LIEUX BE J'KOVEIUNCE DES TEHHES-CUTES.
Il semble de prime-abord qu'on devrait Irouver des
terres-cuites partout où la civilisation grecque avait péné-
tré par sa religion, par ses colonies, par sa langue, par ses
arts, par ses philosophes, par ses professeurs. Le poly-
théisme, celui de Rome surtout, ne s'opposait pas à l'in-
troduction des dieux étrangers, elle aidait même à leur
complète naturalisation. Les cultes mystérieux devaient
naturellement accompagner les pratiques officielles et po-
pulaires, et recruter leurs adeptes sans empêchement,
puisqu'il ne paraît pas que les pouvoirs publics se soienl
jamais alarmés de les voir garder leur secret avec un soin
jaloux.
Cependant les faits ne donnent pas raison à une si plau-
sible hypothèse, et bien rares sont encore les localités qui
ont fourni les terres-cuites. Il faut mettre au premier rang
les provinces de laPouilleetdelaLucanie,danslesuddela
péninsule italique, qui faisaient partie delà Grande-Grèce.
Colonisées de bonne heure parles Hellènes, incessamment
Il semble de prime-abord qu'on devrait Irouver des
terres-cuites partout où la civilisation grecque avait péné-
tré par sa religion, par ses colonies, par sa langue, par ses
arts, par ses philosophes, par ses professeurs. Le poly-
théisme, celui de Rome surtout, ne s'opposait pas à l'in-
troduction des dieux étrangers, elle aidait même à leur
complète naturalisation. Les cultes mystérieux devaient
naturellement accompagner les pratiques officielles et po-
pulaires, et recruter leurs adeptes sans empêchement,
puisqu'il ne paraît pas que les pouvoirs publics se soienl
jamais alarmés de les voir garder leur secret avec un soin
jaloux.
Cependant les faits ne donnent pas raison à une si plau-
sible hypothèse, et bien rares sont encore les localités qui
ont fourni les terres-cuites. Il faut mettre au premier rang
les provinces de laPouilleetdelaLucanie,danslesuddela
péninsule italique, qui faisaient partie delà Grande-Grèce.
Colonisées de bonne heure parles Hellènes, incessamment