CAPO VIII.
CHAPITRE VIII.
DEI GIUOCHI CIRCENSI IN PARTICOLARE,
E DELLA POMPA , CHE SI PREMET-
TEVA ALLA SOLENNITÀ' DI ESSI.
DEscritta la struttura de' Circhi, parlisi ora
de'giuochi, che in essi si rappresentava-
no, e che perciò furono chiamati circensi . Non
parlerò qui nè delle cacce, nè del pugillato, nè
d'altri esercizj praticati talvolta aneli essi nel Cir-
co ; perchè vi si rappresentavano piuttosto a ca-
gione dell' ampiezza del luogo, e del comodo
degli spettatori , che per esser fatto il Circo per
loro. I Circhi furono ideati per le corse de'ca-
valli ; ed a queste limitiamoci nel presente trat-
tato .
Celebravansi questi giuochi regolarmente in
certi giorni fissi dell' anno in commemorazione
d'alcune solennità , a un di presso come fassi
oggigiorno delle nostre feste. Da queste solen
nità traevano il loro nome i giuochi, e si chia-
mavano Apollinari i dedicati ad Apollo, Florali
i dedicati a Flora, Cereali quelli di Cerere , Sa-
turnali quelli di Saturno, Consuali quelli di Con-
so, Baccanali quelli di Bacco, ec. (a). Gli uni,
e gli altri erano più, o meno magnifici secondo
il rituale. V'erano quelli , che si davano una
volta ogni secolo ; e che perciò furono detti
i giuochi secolari. Augusto li celebrò l'anno di
Roma 737. , e Orazio per questi fece il piu
bell' inno, che sia mai stato fatto ad Apolline,
e che abbiamo ancora . Questi giuochi furono
i piò sfarzosi, e brillanti . Si stabilirono giuochi
ancora per il giorno natale degl' imperatori ;
altri ad ogni lustro, e si chiamarono voti quin-
quennali ; altri ad ogni due lustri, e furono
i decennali . Alle volte duravano varj giorni, e
massimamente i più solenni. Dal calendario di
Gn. Flavio publicato dal Grutero fé), si racco-
glie, che ai 14. di settembre, ed ai 14. di no-
vembre si provavano i cavalli : ed infatti ai 15.
dell' uno, e dell' altro mese v'erano successiva-
DES JEUX CIRCENSES EN PARTICULIER,
ET DE LA POMPE QU'ON ÉTALAIT
A' LEUR SOLENNITÉ .
A Près la description de la structure des Cir-
ques , se présente naturellement celle des jeux
qu'on y donnait et que ,par dérivation , on appellait
circenses . Je ne parlerai ici ni des chasses , ni du
pugillat , ni des autres exercices qii on voyait aussi
quelque fois dans le Cirque, et qu'on y représen-
tait , moins par la raison que le Cirque fut fait
pour eux, qu'à cause de l'étendue du lieu et de
la commodité des spectateurs . Les Cirques furent
faits pour les courses des chevaux, et c'est à ces
courses que nous nous renfermerons dans ce traité.
Ces jeux se célébraient régulièrement, à cer-
tains jours sixes de l'année, en commémoration de
quelque solennité, comme on fait à peu-près aujour-
d'hui de nos fêtes . Ils tiraient leur nom de cette solen-
nité ; on appellait Apollinaires , ceux dédiés à A-
pollon ; Floraux ceux dédiés à Flore ; Céréales ,
ceux de Cérès ; Saturnales , ceux de Saturne ; Con-
suales , ceux de Consus ; Baccanales , ceux de Bac-
chus, etc. (a) . Les uns et les autres étaient plus ou
moins magnifiques , suivant le rituel. Il y en avait
quon ne donnait qu'une fois tous les siècles , et
qu'on appellait, pour cette raison , les jeux sécu-
laires . Auguste les célébra l'an de Rome 737., et
ce fut à cette occasion qu'Horace fit à Apollon la
plus belle des hymnes qui lui ayent été adressées ,
et que nous avons encore . Ces jeux étaient les plus
magnifiques et les plus brillans. Outre les jeux ,
qu'on institua aussi pour le jour de la naissance
des empereurs, on en institua encore pour chaque
lustre , quon nomma vota quinquennalia , et d au-
tres , tous les deux lustres , qui furent appelles de-
cennalia. Quelque fois ces jeux , sur-tout les plus
solennes , duraient plusieurs jours. On voit dans
le calendrier de Gn. Flavius , publié par Gru-
terus (b), qu'on éprouvait les chevaux au 14. de
septembre, et au 14. de novembre ; et en esset.
(a) Vedasi il Bulengero cap. 7. sego.
(a) Voyez Boulenger , cap. 7. seqq.
