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les deux obliques. Presque toutes les sensations de la
vue sont des effets de ces deux éléments combinés. En
parlant de mouvements réflexes des sens, on doit com-
prendre par ce mot, mieux adapté que celui d'automa-
tiques, la notion d'une action circulaire où l'on peut
distinguer une stimulation externe ou périphérique,
portée par les nerfs afférents à un centre ganglion-
naire et produisant, en manière de réponse, cer-
tains mouvements. Le tressaillement, la crispation de
la physionomie, observés chez les jeunes aveugles,
sont des effets de ces actions réflexes ; effets pro-
prement dits de la diffusion émotionnelle ou de l'im-
pression des sentiments. Tout état de conscience
s'accompagne d'une onde d'effets qui s'étend au loin,
d'effets musculaires et organiques qui sont plus forts
quand le sentiment est plus intense; et le nerf facial,
qu'on appelle le nerf delà physionomie, est le mieux
doué pour indiquer l'état d'esprit pendant qu'une pas-
sion sévit. Ch. Bell (Anatomy of Expression) a dé-
montré que dans les émotions agréables les sourcils
sont relevés et la bouche tantôt dilatée ; dans les émo-
tions pénibles, les sourcils se froncent, la bouche se
resserre. Dans la représentation des sens, c'est-à-dire
dans tout ce qui se représente aux sens, même avec
l'absence complète de la stimulation apparente des
mêmes sens, ceux de la vision et de Vaudition sont
privilégiés ; le sens du tact est moindre, et beaucoup
au dessous des deux autres.
Cependant ces représentations visuelles ou audi-
tives chez les aveugles et les sourds se produisent plus
rarement, et s'affaiblissent avec le temps. Chez les
les deux obliques. Presque toutes les sensations de la
vue sont des effets de ces deux éléments combinés. En
parlant de mouvements réflexes des sens, on doit com-
prendre par ce mot, mieux adapté que celui d'automa-
tiques, la notion d'une action circulaire où l'on peut
distinguer une stimulation externe ou périphérique,
portée par les nerfs afférents à un centre ganglion-
naire et produisant, en manière de réponse, cer-
tains mouvements. Le tressaillement, la crispation de
la physionomie, observés chez les jeunes aveugles,
sont des effets de ces actions réflexes ; effets pro-
prement dits de la diffusion émotionnelle ou de l'im-
pression des sentiments. Tout état de conscience
s'accompagne d'une onde d'effets qui s'étend au loin,
d'effets musculaires et organiques qui sont plus forts
quand le sentiment est plus intense; et le nerf facial,
qu'on appelle le nerf delà physionomie, est le mieux
doué pour indiquer l'état d'esprit pendant qu'une pas-
sion sévit. Ch. Bell (Anatomy of Expression) a dé-
montré que dans les émotions agréables les sourcils
sont relevés et la bouche tantôt dilatée ; dans les émo-
tions pénibles, les sourcils se froncent, la bouche se
resserre. Dans la représentation des sens, c'est-à-dire
dans tout ce qui se représente aux sens, même avec
l'absence complète de la stimulation apparente des
mêmes sens, ceux de la vision et de Vaudition sont
privilégiés ; le sens du tact est moindre, et beaucoup
au dessous des deux autres.
Cependant ces représentations visuelles ou audi-
tives chez les aveugles et les sourds se produisent plus
rarement, et s'affaiblissent avec le temps. Chez les