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https://doi.org/10.11588/diglit.3198#0128
Oiseaux, T'I.
T. I. No. 33.
OISEAUX AQUATIQUES REMARQUABLES.
No* r* Le Cigne*
Le Cig ne est un grand oiseau aquatique, qui se
trouve fréquemment sur les cotes de la mer du
nord et de la mer baltique, et quelquefois aussi
sur les grands lacs, où il vit en liberté. On en a
cependant aussi de privés sur les rivières et les
étangs. Son duvet dont on fait des lits , et ses
plumes avec lesquelles on écrit, sont un article
important de commerce. Sa peau entière pallée
avec le duvet le plus fin , fournit une fourrure
très chaude et très précieusc. Iln’est point vrai
que le cigne, dont la voix est rauque et désagré-
able, chante mélodieuscment quand il esl à la
veille de mourir; ce sont les anciens qui débitè-
rent cette fable.
No* 2. L’Albati os.
C’est un des plus grands oiseaux, qui ont
été découverts depuis peu ; car il ne se trouve
que dans rAustralie, dans les contrées les plus froi-
des de la mer du Sud, où il vit sur la pleine mer
et sur les rochers qui s’y trouvent, et le Capitaine
Cook, ce célèbre navigateur, en découvrit beau-
coup dans ces contrées. L’albatros a 3 pieds de
long, et le corps aussi épais qu’un mouton. Il
ne vole que lorsqu’une tempête est prête à s’éle-
ver sur la mer; se nourrit de .poilsons à chair
molle, et du frais des grands poilsons.
No* 5. Pélican,
No. 4* La Pale, ou Spatule,
On confond souvent ce s deux oiseaux, par-
ce qu’ils sont tous deux des oiseaux aquatiques,qui
vivent sur les bords de la mer, et sur les grands
sseuves. Us différent cependant essentiellement,
comme le font voir leurs sigures. Le pélican a
aux pattes des membranes qui lui aident à nager,
et que n’a pas la Pale ou Spatule, dontles pattes
sont semblables à celles d’un oiseaux de marais.
La pale a le bec très dur, fort large et en forme
de euillère par devant, pour pouvoir ramasser au
fond de l’eau et broyer les limaçons, les moules,
les ecrevisses et les insectes aquatiques. Lepc-li-
can, au contraire, a le bec grand, mol et t'ein-
blable au parchemin, au dessous duquel est atta-
chée une peau jaune et plilsée, qui s’élargit en
forme d’un grand sac, dans lequel lepclican sourre
les poilsons qu’il prend , et qui sont souvent de
6 à 8 livres pesant. Le pélican et la pale se ressern-
blent presque par leur plumage et par leur gran-
deur; le premier se trouve dans toutes les parties
du monde et sous toutes les Zones, tandis que
la sécondé ne vit que sous la Zone torride et les
deux tempérées, 11 est faux que le pélican se dé-
chiré lui-mème la’poitTine, et no unisie ses petit*
de son sang, quand ils sont dans le besoin.
No. 5, Le Butor.
Le Butor est un oiseau de marais, qui se trou-
ve dans toutes parties du monde, et vit solitaùe
et très sauvage dans les grands marécages, où »
se tient dan6 les roseaux et les joncs, et se nour-
rit de grenoutilles, de serpens et de rats d’eaU-
Il est aussi grand qu’une oie médiocre, et remar-
quable par le cri lingnlier qu'il fait, entend*'®
dans le tems de ses amours, et qui reiïemble atl
mugissement du plus grand boeuf. Ce cri s’en-
tend de fort loin, et effraie souvent les personne*
timides, qui voyagent la nuit.
No. 6* Le Cormoran.
Cet oiseau de mer, qui vit dans tous les ch-
mats sur les bords de la mer, est de la. grande1**
d’une jeune oie, et grand preneur de poissù»6»
car il ne manque jamais sa proie, et nage avec a’î
tant de facilité sous l’eau que sur l’eau. Les L*1 ^
nois, les Anglais et les Français out des cor»’0
rans apprivoisès et dress s, auxquels ils mette ,
un anneau aucou , au dessus du jabot, afin si
ils ne paillent pas avaler le poiss.ni qu’ils Pre
neat, et dont ils se servent alors pour la pèche-
T. I. No. 33.
OISEAUX AQUATIQUES REMARQUABLES.
