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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0037
^ X1æ
lebravano ; in essi spesso si radunavano anche
i comizj , e vi si tenevano quelle publiche fun-
zioni , le quali per la gran moltitudine del po-
polo non potevano più tenersi ne' tempj, e nel-
le basiliche.
Gli Anagnini dovendo raunare un consiglio
generale , lo intimarono nel loro Circo, e vi
dichiararono la guerra ai Romani (a). Da Ci-
cerone è) sappiamo, che specialmente nel Cir-
co Flaminio si recitarono molte concioni . Nel
medesimo Circo, al dir di Plutarco (c), Lucul-
lo schierò il suo trionfo ; ed è ben ragionevo-
le, perchè ivi potevalo ottimamente godere gran
parte del popolo romano assiso con comodi-
tà. Fu pure nello stesso Circo , che Augusto
recitò al popolo 1' orazion funebre di Druso
morto in Germania ,d) . Ovidio (e) avverte , che
non è tempo d andare a parlar d'amore alle fan-
ciulle quando incantate stanno ammirando nel
Circo schierate le spoglie dei re. Da ciò argui-
sco, come dopo che i vincitori avevano portato a
Roma le spoglie de vinti, queste si esponevano
nei Circhi alla publica vista : lo che non poteva
certamente aver luogo nel tempo delle corse.
I Circhi erano divenuti ancora una specie di
publica piazza, ove quotidianamente concorreva
il popolo. Vi si radunavano i ciarlatani , gl' in
dovini, i venditori di unguenti, ed altra simile
razza. Catullo (/) dice a Camerio, che lo aveva
cercato invano nel Campo minore, nelle botte-
ghe de'libraj , nel gran tempio di Giove, nel
Portico diPompeo , e nel Çirco; perchè questi
erano i luoghi della maggiore frequenza . Il
Circo era luogo consecrato agli dei: ed infatti
oltre le are, statue, e tempietti interni, delle
quali cose si parlera a suo luogo, v erano all'
esterno molti tempj vicini , Questa probabil-
mente è la cagione , per cui fra le antichità
i Circhi sono le più distrutte di qualunque altra.
Le funzioni sacre , che in essi si celebravano ,
(4) Liv. lìb. 9. cap. 31. mim. 42.
(b) "Pro S°xtio .
(c) In Lucullo .
(d) Dione lib. 55. cap. 2. pag. 771.
(e) De ^rte am. lib. 1. v. 410. seg.
(/) Carm. 52. v. 4.
à pied qu’on célébrait dans les Cirques , les comi-
ces s'y assemblaient souvent aussi , et on y rem-
plissait les fonctions publiques que la grande multi-
tude de peuple ne permettait plus d'exercer, ni
dans les temples, ni dans les basiliques.
Les Anagniniens devant assembler un conseil
général, l'assignèrent dans leur Cirque, où ils dé-
clarèrent la guerre aux Romains (a) . Cice'ron nous
apprend (b) que , dans le Cirque Flaminien sur
tout on y prononçait beaucoup de harangues . Plu-
türque (c) dit que Lucullus étala son triomphe
dans ce même Cirque , et cela parait d'autant plus
raisonnable qu'une grande partie du peuple romain ,
commodément assis , pouvait en jouir sans obsta-
cle . Ce fut aussi dans ce Cirque qu' Auguste pro-
nonça l'oraison funèbre de Drusus, mort en Ger-
manie (d). Ovide (e) avertit , que ce n'est point le
tems de parler d'amour aux files lorsque , enchan-
tées d'admiration , elles voient étalées dans le Cir-
que les dépouilles des rois . Je conclus de là, que
les dépouilles des vaincus , qu' apportaient les vain-
queurs à Rome, étaient étalées dans les Cirques à
la vue du public; ce qui ne pouvait certainement
pas avoir lieu dans le tems des courses.
Les Cirques étaient aussi devenus des espèces
de places publiques que le peuple fréquentait jour-
nellement : c'était-là que se rassemblaient les charla-
tans , les devins , les opérateurs et d'autres gens de
cette trempe. Catulle (f) disait à Camere, qu'il
l'avait inutilement cherché dans le champ mineur ,
dans les boutiques des libraires , dans le grand tem-
ple de Jupiter , dans le Portique de Pompée et
dans le Cirque ; parceque c'étaient les lieux les plus
fréquentés. Le Cirque était un lieu consacré aux
dieux, et , en effet , outre les autels , les statues et
les petits temples intérieurs , dont il sera parle a
leur place , ily avait aussi dans le dehors plusieurs
temples voisins. Voilà peut-être la raisonpour quoi,
entre les antiquités, les Cirques sont les plus détruits .
Les cérémonies sacrées qu'on y faisait , et qui étaiert
(a) Li"j. lib. 9. cap. 31. n. 42.
(b) Pro Sextio.
(c) In Lucullo.
(d) Dion lib. 55. cap. 2. pag. 771.
(e) De Arte am. lib. 1. v. 410. seqq.
