DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Grébaut, Eugène: Contribution des touristes en 1888-1889
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12691#0497
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Il était certain que tous les voyageurs s'empresseraient
d'acquitter les droits. Nous avons eu la satisfaction de les en-
tendre approuver l'établissement de la taxe.
Voici le détail des travaux et dépenses de cette première
campagne.
Le Temple de Louqsor, dont le déblai a été commencé par
M. Maspéro, est, de tous les temples de la Haute-Egypte, celui
qu'il importe de déblaj^er le plus vite. Le sébakh a rongé la
base des colonnes, dont plusieurs penchaient sensiblement.
En général, les temples de la Haute-Egypte sont restés, au
point de vue de la stabilité, dans l'état où les a mis le trem-
blement de terre qui les a ruinés après l'ère ebrétienne. Il n'y
a pas à s'effrayer de voir inclinés des murs, des colonnes, des
portiques qui depuis dix-huit siècles restent dans la même
position. Mais, à Louqsor, où le temple, qui se trouve aujour-
d'hui placé en contre-bas, avait presque disparu sous les
habitations coptes et arabes, le sébakh est très riche, et
d'autant plus actif qu'il se charge d'humidité au moment de la
crue. Il est visible que la chute du portique nord est due à
l'action du sébakh, à une époque que je ne puis préciser, mais
que quelques relations de voyageurs et l'examen des pierres
tombées ne reporterait guère qu'à un peu plus de deux siècles.
L'inclinaison du portique ouest me paraissait s'être produite
lentement dans des temps plus modernes encore.
Il est donc urgent de terminer le grand travail entrepris par
M. Maspéro; d'enlever le sébakh, et de consolider les bases
attaquées.
Cette année, une somme de L.E. 308 et 300mill. a étéconsa-
crée aux déblais de Louqsor. Dix-huit mille mètres cubes
extraits ont été portés au fleuve, soit à une distance moyenne
Il était certain que tous les voyageurs s'empresseraient
d'acquitter les droits. Nous avons eu la satisfaction de les en-
tendre approuver l'établissement de la taxe.
Voici le détail des travaux et dépenses de cette première
campagne.
Le Temple de Louqsor, dont le déblai a été commencé par
M. Maspéro, est, de tous les temples de la Haute-Egypte, celui
qu'il importe de déblaj^er le plus vite. Le sébakh a rongé la
base des colonnes, dont plusieurs penchaient sensiblement.
En général, les temples de la Haute-Egypte sont restés, au
point de vue de la stabilité, dans l'état où les a mis le trem-
blement de terre qui les a ruinés après l'ère ebrétienne. Il n'y
a pas à s'effrayer de voir inclinés des murs, des colonnes, des
portiques qui depuis dix-huit siècles restent dans la même
position. Mais, à Louqsor, où le temple, qui se trouve aujour-
d'hui placé en contre-bas, avait presque disparu sous les
habitations coptes et arabes, le sébakh est très riche, et
d'autant plus actif qu'il se charge d'humidité au moment de la
crue. Il est visible que la chute du portique nord est due à
l'action du sébakh, à une époque que je ne puis préciser, mais
que quelques relations de voyageurs et l'examen des pierres
tombées ne reporterait guère qu'à un peu plus de deux siècles.
L'inclinaison du portique ouest me paraissait s'être produite
lentement dans des temps plus modernes encore.
Il est donc urgent de terminer le grand travail entrepris par
M. Maspéro; d'enlever le sébakh, et de consolider les bases
attaquées.
Cette année, une somme de L.E. 308 et 300mill. a étéconsa-
crée aux déblais de Louqsor. Dix-huit mille mètres cubes
extraits ont été portés au fleuve, soit à une distance moyenne