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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Hrsg.]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0086

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P Osti così, come si è detto , gli spettatori
al loro luogo, e sbarazzata l'area del Cir-
co, si dovea dare principio alla corsa . L'ogget-
to di essa, come fu anche accennato in princi-
pio, era una disfida tra varj aurighi, a chi , dopo
avere sette volte velocissimamente girato intorno
alla spina , giugneva il primo a quelle mete , che
erano in faccia alle carceri, da dove eran partiti .
Tutte pertanto le carrette destinate ad un
giuoco, dopo aver servito alla comparsa nella
pompa , si radunavano certamente fuori del Cir-
co in un largo spazio dietro le carceri , per ivi
aspettare la loro chiamata . Essendo ciascun giuo-
co composto di venticinque corse, o sia man-
date, e ciascheduna di queste essendo di quat-
tro carrette, ognun vede , che dietro le carceri
ve ne dovevano essere cento. Non è naturale,
che il medesimo legno servisse a piu d'una cor-
sa, e a più d'un auriga; perchè Dionigi d'Ali-
carnasso ci dice, che le carrette aneli esse pri-
ma della corsa si facevano vedere schierate nella
pompa coi loro cavalli. Vi saranno stati dun-
que colle carrette i quattrocento cavalli , che
dovevano tirarle ; poiché ognuna ne aveva quat-
tro . Oltre a questi ve ne saranno stati cento al-
tri , giacche mi pare di dover credere, particolar-
mente dai bassirilievi circensi, che ogni carretta
avesse un cavallo sciolto , che col suo cavalcante
sul dorso l'accompagnasse nella corsa , o fosse que-
sto per incoraggirla, o fosse per ajutarla in un
bisogno. Ci volevano anche agitatori, cavalcan-
ti, cavalli, e carrette in riserva per le eventua-
lità. Nell' uno, e nell' altro caso, chi non vede
qual' enorme spesa era quella di dare i giuochi al
popolo romano ? Non avea torto Aproniano Aste-
rio, se dice (a) , che s'era rovinato nel dare gli spetta-
coli circensi. Questa era forse la più terribile fra le
spese , che portava seco d'ordinario la magistratura-
(a) Nella iscrizione, che mise nel Virgilio Mediceo dopo le Bu-
coliche, publicata con quel Virgilio dal Foggini nel 1741.,
dall' Einsio , dal Burmanno nel suo, Toni. 1. pag. ^xxxvi. , e
dal Muratori 2(o% Thes. insci. Toni. II. pag. 662. n. 2.

T Es spectateurs placés, comme il a étê dit ,
=-' et l'aire du Cirque débarrassée , la course de-
vait commencer . Son objet, comme nous l'avons
aussi marqué au commencement , était un défi
entre plusieurs auriges pour savoir lequel d'eux,
après sept tours rapidement faits autour de l'épi-
ne , arriverait le premier aux bornes qui étaient
vis-à-vis des carceres d'où ils étaient partis.
Dans cette vue tous les chars destinés à un
jeu, ayant déjà servi à la beauté de la pompe,
se rassemblaient certainement hors du Cirque, dans
un large espace derrière les carceres , pour y at-
tendre le signal. Chaque jeu étant composé de vingt
cinq courses ou reprises, et chacune d'elles étant
de vingt quatre chars , il est clair qu'il devait y
en avoir cent derrière les carceres , n'étant pas na-
turel que le même char servit à plus d'une course
et a plus d'un aurige ; car Denis d'Halicarnasse
nous dit que les chars aussi, avant la course, se
montraient, dans la pompe, ranges avec leurs
chevaux . Il y aura donc eu avec les chars les qua-
tre cens chevaux qui devaient les tirer , puisqu'on
en attelait quatre à chacun . Outre ceux-là il y
en aura encore eu cent autres, car il me semble
qu'on est forcé de croire, surtout d'après des bas-
,reliefs circenses , que chaque char avait un cheval
volant, qui, monté d'un piqueur, l'accompagnait
dans la course , soit pour l'encourager, soit pour
l'aider dans le besoin . Il y fallait encore des agi-
tateurs , des piqueurs , des chevaux et des chars
de reserve pour les casualités. Dans l'un et l'au-
tre cas quelle dépense énorme n'etait ce pas que cel-
le de donner des jeux au peuple romain ? Apro-
nianus Asterius n'avait pas tort de dire (a) qu'il
s'était ruiné en donnant des spectacles circen-
ses . C'était peut-être la plus terrible des dépenses
que la magistrature entraînât ordinairement après
Soi.
(a) Dans l'inscription quii mit dans le Virgile Medicéen après les Buco-
liques , publiée avec ce Virgile par Foggini en 1741., par Heinsius ,
par Burmanne dans le sien , Tom. 1. pag. xxxvi., et par Mura-
tori , Nov. Thes. inscr. Tom. II. pag. 662. n. 2.
 
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