Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Bulletin de l'Institut Egyptien (2.Ser. 3.1882(1883))

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à l'œil droit, qu'à l'œil gauche qui avait été moins at-
teint, et conservait, comme il conserve encore, quelque
peu de sensation à la lumière avec une très-faible et in-
distincte perception des objets éclairés.

Cette intégrité de sensation endoptique et tant soit
peu objective, quoique très-restreinte, me fait suppo-
ser, et à juste raison, l'intégrité de l'organe central.
Du reste, j'avais observé avec attention tous les mouve-
ments des muscles du bulbe oculaire, et les mouve-
ments rapides de ses extrémités et de ses doigts quand
il jouait sur le violoncelle. Tous ces muscles, recevant
leur innervation indirecte des fibres mixtes, des corps
quadri] urne aux, et de talamus optique, ne peuvent pas
exécuter la rapidité exquise de mouvements sans le
concours des centres nerveux indiqués.

Les belles expériences de Schiff, de Longet, de
Rosenthal, et de Lcmoigne et Lussana, s'y accordent
complètement. L'ablation des corps quadrijumeaux
(antérieurs) produit la cécité complète, et précisément
se manifeste à l'œil gauche quand on détruit le qua-
drijumeau droit et vice-versa (Fleurens). Lussana,
Eenzi, Schiff soutiennent que l'organe central de la
vision est constitué de la couche midullaire des qua-
drijumeaux et de talamus optique, tandis que les
nucléoles de la substance grise président aux mou-
vements. Les dernières recherches de Ferrier, de
Tamburini et Maggi confirment ces données.

Les sensations, ou éléments mentais proprement dits
de la vue, sont en partie optiques,c'est-à-dire effets de la
lumière sur la rétine, et en partie musculaires, prove-
nant de faction des divers muscles, les quatre droits et