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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Editor]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0087

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^(LXI)^
Quelle cento carrette erano divise in quattro
fazioni , distinte dai colori , coi quali erano dipin-
te. V'erano le bianche , le rosse , le prasine, o sia
verde chiaro, e le venete, o sia ceruleo marino;
in modo , che ve n'erano venticinque per ciascun
colore (a). Ogni carretta avrà avuto il nome, e
quello probabilmente del suo agitatore . Le dodici
carceri, o sieno le poste, saranno state distinte
anch' esse col loro numero , come già dicemmo .
Ad ogni corsa , o sia mandata, tiravasi pri-
ma a sorte da un urna il nome di quattro car-
rette, o sia di quattro agitatori, uno per colo-
re; e tiravasi ugualmente il numero della car-
cere, che a lui assegnavasi. Non si voleva, che
ci fosse tra di loro verun lamento di predile-
zione fé). Li quattro agitatori estratti dall' urna,
e chiamati a nome, andavano colla loro quadriga
a collocarsi ciascheduno nella carcere toccatagli
in sorte, per aspettarvi l'istante della corsa: ed
entravano per la parte posteriore ; giacche l'an-
teriore , che metteva nel Circo , era chiusa con
un cancello bivalve di legno. Dalla larghezza,
che ho misurata nelle carceri del Circo di Ca-
racolla, delle quali ho fatto scoprire i fonda-
menti , ho veduto , che erano precisamente capaci
di cinque cavalli di fronte, e non più: dal che
sospetto , che oltre i quattro della quadriga, o
sia carretta, stesse con lei a sianco ad aspettare
ristante della corsa anche il cavallo sciolto, che
l'accompagnava.
Le carrette da principio non ebbero che due
cavalli, e chiamaronsi bighe. A questi se ne
aggiunse un terzo, che chiamossi il cavallo fu-
nario (c), perchè era legato alla biga con una
fune ; ai giorni nostri si direbbe bilancino . Fi-
nalmente si aggiunsero due cavalli funarj, e la
carretta diventò una quadriga . Questa fu la
maniera di correre la più ordinaria (d) . Non si
contentarono di questo i direttori de' giuochi,
° gli agitatori. Si aggiunse talvolta ancora a cia-
scheduna carretta un quinto cavallo sciolto , che
(a) Ved. il Bulengero cap. 48.
(b) Simmaco Epist. lib. 10. ep. 21., Sidon. Apolli Carm. ad Con-
sent. v. 315. e segg.
(c) Vedasi il Bulengero cap. 57.
(d) Dionis. d'Alicarn. lib. 7, in sine .

Ces cent chars étaient divisés en quatre fa-
ctions distinguées par quatre couleurs dissérentes ,
les blanches, les rouges , les prasines ou vertes ,
et les venetes ou apurées ; de manière qu'il y en
avait vingt cinq sous chaque couleur (a) . Chaque
char aura eu son nom et vraisemblablement celui
de son agitateur ; les dou^e carceres ou postes
auront été distinguées par des numéros comme
nous l'avons déjà dit.
A chaque course ou reprise on tirait au sort ,
dans une urne, le nom de quatre chars ou de qua-
tre agitateurs , un de chaque couleur , et l'on tirait
pareillement le numero des carceres qu'on lut assi-
gnait; on ne voulait pas qu'il y eût entr'eux la
moindre plainte de prédilection (b). Les quatre
agitateurs , sortis de l'urne et appelles par leur
nom, allaient avec leur quadrige se placer chacun
dans la carcere que le sort lui avait donnée pour
y attendre l'instant de la course. Ils y entraient
par la partie postérieure , puisque l'antérieure ,
qui mettait dans le Cirque, était fermée par une
grille de bais à deux battans . De la largeur que
j'ai mesurée dans les carceres du Cirque de Ca-
racalla , dont j'ai fait découvrir les fondemens , j'ai
vu qu'elles pouvaient contenir cinq chevaux de
front et pas devantage ; ce qui me fait soupçonner
que, outre les quatre chevaux de la quadrige ou
char, le cheval volant, qui l'accompagnait , at-
tendait aussi , à coté d'elle , l'instant de la
course .
Les chars n'eurent d'abord que deux chevaux ,
et on les appella bigues. On en ajouta ensuite à
ceux-ci un troisième qu'on appella le cheval fu-
naire (c) , parce qu'il était attelé à la bigue par
une fune ou corde ; nous l'appellerions aujour-
d'hui , bricolier . Enfin on ajouta deux chevaux
funaires , et le char devint ainsi une quadrige ; ce
qui fut la manière de courir la plus ordinaire (d).
Les directeurs des jeux ou les agitateurs ne s'en
tinrent pas là. Quelquefois on ajouta encore , à
chaque char, un cinquième cheval qui, monté par
(a) t'oyez Boulanger, cap. 48.
(b) Symmachus , Epist, lib. 10. ep, 21., Sidon. ^poll,, Carni, ad
Consent, v. 315. et seqq.
(ç) Voyez Boulenger , çap. 57.
(d) Dionys. Halicarn. , lib. 7. in fine.
s
 
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