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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Hrsg.]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0088
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montato da un cavalcante accompagnavalo ne
sette giri. Nell ' iscrizione citata di Diocle, è
fatta menzione di sei, e sette cavalli di fronte;
anzi di quest ultimo numero si dice : numquam
ante hoc numero equorum spoetato certaminé. In
quel caso bisogna, che le corse cominciassero
esternamente dalle carceri ; perche queste non
erano larghe abbastanza per tanta estensione.
Simili corse erano sfide personali degli aurighi
più eminenti ; poiché i giuochi regolari si fa-
cevano a quattro cavalli per carretta. Giacche
l'iscrizione dice , che tanto numero di cavalli
non era mai stato veduto prima di Diocle, bi-
sogna accordare, che vennero alla moda ai tem-
pi di Antonino Pio, ai quali agitava Diocle.
La prima sua corsa, di cui ivi si faccia menzio-
ne, è dell'anno di Roma 874.
Ma prima di vederli in corsa, dicasi qui
com' era la carretta , come i cavalli, e come
l'agitatore . La carretta era composta di due so-
le rote non molto alte, ed era leggerissima.
Non avea che un fondo , o sia palco di tavolet-
te, di figura lunata, e bislunga, che era posto
quasi in bilico sopra l'asse. La parte curva di
questo palco, la quale guardava il davanti , era
guarnita d'un parapetto poco più alto della meta
della gamba dell' agitatore , il qual parapetto dimi-
nuendo dai lati d'altezza , andava a finire insensibil-
mente , ove finivano i fianchi della carretta . Mon-
tava sopra di lei facilmente l'auriga per la parte po-
steriore , la quale senza parapetto tanto accostavasi
al suolo , quanto alzavasi il timone, per essere at-
taccato all'altezza del petto dei cavalli . Nulla di più
saprei dire della carretta, se non che dai bassirilievi
non pare , che fosse molto ornata di sculture (a).
I cavalli destinati alle corse circensi non ser-
vivano ad altri usi, affinchè non si guastassero.
Vi sono leggi su questo assai precise nel Codice
Teodosiano fé). V'erano alimentatori di questi
corsieri , i quali si chiamavano conditores gregis ,
@ Quella in marmo più grande del vero, esistente nel Museo
Pio-Clementino, è ornata dentro, e fuori di molte, e belle seul,
ture a bassorilievo, rappresentanti frondi di lauro , ed altre
con varj fiori, e frutti a modo di arabesco. Noi la diamo nel-
la vignetta del frontespizio.
(b) Lib. 15. tit. 5. leg. 3. de Spect. , tit. 7. leg. 6. de Scaen. ,tìt. 10.
leg. 2. de Equis curul.

un piqueur , l'accompagnait dans les sept tours . Il
est fait mention sur 1 inscription déjà citée de Dio-
clés, de six et sept chevaux de front . Il dit mê-
me de ce dernier nombre : numquam ante hoc nu-
mero equorum spectato certamine . Dans ce cas
il fallait que les courses commençassent hors des
carceres , parce qu' elles n'étaient pas asse^ larges
pour tant d'étendue . De semblables courses étaient
des défis personnels des auriges les plus distingués;
car les jeux réguliers ne se donnaient qu'à quatre
chevaux par char. Puisque l'inscription porte qua-
vant Dioclés , on riavait jamais vu un si grand
nombre de chevaux, il faut bien convenir qu'ils
devinrent à la mode du tems d'Antonin le Pieux,
où Dioclès agitait. La pre'mie're de ses courses,
dont on y fasse mention , est de l'an de Ro-
me 874.
Mais avant que de les voir en courses , expli-
quons ce que c'était que le char , les chevaux et l'agi-
tateur . Le char , fort léger , n'était composé que de
deux roues asse^ basses . Son fonds ou plancher de
planches , formant un croissant bislong, était pres-
que en équilibre sur l'essieu. La partie courbe de
ce plancher, qui regardait le devant , était garnie
d'un parapet qui était un peu plus haut que le mi-
jambe de l'agitateur et qui allait , en diminuant
de hauteur sur les cotes , finir insensiblement où
finissaient les flancs du char . L'aurige y montait
facilement par la partie postérieure laquelle , sans
parapet, s'approchait autant de terre que s'en
éloignait le timon qui était fixé à la hauteur du
poitrail des chevaux . Voilà tout ce que je saurais
dire sur le char , paraissant d'ailleurs , par les
bas-reliess, qu'il n'était pas beaucoup orné de scul-
ptures (a).
Les chevaux destinés aux courses circenses ne
servaient uniquement qu'à cet usage, afin qu'ils
ne se gâtassent pas . Le Code Théodosien contient
là-dessus de lois très précises (b). Ces coursiers
avaient des alimentateurs qu on nommait condi-

(a) Celui qui est en marbre, plus grami que l'ordinaire , dans le Muséum
Tie-Clementin, est orné en dedans et en dehors d'un grand nombre
de belles sculptures en bas-relies representans des seuilles de laurier
et d'autres seuilles dissérentes avec plusieurs sruits et sseurs en
arabesque . Il est représenté dans la vignette du srontispice .
(b) Lib. 15. tit. 5. leg. 3. de Spect, ,tit. 7. leg. 6. de Scaen. , tit, 10.
leg. 2. de Equis curul.
 
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