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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 134 (22 Août 1885)
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L'ART ORNEMENTAL.

i i5

de la République. Le conseil avait voté 70,000 francs pour l'acquisition\le
ce groupe. Mais les prévisions des dépenses ont été sensiblement dépassées.
Le modèle seul a coûté plus de 100,000 francs. Dans cette situation,
M. Dalou a demandé qu'une estimation nouvelle du groupe fût faite par
une commission compétente, et c'est à la suite de cette estimation par
la commission administrative que le conseil est appelé à voter en faveur de

en place de la toile commandée à M. Guillaume Dubufe par M. Emile
Perrin.

— M"10 Gegout Syamourt, élève de M. Antonin Mercié et qui fait hon-
neur à son maître, avait, au dernier Salon, deux bustes très remarqués,
celui du Président de la République et celui de Mrao Clémenceau. Cette

M. Dalou 3o,ooo francs pour supplé- artiste vient de terminer, avec le

ment de dépenses faites par lui et__,_________>_________,_______ plus complet succès, le buste de

20,000 fr. à titre de rémunération. fâ|^^C; 'm • ,notre éminent confrère, M. Auguste

à cire perdue, ce qui entraînera une ÉhÊs^ — Le parc de Sceaux fut des-
dépense de 260,000 francs, en aug- '^jO^iliSf!^^^ ^iTi^!KftM^1^^^':'f^^^^^ siné, comme on sait, par André
mentation de 110,000 francs sur le ^^^^Wj/allXl ^ JU^l!^J,'\l ^ ^^^^^^^^^^^^^ Le Nostrc, vers 1670. Louis XIV le
chiffre primitivement prévu. Le con- ^£&k és^Sk ^^M0^f^f^^ chargea de la distribution du parc
seil statuera sur ce point quand il ^^^^^^^°^«^^^^^^^?wt'^^^^^^^^^p''"" de Versailles.

fonte par le procédé dé la fonte à ^^^^É^^^^S^^^^^^^^^^^^^^^^^ quait au roi les principales parties

cire perdue. » j^^^^^C^J^^^^^^^P^^ffi^M t'e son Pro)et> Louis XIV l'inter-

La demande de M. Jules Dalou MjsES^ ' _'^ZIZT^T^^^^^^^^^^M'i rompit trois fois, en disant :

est des plus légitimes et quiconque ^^^[^p^Sii^^^p^^^^^^^^SM^^E^ " ^e Rostre, ïe vous donne

a le sérieux souci de l'art y applau- B^^^S^^^^^^'ÊÏ/^^^^^^^^'J vingt mille francs. »

dira ; l'extrême supériorité artistique ^^^ffifâp^^^^.^^^^^^p^^^^j A la troisième fois, l'artiste ré-

de la fonte à cire perdue est depuis *^ ^^^^^^^^^^^L^ pondit en riant:

longtemps universellement recon- jSBmmH.......muj.....................""'""'"""'"'"a*B°^^^^^^^^x « Ah ! sire, je me sauve ; vous

nue; c'est le seul procédé qui per- ■' L±"'L 1.....l"""'""LL°"Ji'^^^»>. n'en verrez pas d'autre aujourd'hui ;

mette une traduction absolument ^^^^^^È^^^^^^^^Êê^^^^^^^^^^^^^^^^^ je vous ruinerais. »

fidèle du modèle. Louis XIV le prit en grande

Mortier de iboo « sumptibus Gisberti van den Lnde ». .......

amitié, il lui donna des lettres de

— Pendant les vacances annuelles noblesse et la croix de Saint-Michel.

de l'École des Beaux-Arts deux salles sont mises à la disposition des
élèves peintres ou sculpteurs qui désirent continuer leurs travaux. 11 est
donné, pendant ce temps, des projets à rendre aux élèves architectes de
la seconde et de. la première classe.

— Le Temps, dans son numéro du 9 août, annonce que le gouverne-
ment japonais a l'intention de créer à Tokio une école des Beaux-Arts,
où l'on étudiera les arts européens en même temps que les arts japonais.

Mortier de 1G24.

— Le foyer de la Comédie-Française est fermé au public proba-
blement pour un mois.

MM. Rubé et Chaperon, les peintres-décorateurs bien connus, sont
chargés de refaire toutes les peintures, très endommagées par la chaleur
du gaz.

Pareils travaux n'avaient pas été exécutés depuis longtemps.
L'ornementation actuelle du foyer ne sera, d'ailleurs, aucunement
modifiée; le plafond seul recevra une décoration nouvelle par la mise

11 voulait aussi lui donner des armes, mais Le Nostre les refusa, disant
qu'il avait les siennes : « trois limaçons couronnés d'une pomme de
choux. »

« Sire, ajouta-t-il, je ne renierai jamais ma bêche : je lui dois tout. »

C'est à Fouquet que Le Nostre dut ses premiers succès. Chargé des
jardins du château de Vaux, il put donner libre cours, à son génie. La pro-
digalité de Fouquet lui permit de ne mettre aucune borne aux caprices de
son imagination. . .■ '

' ^^^^^^^^^

Mortier d'Antoine Wilkes d'Knchuysen ( 1 6-6 1 ).

— Des mouleurs, attachés au Musée du Trocadéro, sont occupés, en
ce moment, à mouler la partie supérieure de la porte principale du Palais
des Ducs de Lorraine, à Nancy, dite la Porterie d'Antoine.

Il est regrettable que le défaut de hauteur des salles du Musée ne
permette pas de mouler la porte en son entier développement. On. ne
pourra pas juger de l'élégance de ce monument, souvent signalé comme
étant le type de l'architecture transitoire du Moyen-Age à celle de la
Renaissance du xvi° siècle.
 
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