Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Editor]: Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata (Roma, 1789)

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^ V^
11 primo Circo chiuso , che si edificasse in
Roma, fu opera di Tarquinio Prisco , principe ,
che ebbe lo spirito edificatorio, e grande, por-
tato probabilmente a Roma dall' Etruria sua pa-
tria (a) . Inalzollo egli nella Valle Murcia fra il col-
le Aventino, e il Palatino. Col tratto del tem-
po fu chiamato il Circo Massimo, perchè se ne
edificarono in Roma dappoi de minori , cioè
non capaci di tanti spettatori . Questo Circo non
bastò più alla cresciuta popolazione di Roma.
Giulio Cesare credette dover dedicare al popolo
romano, ed alla religione, di cui era divenuto
capo, un Circo proporzionato al bisogno; ma
in vece di farlo nuovo , credette meglio accre-
scere quello di Tarquinio fé).
Augusto suo successore , il quale, malgrado
la sua affettata dipendenza dal senato , comincia-
va a riguardare la gran Roma per cosa sua,
anch' egli rifabricò questo Circo, ornandolo di
marmi in occasione, che andava rimodernando
la sua capitale (c) • Bella descrizione ce ne ha
lasciata un dotto greco, che vi sarà stato tante
volte a vedervi le corse, e che era uomo di fi-
nissimo discernimento; voglio dire il già men-
tovato Dionigi d'Alicarnasso. Egli dice (d), che
al suo tempo il Circo Massimo era circondato
da gran porticato ; che avea molte scale artifi-
ciosamente distribuite perchè non nascesse con-
fusione fra quelli , che entravano, ed usciva-
no; e finalmente , che conteneva cento cinquan-
ta mila spettatori .
Tanta magnificenza non bastò ai successori
d'Augusto; perchè Tiberio, Caligola, Claudio,
e Nerone vi fecero anch' essi varj accrescimenti .
Ai tempi di Plinio (e) il Circo Massimo era cre-
sciuto fino a poter contenere duecento sessanta
mila spettatori. Quegli però, che più d'ogn al-
tro lo accrebbe, fu Trajano , perchè a' suoi tem-
pi la popolazione di Roma era giunta forse al
massimo suo aumento (f). L'iscrizione , che
(4) Ho parlato a lungo delle di lui fabriche in Roma nel Tom. III.
della Storia delle arti del dis. del l^ink. pag. 490. seg.
(b) Plin. Hist. riat. lib. 36. cap. 15., Sveton. in Jul. Caes. cap. 39.
(c) Cassiod. Far. lib. 3. epist. 51.
(d) ^ntiq. l{om. lib. 3. cap. 68. pag. 192. edit. Oxon. 1704.
(e) Loc. cit.
(/ ) Plinio nel Panegirico cap. „. : Hinc immensum latus Circi tem^

Le premier Cirque clos , qu on bâtit à Ro-
me , fut l'ouvrage de Tarquin Priscus , prince qui
eut un genie édificateur et grand, que probable-
ment il amena à Rome de l'Etrurie sa patrie (a).
Il fut construit dans la Valle Murcia, entre le
mont Aventin et le mont Palatin. On l'appel-
la dans la suite le Cirque Maxime , relativement
à la petitesse des autres , qui vinrent après , in-
capables de contenir autant de spectateurs que ce-
lui-là. Ce Cirque ne sussisant plus à la grande
population de Rome, Jules César crut devoir dé-
dier au peuple romain et ci la religion, dont il
était devenu le chef, un Cirque proportionné au
besoin ; mais, au lieu d'en faire un neuf, il aima
mieux aggrandir celui de Tarquin (b).
Auguste , son successeur , qui , malgré sa
dépendance affectée du sénat , commençait à re-
garder Rome comme lui appartenante , rebâtit aus-
si ce Cirque qu'il orna de marbres, en même
temps qu'il renouvellait sa capitale (c). Nous
en avons une belle description d' un savant
grec, qui y aura été souvent voir les courses,
et qui était un homme d'un très-sin discerne-
ment , je veux dire Denis d' Halicarnasse ,
dont j'ai déjà parlé . De son tems, dit-il (d),
le Cirque Maxime était entouré d'un grand por-
tique , ajoutant qu'il y avait plusieurs escaliers
si bien distribués qu'il n'arrivait jamais aucune
confusion entre ceux qui entraient et ceux qui sor-
taient, et enfin qu'il contenait cent cinquante mil-
le spectateurs .
Cette grande magnisicence ne suffit cependant
pas aux successeurs d'Auguste ; puisque Tibère ,
Caligula , Claude , et Neron y firent aussi plu-
sieurs augmentations . Du tems de Pline (e) le Cir-
que Maxime avait été augmenté jusqu'à pouvoir
contenir deux cens soixante mille spectateurs .
Mais celui, qui l'augmenta le plus de tous , fut
Trajan ; car alors la population de Rome était
peut-être parvenue à son plus haut degré (f). L'in-
(a) sai parlé au long de ses édisices à Qome, dans le Tom. III.
de la Storia delle arti del dis. del Wink. pag. 490 suiv.
(b) Plin. Hist. nat. lib. 36. cap. 15.,Suetone in Jul. Caes. cap. 39.
(c) Cassiod, Var. lib. 3. epist. 51.
(d) Antiq. Rom. lib. 3. cap.63. pag. 192. edit. Oxon. 1704.
(e) Endroit cité.
(f) "Pline dans le Panegirique cap. 51.: Hinc immensum latus Circi
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