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https://doi.org/10.11588/diglit.664#0292
V.H L'ACROPOLE «"ATHÈNES-
et de stèles, dont les traces sont profondément
creusées, selon l'ordinaire. Pausanias n'indiquant
aucune divison, il est difficile de deviner le mo-
ment précis oîi il quitte la voie principale pour
monter au temple. Cependant, après avoir parlé
de Minerve Hygiée et de la pierre de Silène, il
suspend sa description pour raconter je ne sais
quelle horrible fable concernant les Satyres; puis
il reprend en ces termes * :
« Voici ce que j'ai encore observé dans l'Acro-
« pôle d'Athènes : un enfant en bronze tenant le
« vase d'eau lustrale. C'est l'ouvrage de Lycius, fils
« de Myron. Myron lui-même a fait Persée [qui
« vient de couper la tête à Méduse. »
Je remarque d'abord que ces deux statues, d'une
même école, représentantl toutes deux des per-
sonnages qui portent quelque chose à la main,
semblent se faire pendant, et se prêter, par con-
séquent, à la décoration des deux côtés d'une
entrée. En outre, je prendrai à M. Ulrichs une
considération a très-ingénieuse et en même temps
très-juste : c'est que le vase tl'eau lustrale que te-
nait la statue de Lycius n'était pas un ornement
1 KalôXXa Ivtîj 'AxpoTOÎXet ôeatjajjisvoçoTâa. Auxioutoû Mupwvoç
yaXxoûv iraïoa 8; xo Tuepip^avnjpiov ifti, xal Mupwvo; IÏEpaÉa to Iç
MÉSouaav IpYOv Etp-yacruivov. {Att,, XXIII.)
'Cité par M. Raoul-Itochette (Jonrn. des Sav., déc. i85i,
pag. 743).
et de stèles, dont les traces sont profondément
creusées, selon l'ordinaire. Pausanias n'indiquant
aucune divison, il est difficile de deviner le mo-
ment précis oîi il quitte la voie principale pour
monter au temple. Cependant, après avoir parlé
de Minerve Hygiée et de la pierre de Silène, il
suspend sa description pour raconter je ne sais
quelle horrible fable concernant les Satyres; puis
il reprend en ces termes * :
« Voici ce que j'ai encore observé dans l'Acro-
« pôle d'Athènes : un enfant en bronze tenant le
« vase d'eau lustrale. C'est l'ouvrage de Lycius, fils
« de Myron. Myron lui-même a fait Persée [qui
« vient de couper la tête à Méduse. »
Je remarque d'abord que ces deux statues, d'une
même école, représentantl toutes deux des per-
sonnages qui portent quelque chose à la main,
semblent se faire pendant, et se prêter, par con-
séquent, à la décoration des deux côtés d'une
entrée. En outre, je prendrai à M. Ulrichs une
considération a très-ingénieuse et en même temps
très-juste : c'est que le vase tl'eau lustrale que te-
nait la statue de Lycius n'était pas un ornement
1 KalôXXa Ivtîj 'AxpoTOÎXet ôeatjajjisvoçoTâa. Auxioutoû Mupwvoç
yaXxoûv iraïoa 8; xo Tuepip^avnjpiov ifti, xal Mupwvo; IÏEpaÉa to Iç
MÉSouaav IpYOv Etp-yacruivov. {Att,, XXIII.)
'Cité par M. Raoul-Itochette (Jonrn. des Sav., déc. i85i,
pag. 743).