t
Les Egyptiens connaissaient, en outre, une année astronomique,
si je puis m'exprimer ainsi; c'était l'année fixe des prêtres; elle
était de 365 jours et Vj ; on l'obtenait en ajoutant tous les quatre
ans un jour aux cinq jours épagomènes, de sorte que cette année-là
comptait six jours additionnels.
Lorsque Jules César entreprit la réforme du calendrier romain,
il eut recours aux lumières du philosophe Alexandrin Sosigène,
savant versé dans l'astronomie.
Le calendrier dit Julien dont celui-ci dota l'empire romain n'était
que le calendrier égyptien de l'année fixe, c'est-à-dire de 365
jours et V4.
Ce calendrier tel que Sosigène l'avait fait adopter par Jules
César, fut employé par toutes les nations nées du monde romain
jusqu'à la réforme opérée par Grégoire XIII, en 1582.
La réforme de Grégoire XIII elle-même ne dérangea en rien
l'économie du calendrier romain. On se contenta de corriger une
légère inexactitude primitive de calcul, de manière à supprimer
l'écart survenu dans la suite des siècles entre l'année vulgaire et
l'année vraie, et à empêcher que l'année ne tournât en quelque
sorte sur les saisons, ainsi que cela avait lieu avec le calendrier
Julien, et aussi vite.
L'année grégorienne n'est donc en définitive, comme vous voyez,
que l'année égyptienne rectifiée et rapprochée autant que possible
de l'année vraie.
Naturellement, en dotant les autres nations de la synthèse de sa
science et de ses observations séculaires, l'Egypte ne pouvait avoir
la prétention de leur imposer sa langue et, notamment, les noms
qu'elle avait adoptés pour désigner les mois de l'année.
Les Romains conservèrent donc après la réforme de leur calen-
drier le s appellations sous lesquelles ils avaient désigné jusqu'alors
les dix mois de leurs années, en y ajoutant deux nouveaux mois,
qui reçurent les noms de Jules et d'Auguste.
En outre de cette différence,Sosigène ayant senti «que le point de
départ de l'année égyptienne ne pouvait convenir à un pays habitué
à voir l'année commencer avec l'hiver », il reporta le commencement
de son année à la date de la fondation de Rome, 755 ans avant J.C.,
et plaça son 1er janvier, le premier mois romain, au solstice d'hiver
de cette année.
Les Egyptiens connaissaient, en outre, une année astronomique,
si je puis m'exprimer ainsi; c'était l'année fixe des prêtres; elle
était de 365 jours et Vj ; on l'obtenait en ajoutant tous les quatre
ans un jour aux cinq jours épagomènes, de sorte que cette année-là
comptait six jours additionnels.
Lorsque Jules César entreprit la réforme du calendrier romain,
il eut recours aux lumières du philosophe Alexandrin Sosigène,
savant versé dans l'astronomie.
Le calendrier dit Julien dont celui-ci dota l'empire romain n'était
que le calendrier égyptien de l'année fixe, c'est-à-dire de 365
jours et V4.
Ce calendrier tel que Sosigène l'avait fait adopter par Jules
César, fut employé par toutes les nations nées du monde romain
jusqu'à la réforme opérée par Grégoire XIII, en 1582.
La réforme de Grégoire XIII elle-même ne dérangea en rien
l'économie du calendrier romain. On se contenta de corriger une
légère inexactitude primitive de calcul, de manière à supprimer
l'écart survenu dans la suite des siècles entre l'année vulgaire et
l'année vraie, et à empêcher que l'année ne tournât en quelque
sorte sur les saisons, ainsi que cela avait lieu avec le calendrier
Julien, et aussi vite.
L'année grégorienne n'est donc en définitive, comme vous voyez,
que l'année égyptienne rectifiée et rapprochée autant que possible
de l'année vraie.
Naturellement, en dotant les autres nations de la synthèse de sa
science et de ses observations séculaires, l'Egypte ne pouvait avoir
la prétention de leur imposer sa langue et, notamment, les noms
qu'elle avait adoptés pour désigner les mois de l'année.
Les Romains conservèrent donc après la réforme de leur calen-
drier le s appellations sous lesquelles ils avaient désigné jusqu'alors
les dix mois de leurs années, en y ajoutant deux nouveaux mois,
qui reçurent les noms de Jules et d'Auguste.
En outre de cette différence,Sosigène ayant senti «que le point de
départ de l'année égyptienne ne pouvait convenir à un pays habitué
à voir l'année commencer avec l'hiver », il reporta le commencement
de son année à la date de la fondation de Rome, 755 ans avant J.C.,
et plaça son 1er janvier, le premier mois romain, au solstice d'hiver
de cette année.