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COLLECTION FARCES
CHAPITRE III
LAMPES
Les quatre cent vingt-deux lampes de la collection (sept de
bronze, quatre cent quinze de terre cuite) forment une série très
complète et très intéressante. Depuis la fabrication grecque et phé-
nicienne jusqu'à l'industrie arabe et kabyle chaque époque, comme
chaque type, est représentée. L'évolution des formes et de la déco-
ration se peut suivre aisément. Certaines de ces lampes sont fort
belles; il faut signaler tout spécialement, à ce point de vue, quelques
lampes païennes des premiers siècles de l'Empire, et la plus grande
partie des chrétiennes.
On se bornera ici à une description sommaire, fondée sur une
division, purement chronologique, qui permettra de mieux suivre les
transformations du genre à travers les siècles.
Si on laisse de côté les lampes de bronze, dont la collection
Farges compte quelques beaux échantillons, mais qui appartiennent
à un autre art, on peut répartir les lampes que nous allons décrire,
comme toutes les lampes africainesen quatre groupes :
Le premier comprendrait les formes grecques et phéniciennes ;
Le second renfermerait les lampes romaines des trois premiers
siècles de notre ère environ ;
(i) La classification adoptée par le R. P. Delattre(Les
lampes antiques du Musée de Saint-Louis de Carthage,
Lille, 1889, in-8) suivie par MM. Gauckler et Doublet
(Musée de Constantin^) et reproduite par M. de Cardaillac
(Histoire de la Lampe antique en Afrique, Bull, de la Soc.
d'Oran, 1890, p. 241-324) nous semble exacte en ses
grandes lignes; peut-être pourrait-on cependant indiquer
par combien de tâtonnements et de formes variées les
potiers du mc et du iv« siècles ont passé avant de faire
de la lampe classique la lampe chrétienne.
COLLECTION FARCES
CHAPITRE III
LAMPES
Les quatre cent vingt-deux lampes de la collection (sept de
bronze, quatre cent quinze de terre cuite) forment une série très
complète et très intéressante. Depuis la fabrication grecque et phé-
nicienne jusqu'à l'industrie arabe et kabyle chaque époque, comme
chaque type, est représentée. L'évolution des formes et de la déco-
ration se peut suivre aisément. Certaines de ces lampes sont fort
belles; il faut signaler tout spécialement, à ce point de vue, quelques
lampes païennes des premiers siècles de l'Empire, et la plus grande
partie des chrétiennes.
On se bornera ici à une description sommaire, fondée sur une
division, purement chronologique, qui permettra de mieux suivre les
transformations du genre à travers les siècles.
Si on laisse de côté les lampes de bronze, dont la collection
Farges compte quelques beaux échantillons, mais qui appartiennent
à un autre art, on peut répartir les lampes que nous allons décrire,
comme toutes les lampes africainesen quatre groupes :
Le premier comprendrait les formes grecques et phéniciennes ;
Le second renfermerait les lampes romaines des trois premiers
siècles de notre ère environ ;
(i) La classification adoptée par le R. P. Delattre(Les
lampes antiques du Musée de Saint-Louis de Carthage,
Lille, 1889, in-8) suivie par MM. Gauckler et Doublet
(Musée de Constantin^) et reproduite par M. de Cardaillac
(Histoire de la Lampe antique en Afrique, Bull, de la Soc.
d'Oran, 1890, p. 241-324) nous semble exacte en ses
grandes lignes; peut-être pourrait-on cependant indiquer
par combien de tâtonnements et de formes variées les
potiers du mc et du iv« siècles ont passé avant de faire
de la lampe classique la lampe chrétienne.