LIVRE IV. — CHAPITRE I.
359
LIVRE IV.
POSSESSIONS, DROITS ET REVENUS.
——-
CHAPITRE PREMIER.
POSSESSIONS ET RICHESSES TERRITORIALES DE L’ABBAYE.
L’abbaye était le siège d’une châtellenie qui embrassait
la ville de Saint-Denis, la banlieue de cette cité et le ter-
ritoire plus vaste dans lequel s’exerçait sa juridiction.
L’étendue de la ville de Saint-Denis varia selon les épo-
ques. A la fin du règne de Philippe le Bel, ses bornes
étaient : pour la partie nord de la ville, à l’ouest, le prieuré
de Saint-Denis de i’Estrée; à l’est, le pont de la maison des
religieux convalescents appelé le pont de l’infirmerie, situé
à l’extrémité de l’ancien faubourg de Saint-Remy; pour la
partie sud de la ville, à l’ouest, la maison de Seine, sur le
bord de cette rivière, et à l’est, un point, aujourd’hui indé-
terminé , peu éloigné d’Aubert-Villiers. En ligne perpendicu-
laire, c’est-à-dire du nord au sud, la ville était bornée au
nord-ouest par la maladrerie de Saint-Ladre, jadis desservie
par des religieux et située hors de la porte de Pontoise,
tandis que, de ce même point, son faubourg se prolon-
geait à l’ouest jusqu’au lieu nommé encore aujourd’hui
la Briche. La ville s’étendait, au sud, hors de ses bornes
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LIVRE IV.
POSSESSIONS, DROITS ET REVENUS.
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CHAPITRE PREMIER.
POSSESSIONS ET RICHESSES TERRITORIALES DE L’ABBAYE.
L’abbaye était le siège d’une châtellenie qui embrassait
la ville de Saint-Denis, la banlieue de cette cité et le ter-
ritoire plus vaste dans lequel s’exerçait sa juridiction.
L’étendue de la ville de Saint-Denis varia selon les épo-
ques. A la fin du règne de Philippe le Bel, ses bornes
étaient : pour la partie nord de la ville, à l’ouest, le prieuré
de Saint-Denis de i’Estrée; à l’est, le pont de la maison des
religieux convalescents appelé le pont de l’infirmerie, situé
à l’extrémité de l’ancien faubourg de Saint-Remy; pour la
partie sud de la ville, à l’ouest, la maison de Seine, sur le
bord de cette rivière, et à l’est, un point, aujourd’hui indé-
terminé , peu éloigné d’Aubert-Villiers. En ligne perpendicu-
laire, c’est-à-dire du nord au sud, la ville était bornée au
nord-ouest par la maladrerie de Saint-Ladre, jadis desservie
par des religieux et située hors de la porte de Pontoise,
tandis que, de ce même point, son faubourg se prolon-
geait à l’ouest jusqu’au lieu nommé encore aujourd’hui
la Briche. La ville s’étendait, au sud, hors de ses bornes