CHAPITRE VIII.
DEI GIUOCHI CIRCENSI IN PARTICOLARE,
E DELLA POMPA , CHE SI PREMET-
TEVA ALLA SOLENNITÀ' DI ESSI.
DEscritta la struttura de' Circhi, parlisi ora
de'giuochi, che in essi si rappresentava-
no, e che perciò furono chiamati circensi . Non
parlerò qui nè delle cacce, nè del pugillato, nè
d'altri esercizj praticati talvolta aneli essi nel Cir-
co ; perchè vi si rappresentavano piuttosto a ca-
gione dell' ampiezza del luogo, e del comodo
degli spettatori , che per esser fatto il Circo per
loro. I Circhi furono ideati per le corse de'ca-
valli ; ed a queste limitiamoci nel presente trat-
tato .
Celebravansi questi giuochi regolarmente in
certi giorni fissi dell' anno in commemorazione
d'alcune solennità , a un di presso come fassi
oggigiorno delle nostre feste. Da queste solen
nità traevano il loro nome i giuochi, e si chia-
mavano Apollinari i dedicati ad Apollo, Florali
i dedicati a Flora, Cereali quelli di Cerere , Sa-
turnali quelli di Saturno, Consuali quelli di Con-
so, Baccanali quelli di Bacco, ec. (a). Gli uni,
e gli altri erano più, o meno magnifici secondo
il rituale. V'erano quelli , che si davano una
volta ogni secolo ; e che perciò furono detti
i giuochi secolari. Augusto li celebrò l'anno di
Roma 737. , e Orazio per questi fece il piu
bell' inno, che sia mai stato fatto ad Apolline,
e che abbiamo ancora . Questi giuochi furono
i piò sfarzosi, e brillanti . Si stabilirono giuochi
ancora per il giorno natale degl' imperatori ;
altri ad ogni lustro, e si chiamarono voti quin-
quennali ; altri ad ogni due lustri, e furono
i decennali . Alle volte duravano varj giorni, e
massimamente i più solenni. Dal calendario di
Gn. Flavio publicato dal Grutero fé), si racco-
glie, che ai 14. di settembre, ed ai 14. di no-
vembre si provavano i cavalli : ed infatti ai 15.
dell' uno, e dell' altro mese v'erano successiva-
DES JEUX CIRCENSES EN PARTICULIER,
ET DE LA POMPE QU'ON ÉTALAIT
A' LEUR SOLENNITÉ .
A Près la description de la structure des Cir-
ques , se présente naturellement celle des jeux
qu'on y donnait et que ,par dérivation , on appellait
circenses . Je ne parlerai ici ni des chasses , ni du
pugillat , ni des autres exercices qii on voyait aussi
quelque fois dans le Cirque, et qu'on y représen-
tait , moins par la raison que le Cirque fut fait
pour eux, qu'à cause de l'étendue du lieu et de
la commodité des spectateurs . Les Cirques furent
faits pour les courses des chevaux, et c'est à ces
courses que nous nous renfermerons dans ce traité.
Ces jeux se célébraient régulièrement, à cer-
tains jours sixes de l'année, en commémoration de
quelque solennité, comme on fait à peu-près aujour-
d'hui de nos fêtes . Ils tiraient leur nom de cette solen-
nité ; on appellait Apollinaires , ceux dédiés à A-
pollon ; Floraux ceux dédiés à Flore ; Céréales ,
ceux de Cérès ; Saturnales , ceux de Saturne ; Con-
suales , ceux de Consus ; Baccanales , ceux de Bac-
chus, etc. (a) . Les uns et les autres étaient plus ou
moins magnifiques , suivant le rituel. Il y en avait
quon ne donnait qu'une fois tous les siècles , et
qu'on appellait, pour cette raison , les jeux sécu-
laires . Auguste les célébra l'an de Rome 737., et
ce fut à cette occasion qu'Horace fit à Apollon la
plus belle des hymnes qui lui ayent été adressées ,
et que nous avons encore . Ces jeux étaient les plus
magnifiques et les plus brillans. Outre les jeux ,
qu'on institua aussi pour le jour de la naissance
des empereurs, on en institua encore pour chaque
lustre , quon nomma vota quinquennalia , et d au-
tres , tous les deux lustres , qui furent appelles de-
cennalia. Quelque fois ces jeux , sur-tout les plus
solennes , duraient plusieurs jours. On voit dans
le calendrier de Gn. Flavius , publié par Gru-
terus (b), qu'on éprouvait les chevaux au 14. de
septembre, et au 14. de novembre ; et en esset.
(a) Vedasi il Bulengero cap. 7. sego.
(a) Voyez Boulenger , cap. 7. seqq.