No* r* Le Cigne*
Le Cig ne est un grand oiseau aquatique, qui se
trouve fréquemment sur les cotes de la mer du
nord et de la mer baltique, et quelquefois aussi
sur les grands lacs, où il vit en liberté. On en a
cependant aussi de privés sur les rivières et les
étangs. Son duvet dont on fait des lits , et ses
plumes avec lesquelles on écrit, sont un article
important de commerce. Sa peau entière pallée
avec le duvet le plus fin , fournit une fourrure
très chaude et très précieusc. Iln’est point vrai
que le cigne, dont la voix est rauque et désagré-
able, chante mélodieuscment quand il esl à la
veille de mourir; ce sont les anciens qui débitè-
rent cette fable.
No* 2. L’Albati os.
C’est un des plus grands oiseaux, qui ont
été découverts depuis peu ; car il ne se trouve
que dans rAustralie, dans les contrées les plus froi-
des de la mer du Sud, où il vit sur la pleine mer
et sur les rochers qui s’y trouvent, et le Capitaine
Cook, ce célèbre navigateur, en découvrit beau-
coup dans ces contrées. L’albatros a 3 pieds de
long, et le corps aussi épais qu’un mouton. Il
ne vole que lorsqu’une tempête est prête à s’éle-
ver sur la mer; se nourrit de .poilsons à chair
molle, et du frais des grands poilsons.
No* 5. Pélican,
No. 4* La Pale, ou Spatule,
On confond souvent ce s deux oiseaux, par-
ce qu’ils sont tous deux des oiseaux aquatiques,qui
vivent sur les bords de la mer, et sur les grands
sseuves. Us différent cependant essentiellement,
comme le font voir leurs sigures. Le pélican a
aux pattes des membranes qui lui aident à nager,
et que n’a pas la Pale ou Spatule, dontles pattes
sont semblables à celles d’un oiseaux de marais.
La pale a le bec très dur, fort large et en forme
de euillère par devant, pour pouvoir ramasser au
fond de l’eau et broyer les limaçons, les moules,
les ecrevisses et les insectes aquatiques. Lepc-li-
can, au contraire, a le bec grand, mol et t'ein-
blable au parchemin, au dessous duquel est atta-
chée une peau jaune et plilsée, qui s’élargit en
forme d’un grand sac, dans lequel lepclican sourre
les poilsons qu’il prend , et qui sont souvent de
6 à 8 livres pesant. Le pélican et la pale se ressern-
blent presque par leur plumage et par leur gran-
deur; le premier se trouve dans toutes les parties
du monde et sous toutes les Zones, tandis que
la sécondé ne vit que sous la Zone torride et les
deux tempérées, 11 est faux que le pélican se dé-
chiré lui-mème la’poitTine, et no unisie ses petit*
de son sang, quand ils sont dans le besoin.
No. 5, Le Butor.
Le Butor est un oiseau de marais, qui se trou-
ve dans toutes parties du monde, et vit solitaùe
et très sauvage dans les grands marécages, où »
se tient dan6 les roseaux et les joncs, et se nour-
rit de grenoutilles, de serpens et de rats d’eaU-
Il est aussi grand qu’une oie médiocre, et remar-
quable par le cri lingnlier qu'il fait, entend*'®
dans le tems de ses amours, et qui reiïemble atl
mugissement du plus grand boeuf. Ce cri s’en-
tend de fort loin, et effraie souvent les personne*
timides, qui voyagent la nuit.
No. 6* Le Cormoran.
Cet oiseau de mer, qui vit dans tous les ch-
mats sur les bords de la mer, est de la. grande1**
d’une jeune oie, et grand preneur de poissù»6»
car il ne manque jamais sa proie, et nage avec a’î
tant de facilité sous l’eau que sur l’eau. Les L*1 ^
nois, les Anglais et les Français out des cor»’0
rans apprivoisès et dress s, auxquels ils mette ,
un anneau aucou , au dessus du jabot, afin si
ils ne paillent pas avaler le poiss.ni qu’ils Pre
neat, et dont ils se servent alors pour la pèche-