° Guilbert; I^^^Ki^Ér' Sur le socle :

2° Berthet; ,' '"fi/ /^^^^^^^mÊÊÊr^jjT^

3° Jean-Baptiste Germain. ''^^VÊÊÊ^IÊlÊl^^ A L^0N GAMBETTA

En conséquence, M. Guilbert est chargé ^tfÊaÊBÈBÊr patrie et la république

de l'exécution. W (BHhQb

MM. Berthet et Germain recevront, le ■^mwÈÊ' ' MM. Aubé et Boileau se sont mis à

premier une prime de 1,000 francs, le ' ^'S^hI1 •' l'œuvre ; le groupe principal est entièrement

second, une prime de 8oo francs. 'mwvÈÛ' monte dans l'atelier du sculpteur, mais l'a-

WwWlP ■ chèvement des autres figures demandera

— La commission d'examen pour le %. Y'-'/w encore plusieurs mois de travail,
concours Beauvais s'est réunie à l'École des j / jj

Beaux-Arts. «-/' • — LeS membres de l'Assoc'at'on dcs
Aucune des esquisses exposées salle / / ' artistes peintres, sculpteurs, etc., ont pro-
Melpomène n'ayant réuni la majorité des Lanterne du palais Strozzi, a Florence. cédé à l'élection d'un président, en rempla-
suffrages, la commission a déclaré nul ce cernent de M. Du Sommerard, décédé,
premier concours et en a ouvert un second pour le prix à décerner I Deux candidats étaient en présence : MM. Bouguereau et Roger-
cette année. ' Ballu.
 
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