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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 3.1882(1883)

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Heft 1
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Schweinfurth, Georg: De la flore pharaonique
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https://doi.org/10.11588/diglit.12754#0084
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— 74 —

livre IV. Moïse, Nombres, chapitre XI, 5, (édition Louis
Segond). Les Israélites se plaignent :

« Nous nous souvenons des poissons que nous man-
« gions en Egypte, et qui ne nous coûtaient rien, des
« concombres, des melons, des poireaux, des oignons
« et des aulx ». Ce que Segond a traduit par concom-
bres et melons, en hébreu : abattikhim et Izichouim,
en langage arabe de nos jours serait : battikh et quita.

D'après Ascherson, la version en grec du passage
cité, donné par la version des Septante, ferait cette
explication très plausible.

Parmi les offrandes qui se trouvaient dans la ca-
chette de Deir-el-Bahari, j'avais constaté des dattes,
des raisins secs, des fruits "du palmier doum, et des
grenades. Ces fruits ont déjà été trouvés avant dans les
tombeaux égyptiens. Mais en outre il y avait un panier
rempli de lichens appartenant à la même espèce de
Parmelia furfuracea Asc.h., qui se vend encore au-
jourd'hui au bazardes drogues dans toutes les villes de
l'Egypte. On l'appelle chèba et elle sert comme levain
pour faire le pain arabe et pour lui donner un goût
recherché par les habitants de ce pays. Ce lichen est
aussi très employé chez les Egyptiens comme infusion
salutaire à plusieurs maladies. Cette drogue, d'après
les Attarins (droguistes), provient de l'Archipel grec.
La présence d'une espèce de lichen d'une provenance
exclusivement grecque, celle de la Ramalina grœca,
Mull. Arg., qui se trouve mêlée dans la drogue de nos
jours avec la première, exclut tout doute sur sa prove-
nance commerciale.

Comme en Egypte il n'y a pas d'endroits où la Par-
 
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