do volle dare mogli Sabine alle sue genti; ed
"ò^unbe espressamente, che i Toscani vennero
a suonare, e a danzare a questa traditrice festa.
Graziosamente aggiunge, che quei primi plausi ;
romani furono un poco più sinceri, che non
erano divenuti a' suoi giorni, ne' quali, come ai
nostri, s'udivano ne teatri applausi comprati, e
di concerto.
Di tre specie erano i giuochi, o siano i lu- !
di. I primi erano scenici , o teatrali; e consiste-
vano, come oggi, a rappresentare sul teatro co-
medie, canti, suoni, balli ; e tutti questi alla
foggia toscana.
Anfiteatrali erano i secondi ; e si riducevano
a combattimenti gladiatorj tra uomini , ed uomi
ni ; o tra uomini , e fiere . Di questo feroce spet-
tacolo , come pure dei teatrali, si è parlato da
tanti autori, che stimo superssuo l'arrestarmici ;
tanto più, che in questo libro non si parlerà
ne di teatri, nè d'anfiteatri, ma solamente di
Circhi. Basterà il rissettere , che tanto i giuochi
teatrali, quanto gli anfiteatrali si celebravano ad
onore degli dei , e per placare le ombre dei mor-
ti; e che dall'Etruria vennero questi pure in Ro-
ma. In fatti per rapporto agli anfiteatrali, gran
parte delle urne sepolcrali etrusche, che andia-
mo disotterrando , ci mostrano ancora combatti-
menti gladiatorj per rammentarci la loro origine.
I giuochi circensi formano la terza specie;
ed erano, come dice Tertulliano , nel loro appa-
rato i più ricchi, e i più pomposi . Consisteva-
no essi in corse di cavalli precedute da varj sa-
grifizj, nel portarsi in giro le immagini degli
dei, e nel vedere schierato il fiore della magistra
tura romana, che v'interveniva. Concorreva a
questo brillante spettacolo tutto il popolo ro-
mano, e specialmente la più elegante gioventù,
e le più belle fanciulle, le quali, come dice lo
stesso Ovidio (a), a guisa di lunghi stuoli di for-
uniche , andavano parte per vedere, e parte per
essere vedute. Di tutte queste cose parleremo
nel nostro libro ; e benché l'argomento sia stato
trattato dottamente dal Panvinio (b), e dal Bu-
fa) Loc. cit. v. 93. seqq.
(b) De ludis circensìbus libri duo, cum notis Joctì. Arsoli, et
«dditarn. I{ic. Tinelli . Tatavii 164.1. sol.
donner à ses compagnons des Salines pour fem^
mes ; nous apprenant positivement , que des To-
scans vinrent jouer des instrumens et danser à
cette fête perfide ., Il ajoute ensuite fort plaisam-
ment que ces premiers applaudissemens des Ro-
mains furent un peu plus sincères que de son tems
où , comme aujourd'hui, on n'entendait dans les spe-
ctacles que des applaudi ssemens concertés et payés .
Les jeux étaient de trois sortes . Les premiers
scéniques , ou théatriques , consistaient , com-
me aujourd' hui, à jouer la comédie et des in-
strumens , à chanter, à danser sur le téatre ; le
tout a la manière des Toscans .
Les seconds , amphitèâtriques , se réduisaient a
des combats gladiatoriens , d'homme à homme , et
entre des hommes et des bêtes féroces . Tant d'au-
teurs ont parlé de ce barbare spectacle , ainsi que
du tèâtrique , que je croirais d'autant plus inutile
de né y arrêter , qu'il ne sera question dans ce livre
que des Cirques , et point du tout des téâtres ni des
amphithéâtres . Il suffira de réfléchir que les jeux ,
tant tèâtfiques , qu'amphitèâtriques , se célébraient
à l'honneur des dieux, et pour appaiser les ombres
des morts , et qu'ils vinrent aussi de l'Etrurie à Ro-
me. En esset, relativement aux amphitèâtriques, une
giande partie des urnes sépulcrales étrusques , qu'on
déterre tous lesjours , nous présentent aussi des com-
bats gladiatoriens qui nous rappellent leur origine.
Les jeux circenses , qui forment la troisième
sorte , étaient , dans leur appareil, ainsi que le
dit Tertullien , les plus brillans et les plus pom-
peux de tous. Ils étaient composés de courses de
chevaux , précédées de divers sacrifices . On y por-
tait les images des dieux tout au tour, ou l'on
voyait rangée l'élite de la magistrature romain
ne. Tout le peuple romain accourait en foule a
ce magnifique spectacle , surtout l'élégante jeunes-
se et les plus belles filles, qui , suivant Ovide (a),
y allaient comme de longues files de four-
mis, en partie pour voir, et en partie pour
être vues . Nous parlerons de toutes ces choses
dans ce livre ; et , quoique ce sujet ait été docte-
ment traité par Panvituus (b) et par Boulen-
(a) Endroit cit. v. 93. et suiv.
(b) De ludis circensibus libri duo, cum notis Joann. Argoli , et
additam. Nie. Pinelli. Patavii 1642. fol.
