moment, le malade éprouve une douleur vive, surtout
si le bouton a son siège au niveau des articulations.
Il est clair que ainsi, que je viens de dire, le bouton
d'Egypte a des signes propres qui le distinguent des
autres boutons connus jusqu'à ce jour.
Voici maintenant mon observation que je crois as-
sez intéressante pour mériter votre attention.
Le 20 mars 1889, je fus appelé pour donner mes
soins à une malade habitant route des Ministères
au Caire.
Antécédents, — M"'' Y..., âgée de 20 ans environ, a
habité la campagne ; elle est venue de temps en
temps au Caire. Depuis 4 ans, elle a perdu l'œil gau-
che à la suite d'une ophtalmie (probablement pu-
rulente), car elle m'a déclaré avoir perdu la vue en
20 jours. Elle a eu pendant sa vie des maladies ordi-
naires et pas de maladies constitutionnelles ; du reste,
l'examen du corps ne m'en a pas montré de traces.
Vers le mois d'août 1888, la malade s'est aperçue,
à divers intervalles variés, de l'apparition de boutons
au visage, puis sur la main droite et enfin sur le
poignet gauche.
C'est alors qu'elle a demandé à se faire soigner.
Plusieurs médecins l'ont successivement soignée sans
résultats satisfaisants.
Je fus donc appelé auprès d'elle par la famille
8 mois après l'apparition des boutons.
Etat actuel. — Mllc Y... me parait d'une constitution
faible, mais je ne remarque l'existence d'aucune ma-
ladie qui mérite d'être signalée.
si le bouton a son siège au niveau des articulations.
Il est clair que ainsi, que je viens de dire, le bouton
d'Egypte a des signes propres qui le distinguent des
autres boutons connus jusqu'à ce jour.
Voici maintenant mon observation que je crois as-
sez intéressante pour mériter votre attention.
Le 20 mars 1889, je fus appelé pour donner mes
soins à une malade habitant route des Ministères
au Caire.
Antécédents, — M"'' Y..., âgée de 20 ans environ, a
habité la campagne ; elle est venue de temps en
temps au Caire. Depuis 4 ans, elle a perdu l'œil gau-
che à la suite d'une ophtalmie (probablement pu-
rulente), car elle m'a déclaré avoir perdu la vue en
20 jours. Elle a eu pendant sa vie des maladies ordi-
naires et pas de maladies constitutionnelles ; du reste,
l'examen du corps ne m'en a pas montré de traces.
Vers le mois d'août 1888, la malade s'est aperçue,
à divers intervalles variés, de l'apparition de boutons
au visage, puis sur la main droite et enfin sur le
poignet gauche.
C'est alors qu'elle a demandé à se faire soigner.
Plusieurs médecins l'ont successivement soignée sans
résultats satisfaisants.
Je fus donc appelé auprès d'elle par la famille
8 mois après l'apparition des boutons.
Etat actuel. — Mllc Y... me parait d'une constitution
faible, mais je ne remarque l'existence d'aucune ma-
ladie qui mérite d'être signalée.