ïiïTT. HlSTOlRE DES LANGUESi îjy
bas Rhcintal -, is gouverneur de la preraière de ces
provinces donc nous parlons ici, réhcla dans deux
châreaux , situés près de l’endroit où est aclueiie-
menc Coirej & ie gouverneur de ia seconde , à
Ausbourpu Mais malg;ré ces apparences , on ne
O O II J
voit dans tout le distriél aucun signe de servitude,
excepté peut-être le nom d’une montagne, mons
Julius, iîtLiée sur les limites de ce pays, & qui
est reEardée comme ayant été le nec p-lus ultrci
des Romains du côté de l’Italie.
D’après ies difficuités que cette nation bèili-
queuse a rencontrées pour réduire ce petit pays,
je crois pouvoir conclure que des gens qui avoien?
soutenu st efficaceraent leur indépendange, quî
étoient devenus formidables même à Auguste , qui
préféroient la mort à la perte de leur liberté, &:.
qui étoient favorisés d’ailleurs par leurs fortistca-
tions natureiles &c leur pauvret-é, n’ont pas dû se
soumettre à aucune nation inférieure aux Romains
en puissiance ou en courage*
Ainst, pour ce qui regarde l’irruption des Goths,
des Vandales & des Lombards, dans le cinquième
& le stxième siècles , outre que l’histoire ne ak
pas qué ces barbares aient fait aucune entreprise
heureuse contre ces peuples, il est à peine croya-
ble quils aient seuiement tenté ni meme songé
à s’établir dans un pays beaucoup moins fertils
&c moins habitable que celu.i qu’iis avoient aban-
Tome II, M
bas Rhcintal -, is gouverneur de la preraière de ces
provinces donc nous parlons ici, réhcla dans deux
châreaux , situés près de l’endroit où est aclueiie-
menc Coirej & ie gouverneur de ia seconde , à
Ausbourpu Mais malg;ré ces apparences , on ne
O O II J
voit dans tout le distriél aucun signe de servitude,
excepté peut-être le nom d’une montagne, mons
Julius, iîtLiée sur les limites de ce pays, & qui
est reEardée comme ayant été le nec p-lus ultrci
des Romains du côté de l’Italie.
D’après ies difficuités que cette nation bèili-
queuse a rencontrées pour réduire ce petit pays,
je crois pouvoir conclure que des gens qui avoien?
soutenu st efficaceraent leur indépendange, quî
étoient devenus formidables même à Auguste , qui
préféroient la mort à la perte de leur liberté, &:.
qui étoient favorisés d’ailleurs par leurs fortistca-
tions natureiles &c leur pauvret-é, n’ont pas dû se
soumettre à aucune nation inférieure aux Romains
en puissiance ou en courage*
Ainst, pour ce qui regarde l’irruption des Goths,
des Vandales & des Lombards, dans le cinquième
& le stxième siècles , outre que l’histoire ne ak
pas qué ces barbares aient fait aucune entreprise
heureuse contre ces peuples, il est à peine croya-
ble quils aient seuiement tenté ni meme songé
à s’établir dans un pays beaucoup moins fertils
&c moins habitable que celu.i qu’iis avoient aban-
Tome II, M