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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Hrsg.]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0061

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^ XXXV )%

il giro dello steccato, e finite le sunzioni sa-
cre, per le quali entrava nei giuochi.
L'arco di mezzo delle carceri serviva aneli
esso per una delle principali porte. Per questo
avevano ingresso nello spazio i consoli, e que',
magistrati , che presiedevano allo spettacolo . Di
esso si parlerà nel capo seguente , ove si descri-
verà l'oppido, di cui esso è parte .
La quinta porta, se pure non ve riera più
d'una, chiamavasi libitinaria. Stava ad un lato
del Circo, e quasi nascosta sotto il podio, ei
sedili; e serviva a portar fuori i cadaveri di co-
loro , che perivano in tali pericolosi giuochi (a).
Era rito rigorosissimo nell' antichità, che i mor-
ti non passassero mai per le porte, che serviva-
no ai vivi, per evitare il funesto augurio. Si-
mile superstizione ha durato quasi fino ai nostri
secoli in alcune città della Toscana. Si vedono
ancora case antiche con due porte, una delle
quali , raccontano gli antiquarj d oggidì, ei fi-
lopatrj, che non si apriva, che all' occasione
de'mortorj. Chiamavasi ancora porta sandapila-
ria da sandapila , che era la bara , su cui por-
tavansi i cadaveri delle persone plebee. Ma il
fin qui detto basti sui lati del Circo . Parlisi ora
dell' oppido.
CAPO VI.
DELL' OPPIDO.

L'Estremità del Circo , la quale era in fac-
cia alla porta lunata , ed era compresa fra
i due lati più lunghi dell' edifizio, chiamavasi
oppido . Era l'oppido una serie di tredici archi uni-
ti di fronte, e contigui, ma non tra loro comu-
nicanti . Alle due estremità di questa serie sor.
geano due torri, una cioè per parte , le quali
(d) Nel Circo di Caracolla questa porta é veramente una, e ta-
le, quale la descrive l'Autore, come può vedersi nella Tavo-
la I. L' altra porta supposta da taluni, e chiamata sanati-
varia, con parola barbara, è già stata sbandita dal Masfei
degli ^ns. lìb. 2. cap. 7. il quale fa osservare , che quella
parola è nata dalla falsa lezione di sandapilaria. Molto mag-
gior errore sarebbe il voler collocare queste due porte ove
sono le due porte lateralmente alle carceri , segnate nella ci-
tata Tavola lett. H H, mentovate poco prima dall' Autore.


après la fa des fonctions sacrées pour les quelles
elle entrait dans les jeux .
L'arc du milieu des postes servait aussi pour
l'une des principales portes , et c'était par là qu'en-
traient, dans 1' espace , les consuls et les magi-
strats qui présidaient au spectacle . On parlera
de cet arc au chapitre suivant où l'on décrira l'op-
pide dont elle fait partie .
La cinquième porte , si cependant il n'y en
avait qu'une, s'appellait libitinaria, et se trou-
vait a l'un des côtés du Cirque , presque cachée
sous le podium et les sièges , servant pour empor-
ter les cadavres de ceux qui périssaient dans ces
jeux périlleux (a). C'était un rit très-rigoureux ,
dans l'antiquité , que les morts ne passassent ja-
mais par les portes qui servaient aux vivans, et
cela pour éviter un mauvais augure. Cette supersti-
tion a presque duré jusque dans nos siècles , en quel-
ques villes de la Toscane. On voit encore des mai-
sons antiques à deux portes dont lune ne s'ouvrait
qu'à l'occasion des funérailles, suivant les antiquai-
res et les philopatres d'aujourd' hui. On l'appel-
lait aussi porte sandapilaria, de sandapila qui était le
cercueil sur lequel on portait les cadavres des per-
sonnes plébéiennes. On n'en dira pas davantage sur
les côtés du Cirque ; nous allons parler de l'oppide.
CHAPITRE EL
DE L' OP P IDE.



I r 'Extrémité du Cirque, qui était en face de la
demi-lune, et qui était comprise entre les deux
plus longs côtés de l'édifice , s'appellait l'oppide ; qui
était une suite de treize arcades jointes de front
et contiguës , mais sans aucune communication enté
elles . A chaque extrémité s'élevait une tour qui,
par sa hauteur, surpassait et dominait tout l'édi-
(a) Dans le Cirque de Caracalla , cette porte est véritablement unique ,
telle que l' Tuteur la décrit, comme on peut le voir dans la
planche 1. L'autre porte que quelque-uns ont supposée , sous le nom
barbare de sanavivaria , a déjà étê bannie par Maffei , degli Ansic
lib. 2. cap. 7. en faisant observer que ce mot est venu de la
sausse leçon de sandapilaria. Ce serait une erreur beaucoup plus
grande, de vouloir placer ces deux portes où sont les deux por-
tes latéralement aux carceres, marquées dans la planche citée
lett. H H, dont l'Auteur vient de saire mention .


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