Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Hrsg.]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0030

DWork-Logo
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
lengero (a), procureremo di renderlo più a por-
tata d'ognuno, spogliandolo da ogni superssua
erudizione, ed aggiugnendo quanto crediamo ne-
cessario . In questa maniera metteremo sotto gli
occhi de' nostri leggitori la più bella forse delle
sunzioni, che abbia inventata la magnificenza
del popolo dominatore dell' universo . Ricordisi
però di grazia il lettore , che questo picciol trat-
tato non serve, che a rendere più intelligibile
la descrizione del Circo di Caracalla, che quasi
in intiero sussiste tuttavia fuori delle mura di
Roma; e che non è stato ancora, non saprei di-
re perchè , ben illustrato da veruno scrittore
d'antichità.

CAPO II.

DE' VARI CIRCHI DELL'ANTICA ROMA.
1 Giuochi circensi , de' quali io parlo , consiste-
vano da principio in una corsa di leggiere car-
rette a due rote , e a due , o più cavalli, le qua-
li facevano a gara a chi, dopo sette giri dentro
l'area del Circo, giungeva la prima a un dato
termine. Solevano correre sulla sponda del Te-
vere , accioccliè il pericolo rendesse lo spettaco-
lo più interessante . Certi termini , intorno ai
quali per legge del giuoco sul principio di que-
sta istituzione dovevano strettamente girar le
carrette , erano guerniti di molte spade, che in
essi piantate presentavano all' altezza dei cavalli
la punta. Un tanto rischio obligava gli aurighi
alla massima destrezza per evitarne, senza ritar-
dare il loro rapido giro, l'incontro pericoloso.
Questo pensiere , che ha l'aria assai militare , die-
de origine ad una singolare etimologia adottata
da Cassiodoro (3), e da Isidoro (c), cioè che
circenses nasca da circum enses. Derida , o ab-
bracci questa derivazione a suo talento il mio
lettore; a me pare, che circenses nasca più na-
turalmente da Circus, e questo dalla figura de-
gli stessi luoghi del giuoco , perchè d'ogn' in-
torno erano circondati da muri.
(4) De Circo Romano , ludisque circcnsibus liber. Inter Opera omnia
Lugd. 1621. Tomo II. sol.
(b) Variar, lib. 3. cap. 51.
(c) Orig. lib. 18. cap. 27., Servio ad Virg. Georg, lib. 3. v. 18.
e 180. Aen. lib. 8. v. 636.

ger (a) nous tacherons néanmoins de le mettre plus
à la portée de tout le monde, en le dépouillant de
toute érudition superflue , et en y ajoutant tout ce
que nous y croirons nécessaire. C'est ainsi que
nous exposerons aux yeux des lecteurs la plus belle
cérémonie , peut-être , qu'ait inventée la magnificen-
ce du peuple dominateur de l'univers. Nous les pri-
ons en même tems de se rappeller , que ce petit
traité n'a pour but que de rendre plus intelligible
la description du Cirque de Caracalla , qui subsi-
ste encore presque dans tout son entier hors des
murailles de Rome , et qui, je ne sais trop pour-
quoi, ria encore été bien débrouillé par aucun au-
teur d'antiquité,
CHAPITRE II.
DES DIVERS CIRQUES DE L'ANCIENNE ROME.
T ES jeux circenses , dont je parle , ne furent
d'abord qu'une course de chariots légers, à
deux roues , tirés par deux ou plusieurs chevaux .
Après avoir fait sept tours , sur l'arène du Cirque ,
les uns à Eenvi des autres, c'était ensuite à qui
arriverait le premier au terme marqué. On courait
ordinairement sur le bord du Tibre , pourque le
péril rendit le spectacle plus intéressant. Dès le
commencement de l'institution de ces jeux il y eut
des loix qui obligeaient les chariots de tourner tout
près de quelques termes garnis de plusieurs épées,'
dont la pointe se présentait à la hauteur des che- 1
vaux . Un si grand danger exigeait , dans leurs
conducteurs, l'adresse la plus consommée pour en
éviter la fatale rencontre sans retarder leur rapidité
circulaire . Cette pensée , qui a un air tout-à-fait
guerrier , a donné lieu à une singulière etimologie,
adoptée par Cassiodore (b) et par Isidore (c) , c'est-
à-dire , que circenses vient de circum enses.
Mon lecteur peut à son gré se moquer de cette dé-
rivation, ou l'adopter ; pour moi je crois que cir-
censes dérive plus naturellement de Circus , à cau-
se de la figure des lieux mêmes du jeu , qui étaient
par tout entourés de murs.
(a) De Circo Romano, ludisque circensibus liber. Inter Opera
omnia Lugd. 1621. Tomo II. fol.
(b) Variar, lib. 3. cap. 51.
(c) Orig. lib. 18. cap. 27., Servies ad Virgil. Georg. lib. 3. v. 1#.
et 180, Aeri, lib. 8. v. 636.
 
Annotationen