po non è qui di rintracciare ogni rovina, ed
ogni visione degli antiquarj. Incerto però non
è quello, che tuttavia vedesi fuori di Porta Ca-
pena , chiamata Porta s. Sebastiano . Da molti
secoli le sue rovine vengono chiamate dal vol-
go , il Circo , o sia la Giostra di Caracalla .
Di questo darò alla fine della presente opera
un' esatta descrizione , e le necessarie figure ;
giacché è 1' unico de' Circhi non solo di Ro-
ma, ma di tutto il mondo, che conservi an-
cora in gran parte /'antica sua struttura. Io
non saprei dire per qual cagione sia stato ne-
gletto da tanti eruditi antiquarj; giacche non
v'è quasi sasso in Roma, che non abbia tro-
vato il suo illustratore. Ne parlò in poche ri-
ghe , e ne diede la figura il Panvinio ; ma
con pace di tant' uomo non v' è cosa più
inésatta ; còme facilmente se ne accorgerà
chi vorrà darsi la pena di paragonarla colla
mia (a).
Finiscasi questo capo col dire, cne non dee
maravigliarsi il lettore , se v' erano tanti Circhi
nell'antica Roma , quando pare che uno, o
due de' più grandi avrebbero più che bastato a
dare i giuochi a tutta questa gran capitale . I Cir-
chi erano i luoghi più interessanti per la religio-
ne fé); ed il fondarli era un atto della pietà de'
Gentili , come è atto della nostra il fondare
conventi, ospidali , e chiese.
CAPO III.
DELL' USO DEI CIRCHI, E DELLE CAGIONI
DELLA LORO DISTRUZIONE.
BEnchè i Circhi fossero architettati per le so-
lenni corse de' cavalli, le quali costituivano
la parte più divertente dei giuochi circensi , ser-
vivano ancora a varj altri usi , ed al comodo
della città. Oltre ai giuochi della lotta, del pu-
gillato, della corsa a piedi, che ne' Circhi si ce-
(4) Con maggior esattezza ne avea parlato il Fabretti de Col. Traj.
cap. 6. pag. 148. segg. Di altri autori ne parliamo nella pre-
fazione .
(b) I giuochi circensi venivano dati qualche volta nelle publiche
preghiere per il bene dello stato, 0 della famiglia imperia-
le, e casi simili. Vedasi Tacito ulnnal. lib. 15. cap. 23.,
e in fine.
but riest pas de faire connaître toutes les ruines et
toutes les rêveries des antiquaires . Un autre Cirque ,
qui ne laisse aucune incertitude , c'est celui qu'on,
voit encore hors de la Porte Capéne , ou Porte de
s. Sebastien ; et dont les ruines , depuis bien de siè-
cles , sont vulgairement appellées il Circo, ou la
Giostra di Caracalla . J'en donnerai , à la fin de cet
ouvrage , une description exacte avec les figures qui
y seront nécessaires , parceque de tous les Cirques,
non seulement de Rome , mais de tout le monde ,
c'est l'unique qui conserve encore , en grande partie ,
son antique structure . Je ne saurais concevoir d'où
peut venir l'oubli où tant de savans antiquaires l'ont
laissé , puisqu' il n'y a presque aucune pierre a Ro-
me qui riait eu son investigateur. Panvinius en a
parlé en peu de lignes , et en a donné la figure ;
mais , sans prétendre troubler le repos d'un hom-
me si habile , il n'y a rien de plus inexact , com-
me il sera facile de s'en appercevoir en prenant la
peine de la comparer avec celle que je présente (a).
Je finirai ce chapitre en prévenant le lecteur de
ne point s'étonner qu'il y eut tant de Cirques dans
l'ancienne Rome ; car il semble qu'un ou deux des
plus grands devaient être plus que sussisans pour don-
ner des jeux à toute cette vaste capitale : mais il faut
savoir que les Cirques étaient les lieux les plus inté-
ressans pour la religion (b) , et leur fondation était un
acte de la piété des Païens, comme c'en est un de la no-
tre de fonder des couvens, des hôpitaux et des églises.
CHAPITRE IIL
DE L USAGE DES CIRQUES , ET DE LA CAUSE
DE LEUR DESTRUCTION .
QUoique les Cirques ne fussent construits que
pour les courses solennelles des chevaux , les-
quelles formaient la partie la plus amusante des jeux
circenses , cependant ils servaient encore à divers
autres usages , ainsi qu'aux commodités de la ville.
Outre les jeux de la lutte, du pugilat.de la course
(a) Fabretti en avait parlé avec plus d'éxactitude de Col. Traj.
cap. 6. pag. 148. segg. Citant aux autres auteurs nous eu
parlons dans la préface.
