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Séance du 10 janvier 1890
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12692#0031
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La situation générale de l'Empire et les déceptions qu'il éprouva
au contact de ses collègues, l'avaient rendu pessimiste, maladie
qui épargne rarement les esprits les plus distingués en Autriche.
M. A. de Kremer ne rentra plus au service de l'Etat; il se voua
entièrement à ses études, publia de temps à autre des articles dans
les journaux, traitant pour la plupart des affaires de l'Egypte.
En 1884, il édita une brochure ( L'État et les nationalités ), qui
fit sensation en Autriche.
Si M. de Kremer n'eut pas de succès dans la politique - et le parti
A-llemand lui en voulut même pour le seul fait d'avoir accepté un
portefeuille dans le cabinet Taafe — sa vie scientifique n'en fut pas
moins riche de distinctions de tout genre.
Les premières sociétés scientifiques du monde l'admirent dans
1 airs rangs, et les plus hautes décorations ornèrent sa poitrine.
En 1886, il présida le congrès orientaliste de Vienne, et lors du
congrès de Stockholm, le roi Oscar de Suède le combla d'honneurs.
Les ouvrages qu'il a laissés à la postérité sont nombreux; les
principaux sont les suivants :
1. Le voyage du poète Naboulessi, 1850-51.
2. La géographie de la Syrie septentrionale, 1852.
3. Traduction du divan d'Abou Nourvâs, 1855.
4. La topographie de Damas.
5. L'histoire du Wakidi, 1856.
6. L'Egypte, (2 vol.), 1863.
7. Les idées domina/des de l'islamisme, 1868.
8. Courses à travers l'islamisme, 1873.
9. Histoire de la civilisation musulmane. (2 vol.), 1875-76.
10. Sûr la grande chronique d'Ibn Khaldoun, 1879.
11. Sur les grandes épidémies de l'Orient, 1880.
12. Sur le poète arabe Lébîd, 1881.
13. Etudes lexicographiques, (2 fascicules), 1883-84.
14. Sur sa collection de manuscrits orientaux, {L) 1885.
15. Sur l'idée de la nationalité, 1885.
16. Sur le budget des Abbasides, 1886.
17. Extraits du divan philosophique du poète el Ma'arri, et
Études sur sa vie et ses idées, 1888.
(!) A présent à Londres.
La situation générale de l'Empire et les déceptions qu'il éprouva
au contact de ses collègues, l'avaient rendu pessimiste, maladie
qui épargne rarement les esprits les plus distingués en Autriche.
M. A. de Kremer ne rentra plus au service de l'Etat; il se voua
entièrement à ses études, publia de temps à autre des articles dans
les journaux, traitant pour la plupart des affaires de l'Egypte.
En 1884, il édita une brochure ( L'État et les nationalités ), qui
fit sensation en Autriche.
Si M. de Kremer n'eut pas de succès dans la politique - et le parti
A-llemand lui en voulut même pour le seul fait d'avoir accepté un
portefeuille dans le cabinet Taafe — sa vie scientifique n'en fut pas
moins riche de distinctions de tout genre.
Les premières sociétés scientifiques du monde l'admirent dans
1 airs rangs, et les plus hautes décorations ornèrent sa poitrine.
En 1886, il présida le congrès orientaliste de Vienne, et lors du
congrès de Stockholm, le roi Oscar de Suède le combla d'honneurs.
Les ouvrages qu'il a laissés à la postérité sont nombreux; les
principaux sont les suivants :
1. Le voyage du poète Naboulessi, 1850-51.
2. La géographie de la Syrie septentrionale, 1852.
3. Traduction du divan d'Abou Nourvâs, 1855.
4. La topographie de Damas.
5. L'histoire du Wakidi, 1856.
6. L'Egypte, (2 vol.), 1863.
7. Les idées domina/des de l'islamisme, 1868.
8. Courses à travers l'islamisme, 1873.
9. Histoire de la civilisation musulmane. (2 vol.), 1875-76.
10. Sûr la grande chronique d'Ibn Khaldoun, 1879.
11. Sur les grandes épidémies de l'Orient, 1880.
12. Sur le poète arabe Lébîd, 1881.
13. Etudes lexicographiques, (2 fascicules), 1883-84.
14. Sur sa collection de manuscrits orientaux, {L) 1885.
15. Sur l'idée de la nationalité, 1885.
16. Sur le budget des Abbasides, 1886.
17. Extraits du divan philosophique du poète el Ma'arri, et
Études sur sa vie et ses idées, 1888.
(!) A présent à Londres.