"ò^unbe espressamente, che i Toscani vennero
a suonare, e a danzare a questa traditrice festa.
Graziosamente aggiunge, che quei primi plausi ;
romani furono un poco più sinceri, che non
erano divenuti a' suoi giorni, ne' quali, come ai
nostri, s'udivano ne teatri applausi comprati, e
di concerto.
Di tre specie erano i giuochi, o siano i lu- !
di. I primi erano scenici , o teatrali; e consiste-
vano, come oggi, a rappresentare sul teatro co-
medie, canti, suoni, balli ; e tutti questi alla
foggia toscana.
Anfiteatrali erano i secondi ; e si riducevano
a combattimenti gladiatorj tra uomini , ed uomi
ni ; o tra uomini , e fiere . Di questo feroce spet-
tacolo , come pure dei teatrali, si è parlato da
tanti autori, che stimo superssuo l'arrestarmici ;
tanto più, che in questo libro non si parlerà
ne di teatri, nè d'anfiteatri, ma solamente di
Circhi. Basterà il rissettere , che tanto i giuochi
teatrali, quanto gli anfiteatrali si celebravano ad
onore degli dei , e per placare le ombre dei mor-
ti; e che dall'Etruria vennero questi pure in Ro-
ma. In fatti per rapporto agli anfiteatrali, gran
parte delle urne sepolcrali etrusche, che andia-
mo disotterrando , ci mostrano ancora combatti-
menti gladiatorj per rammentarci la loro origine.
I giuochi circensi formano la terza specie;
ed erano, come dice Tertulliano , nel loro appa-
rato i più ricchi, e i più pomposi . Consisteva-
no essi in corse di cavalli precedute da varj sa-
grifizj, nel portarsi in giro le immagini degli
dei, e nel vedere schierato il fiore della magistra
tura romana, che v'interveniva. Concorreva a
questo brillante spettacolo tutto il popolo ro-
mano, e specialmente la più elegante gioventù,
e le più belle fanciulle, le quali, come dice lo
stesso Ovidio (a), a guisa di lunghi stuoli di for-
uniche , andavano parte per vedere, e parte per
essere vedute. Di tutte queste cose parleremo
nel nostro libro ; e benché l'argomento sia stato
trattato dottamente dal Panvinio (b), e dal Bu-
fa) Loc. cit. v. 93. seqq.
(b) De ludis circensìbus libri duo, cum notis Joctì. Arsoli, et
«dditarn. I{ic. Tinelli . Tatavii 164.1. sol.
donner à ses compagnons des Salines pour fem^
mes ; nous apprenant positivement , que des To-
scans vinrent jouer des instrumens et danser à
cette fête perfide ., Il ajoute ensuite fort plaisam-
ment que ces premiers applaudissemens des Ro-
mains furent un peu plus sincères que de son tems
où , comme aujourd'hui, on n'entendait dans les spe-
ctacles que des applaudi ssemens concertés et payés .
Les jeux étaient de trois sortes . Les premiers
scéniques , ou théatriques , consistaient , com-
me aujourd' hui, à jouer la comédie et des in-
strumens , à chanter, à danser sur le téatre ; le
tout a la manière des Toscans .
Les seconds , amphitèâtriques , se réduisaient a
des combats gladiatoriens , d'homme à homme , et
entre des hommes et des bêtes féroces . Tant d'au-
teurs ont parlé de ce barbare spectacle , ainsi que
du tèâtrique , que je croirais d'autant plus inutile
de né y arrêter , qu'il ne sera question dans ce livre
que des Cirques , et point du tout des téâtres ni des
amphithéâtres . Il suffira de réfléchir que les jeux ,
tant tèâtfiques , qu'amphitèâtriques , se célébraient
à l'honneur des dieux, et pour appaiser les ombres
des morts , et qu'ils vinrent aussi de l'Etrurie à Ro-
me. En esset, relativement aux amphitèâtriques, une
giande partie des urnes sépulcrales étrusques , qu'on
déterre tous lesjours , nous présentent aussi des com-
bats gladiatoriens qui nous rappellent leur origine.
Les jeux circenses , qui forment la troisième
sorte , étaient , dans leur appareil, ainsi que le
dit Tertullien , les plus brillans et les plus pom-
peux de tous. Ils étaient composés de courses de
chevaux , précédées de divers sacrifices . On y por-
tait les images des dieux tout au tour, ou l'on
voyait rangée l'élite de la magistrature romain
ne. Tout le peuple romain accourait en foule a
ce magnifique spectacle , surtout l'élégante jeunes-
se et les plus belles filles, qui , suivant Ovide (a),
y allaient comme de longues files de four-
mis, en partie pour voir, et en partie pour
être vues . Nous parlerons de toutes ces choses
dans ce livre ; et , quoique ce sujet ait été docte-
ment traité par Panvituus (b) et par Boulen-
(a) Endroit cit. v. 93. et suiv.
(b) De ludis circensibus libri duo, cum notis Joann. Argoli , et
additam. Nie. Pinelli. Patavii 1642. fol.