(b) Qn donnait quelque sois aussi le spectacle des jeux circenses dans
les prières publiques pour la prospérité de l'état, de la maison
des empereurs et pour des occasions semblables. Voy. Tacite
Annal, lib. 15. cap.23. et à la sin du livre .
ogni visione degli antiquarj. Incerto però non
è quello, che tuttavia vedesi fuori di Porta Ca-
pena , chiamata Porta s. Sebastiano . Da molti
secoli le sue rovine vengono chiamate dal vol-
go , il Circo , o sia la Giostra di Caracalla .
Di questo darò alla fine della presente opera
un' esatta descrizione , e le necessarie figure ;
giacché è 1' unico de' Circhi non solo di Ro-
ma, ma di tutto il mondo, che conservi an-
cora in gran parte /'antica sua struttura. Io
non saprei dire per qual cagione sia stato ne-
gletto da tanti eruditi antiquarj; giacche non
v'è quasi sasso in Roma, che non abbia tro-
vato il suo illustratore. Ne parlò in poche ri-
ghe , e ne diede la figura il Panvinio ; ma
con pace di tant' uomo non v' è cosa più
inésatta ; còme facilmente se ne accorgerà
chi vorrà darsi la pena di paragonarla colla
mia (a).
Finiscasi questo capo col dire, cne non dee
maravigliarsi il lettore , se v' erano tanti Circhi
nell'antica Roma , quando pare che uno, o
due de' più grandi avrebbero più che bastato a
dare i giuochi a tutta questa gran capitale . I Cir-
chi erano i luoghi più interessanti per la religio-
ne fé); ed il fondarli era un atto della pietà de'
Gentili , come è atto della nostra il fondare
conventi, ospidali , e chiese.
CAPO III.
DELL' USO DEI CIRCHI, E DELLE CAGIONI
DELLA LORO DISTRUZIONE.
BEnchè i Circhi fossero architettati per le so-
lenni corse de' cavalli, le quali costituivano
la parte più divertente dei giuochi circensi , ser-
vivano ancora a varj altri usi , ed al comodo
della città. Oltre ai giuochi della lotta, del pu-
gillato, della corsa a piedi, che ne' Circhi si ce-
(4) Con maggior esattezza ne avea parlato il Fabretti de Col. Traj.
cap. 6. pag. 148. segg. Di altri autori ne parliamo nella pre-
fazione .
(b) I giuochi circensi venivano dati qualche volta nelle publiche
preghiere per il bene dello stato, 0 della famiglia imperia-
le, e casi simili. Vedasi Tacito ulnnal. lib. 15. cap. 23.,
e in fine.
but riest pas de faire connaître toutes les ruines et
toutes les rêveries des antiquaires . Un autre Cirque ,
qui ne laisse aucune incertitude , c'est celui qu'on,
voit encore hors de la Porte Capéne , ou Porte de
s. Sebastien ; et dont les ruines , depuis bien de siè-
cles , sont vulgairement appellées il Circo, ou la
Giostra di Caracalla . J'en donnerai , à la fin de cet
ouvrage , une description exacte avec les figures qui
y seront nécessaires , parceque de tous les Cirques,
non seulement de Rome , mais de tout le monde ,
c'est l'unique qui conserve encore , en grande partie ,
son antique structure . Je ne saurais concevoir d'où
peut venir l'oubli où tant de savans antiquaires l'ont
laissé , puisqu' il n'y a presque aucune pierre a Ro-
me qui riait eu son investigateur. Panvinius en a
parlé en peu de lignes , et en a donné la figure ;
mais , sans prétendre troubler le repos d'un hom-
me si habile , il n'y a rien de plus inexact , com-
me il sera facile de s'en appercevoir en prenant la
peine de la comparer avec celle que je présente (a).
Je finirai ce chapitre en prévenant le lecteur de
ne point s'étonner qu'il y eut tant de Cirques dans
l'ancienne Rome ; car il semble qu'un ou deux des
plus grands devaient être plus que sussisans pour don-
ner des jeux à toute cette vaste capitale : mais il faut
savoir que les Cirques étaient les lieux les plus inté-
ressans pour la religion (b) , et leur fondation était un
acte de la piété des Païens, comme c'en est un de la no-
tre de fonder des couvens, des hôpitaux et des églises.
CHAPITRE IIL
DE L USAGE DES CIRQUES , ET DE LA CAUSE
DE LEUR DESTRUCTION .
QUoique les Cirques ne fussent construits que
pour les courses solennelles des chevaux , les-
quelles formaient la partie la plus amusante des jeux
circenses , cependant ils servaient encore à divers
autres usages , ainsi qu'aux commodités de la ville.
Outre les jeux de la lutte, du pugilat.de la course
(a) Fabretti en avait parlé avec plus d'éxactitude de Col. Traj.
cap. 6. pag. 148. segg. Citant aux autres auteurs nous eu
parlons dans la préface.
(b) Qn donnait quelque sois aussi le spectacle des jeux circenses dans
les prières publiques pour la prospérité de l'état, de la maison
des empereurs et pour des occasions semblables. Voy. Tacite
Annal, lib. 15. cap.23. et à la sin du livre .