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Ballu, Albert
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi) (Band 3): Sept années de découvertes (1903 - 1910) — Paris, 1911

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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0044
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28

SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD

genre, ainsi que l'ont si bien compris les orientaux de toutes
les époques (i) ; les cubes sont de six tons différents et assez
fins.

Pour terminer nous ajouterons que ces constructions
(20 et 3° parties ci-dessus décrites) étaient abritées sur la voie
capitoline par un portique continu dont les vestiges seuls
ont été retrouvés. Ce portique suivant le tracé de la voie qui
reliait entre eux les angles saillants des sinuosités produites
par les ressauts des bâtiments, était forcément non paral-
lèle à ceux-ci; à certains endroits il commençait en pointe et
finissait avec des largeurs variables.

De plus, ainsi qu'on peut le voir dans l'énumération
qui précède, en dehors des deux fabriques de bronze et de
poteries qui constituent l'industrie du quartier, les autres
bâtisses étaient plutôt commerciales, puisqu'elles présen-
taient, tout aussi bien sur la voie du Capitole que sur celle
du Cardo sud prolongée, des séries de boutiques d'ailleurs
parfaitement aménagées et munies de toutes les annexes
nécessaires.

La construction des murs de ces établissements est bonne
presque généralement et c'est ce qui explique qu'elle ait pu
résister comme elle l'a fait aux incendies qui ont été allu-
més dans cette partie de la ville. Il n'en a pas moins fallu
mettre beaucoup d'ordre après le déblai, car tout était bou-
leversé; des pans de murailles nombreux étaient couchés à
terre; des amas de pierres jonchaient le sol. Actuellement
tout est dégagé, remis en place et rétabli dans un état qui
permet de juger des dispositions des locaux, d'étudier l'en-
semble et les détails des aménagements de ce curieux quar-
tier industriel et commerçant.

Sur le haut de la colline sud du Capitole, au bas de
laquelle se trouvent les constructions dont nous venons de
donner un aperçu, nous avons fait des sondages en maints
endroits. Nous n'avons rencontré que de la terre vierge et
un vaste cimetière de basse époque, postérieur à la domi-
nation romaine. Cette nécropole est composée de tombes en
briques ou tuiles, et aucune vaisselle funéraire ne s'y
trouvait.

(1) Il faut en excepter, bien entendu, les mosaïques d'émail a fond d'or
des Byzantins, et encore le blanc y est-il fort important, dans le corps du
dessin.
 
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