(f) Carmj2. v. 4.
il
lebravano ; in essi spesso si radunavano anche
i comizj , e vi si tenevano quelle publiche fun-
zioni , le quali per la gran moltitudine del po-
polo non potevano più tenersi ne' tempj, e nel-
le basiliche.
Gli Anagnini dovendo raunare un consiglio
generale , lo intimarono nel loro Circo, e vi
dichiararono la guerra ai Romani (a). Da Ci-
cerone è) sappiamo, che specialmente nel Cir-
co Flaminio si recitarono molte concioni . Nel
medesimo Circo, al dir di Plutarco (c), Lucul-
lo schierò il suo trionfo ; ed è ben ragionevo-
le, perchè ivi potevalo ottimamente godere gran
parte del popolo romano assiso con comodi-
tà. Fu pure nello stesso Circo , che Augusto
recitò al popolo 1' orazion funebre di Druso
morto in Germania ,d) . Ovidio (e) avverte , che
non è tempo d andare a parlar d'amore alle fan-
ciulle quando incantate stanno ammirando nel
Circo schierate le spoglie dei re. Da ciò argui-
sco, come dopo che i vincitori avevano portato a
Roma le spoglie de vinti, queste si esponevano
nei Circhi alla publica vista : lo che non poteva
certamente aver luogo nel tempo delle corse.
I Circhi erano divenuti ancora una specie di
publica piazza, ove quotidianamente concorreva
il popolo. Vi si radunavano i ciarlatani , gl' in
dovini, i venditori di unguenti, ed altra simile
razza. Catullo (/) dice a Camerio, che lo aveva
cercato invano nel Campo minore, nelle botte-
ghe de'libraj , nel gran tempio di Giove, nel
Portico diPompeo , e nel Çirco; perchè questi
erano i luoghi della maggiore frequenza . Il
Circo era luogo consecrato agli dei: ed infatti
oltre le are, statue, e tempietti interni, delle
quali cose si parlera a suo luogo, v erano all'
esterno molti tempj vicini , Questa probabil-
mente è la cagione , per cui fra le antichità
i Circhi sono le più distrutte di qualunque altra.
Le funzioni sacre , che in essi si celebravano ,
(4) Liv. lìb. 9. cap. 31. mim. 42.
(b) "Pro S°xtio .
(c) In Lucullo .
(d) Dione lib. 55. cap. 2. pag. 771.
(e) De ^rte am. lib. 1. v. 410. seg.
(/) Carm. 52. v. 4.
à pied qu’on célébrait dans les Cirques , les comi-
ces s'y assemblaient souvent aussi , et on y rem-
plissait les fonctions publiques que la grande multi-
tude de peuple ne permettait plus d'exercer, ni
dans les temples, ni dans les basiliques.
Les Anagniniens devant assembler un conseil
général, l'assignèrent dans leur Cirque, où ils dé-
clarèrent la guerre aux Romains (a) . Cice'ron nous
apprend (b) que , dans le Cirque Flaminien sur
tout on y prononçait beaucoup de harangues . Plu-
türque (c) dit que Lucullus étala son triomphe
dans ce même Cirque , et cela parait d'autant plus
raisonnable qu'une grande partie du peuple romain ,
commodément assis , pouvait en jouir sans obsta-
cle . Ce fut aussi dans ce Cirque qu' Auguste pro-
nonça l'oraison funèbre de Drusus, mort en Ger-
manie (d). Ovide (e) avertit , que ce n'est point le
tems de parler d'amour aux files lorsque , enchan-
tées d'admiration , elles voient étalées dans le Cir-
que les dépouilles des rois . Je conclus de là, que
les dépouilles des vaincus , qu' apportaient les vain-
queurs à Rome, étaient étalées dans les Cirques à
la vue du public; ce qui ne pouvait certainement
pas avoir lieu dans le tems des courses.
Les Cirques étaient aussi devenus des espèces
de places publiques que le peuple fréquentait jour-
nellement : c'était-là que se rassemblaient les charla-
tans , les devins , les opérateurs et d'autres gens de
cette trempe. Catulle (f) disait à Camere, qu'il
l'avait inutilement cherché dans le champ mineur ,
dans les boutiques des libraires , dans le grand tem-
ple de Jupiter , dans le Portique de Pompée et
dans le Cirque ; parceque c'étaient les lieux les plus
fréquentés. Le Cirque était un lieu consacré aux
dieux, et , en effet , outre les autels , les statues et
les petits temples intérieurs , dont il sera parle a
leur place , ily avait aussi dans le dehors plusieurs
temples voisins. Voilà peut-être la raisonpour quoi,
entre les antiquités, les Cirques sont les plus détruits .
Les cérémonies sacrées qu'on y faisait , et qui étaiert
(a) Li"j. lib. 9. cap. 31. n. 42.
(b) Pro Sextio.
(c) In Lucullo.
(d) Dion lib. 55. cap. 2. pag. 771.
(e) De Arte am. lib. 1. v. 410. seqq.
(f) Carmj2. v. 4.
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