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Ventre, F.: Essai sur les calendriers égyptiens, [2]: de l'année vague et de quelques nombres mystérieux des anciens Égyptiens
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ESSAI
SUR LES
CALENDRIERS ÉGYPTIENS
de l'année vague et de quelques nombres mysterieux
des anciens égyptiens
PAR
F. VENTRE bey.
... Si, quelque jour, un homme doué de la-
lent réunit aux connaissances astronomiques
l'érudition de l'antiquité, que l'on en sépare
trop, cet homme apprendra à son siècle bien des
choses que la vanité du nôtre ne soupçonne pas.
VOLNEY.
(Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne.)
Il est regrettable, surtout en l'état actuel de l'archéologie égyp-
tienne, que cette idée, de l'un des hommes les plus érudits du siècle
dernier, trouve si peu d'échos.
Messieurs,
Les quelques notes dont je vais vous donner lecture, font suite à
l'Essai sur les Calendriers égyptiens qui vous a été communiqué
dans notre séance du mois dernier, et dont je résume ici la princi-
pale conclusion :
L'ancien calendrier copte, c'est-à-dire le calendrier civil, agricole,
des anciens Egyptiens, s'il ne rappelle aucune ère fixe, pouvait
cependant lui-même être fixe, ou être rendu tel, pratiquement, par
les procédés particulièrement simples que j'ai indiqués, et même par
la seule observation des crues du fleuve, car j'ai montré que cette
SUR LES
CALENDRIERS ÉGYPTIENS
de l'année vague et de quelques nombres mysterieux
des anciens égyptiens
PAR
F. VENTRE bey.
... Si, quelque jour, un homme doué de la-
lent réunit aux connaissances astronomiques
l'érudition de l'antiquité, que l'on en sépare
trop, cet homme apprendra à son siècle bien des
choses que la vanité du nôtre ne soupçonne pas.
VOLNEY.
(Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne.)
Il est regrettable, surtout en l'état actuel de l'archéologie égyp-
tienne, que cette idée, de l'un des hommes les plus érudits du siècle
dernier, trouve si peu d'échos.
Messieurs,
Les quelques notes dont je vais vous donner lecture, font suite à
l'Essai sur les Calendriers égyptiens qui vous a été communiqué
dans notre séance du mois dernier, et dont je résume ici la princi-
pale conclusion :
L'ancien calendrier copte, c'est-à-dire le calendrier civil, agricole,
des anciens Egyptiens, s'il ne rappelle aucune ère fixe, pouvait
cependant lui-même être fixe, ou être rendu tel, pratiquement, par
les procédés particulièrement simples que j'ai indiqués, et même par
la seule observation des crues du fleuve, car j'ai montré que cette