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https://doi.org/10.11588/diglit.14156#0022
10 COLLECTION FARCES
CHAPITRE II
TERRES CUITES
Les objets de terre cuite de la collection présentent la même
diversité de formes et de destinations que les petits objets de bronze :
des fragments de statuettes, des vases très ornés, d'autres plus
simples, des moules de plaques décoratives, des plats avec ou sans
marque, de petits autels portatifs, des cachets, des fragments archi-
tecturaux, telles sont les séries qu'on y peut distinguer.
Certaines de ces pièces sont dignes de retenir l'attention et
doivent être signalées : têtes de femmes à la coiffure élégante et
compliquée, figures d'hommes aux traits durs où, sous le travail
romain, on serait tenté de reconnaître les Barbares d'Afrique, œno-
choés et coupes phéniciennes de Collo, poteries vertes de Tébessa,
d'un type si rare en ces régions.
La variété d'origines ou d'influences gréco-latine, orientale ou
africaine, qu'une observation même superficielle de ces objets
permet d'y constater, donne à leur groupement un réel intérêt.
I. — FRAGMENTS DE STATUETTES
i. Tête de femme en terre brune (hauteur: om,n). — Le nez manque. Face ronde, joues
pleines, menton fort, bouche petite, le coin des lèvres très marqué. Les yeux sont saillants, l'ar-
cade sourcilière descend très bas; la pupille est creusée; le front peu élevé. Coiffure massive
formée de cinq tresses juxtaposées, et plaquée sur les tempes et les oreilles qu'elle cache. La
partie postérieure de la tête est percée d'un trou circulaire. Provenance : Taoura. —
(Planche IV, n° i).
CHAPITRE II
TERRES CUITES
Les objets de terre cuite de la collection présentent la même
diversité de formes et de destinations que les petits objets de bronze :
des fragments de statuettes, des vases très ornés, d'autres plus
simples, des moules de plaques décoratives, des plats avec ou sans
marque, de petits autels portatifs, des cachets, des fragments archi-
tecturaux, telles sont les séries qu'on y peut distinguer.
Certaines de ces pièces sont dignes de retenir l'attention et
doivent être signalées : têtes de femmes à la coiffure élégante et
compliquée, figures d'hommes aux traits durs où, sous le travail
romain, on serait tenté de reconnaître les Barbares d'Afrique, œno-
choés et coupes phéniciennes de Collo, poteries vertes de Tébessa,
d'un type si rare en ces régions.
La variété d'origines ou d'influences gréco-latine, orientale ou
africaine, qu'une observation même superficielle de ces objets
permet d'y constater, donne à leur groupement un réel intérêt.
I. — FRAGMENTS DE STATUETTES
i. Tête de femme en terre brune (hauteur: om,n). — Le nez manque. Face ronde, joues
pleines, menton fort, bouche petite, le coin des lèvres très marqué. Les yeux sont saillants, l'ar-
cade sourcilière descend très bas; la pupille est creusée; le front peu élevé. Coiffure massive
formée de cinq tresses juxtaposées, et plaquée sur les tempes et les oreilles qu'elle cache. La
partie postérieure de la tête est percée d'un trou circulaire. Provenance : Taoura. —
(Planche IV, n° i).