Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 4.1893(1894)

DOI Heft:
Nr. 10
DOI Artikel:
Artin Pascha, Yacoub: L' antiquité du verre
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12696#0452
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
comme la pièce de la xne dynastie de S. E. Tigrane pacha (fig. 1).

Au musée du Caire, salle 63, octogone du milieu, casier N. 772,,
on voit dans le même genre des fleurs, des rosaces et surtout un
singe ramassant une fleur, probablement de l'époque ptolémaïque.

Verres filés et malléables comme on en fabrique de nos jours à
Venise, poteries émaillées, etc.

En un mot, il paraîtrait, d'après nos connaissances actuelles que
les Egyptiens étaient les inventeurs du verre et qu'ils avaient
poussé l'art du verrier depuis la plus haute antiquité à son extrême
limite dans tous les sens.

Il paraît que c'est le sort des hommes d'apprendre et d'apprendre
à désapprendre pour apprendre de nouveau. Ainsi nous devons
oublier la légende grecque de la découverte du verre par des
marins ou des voyageurs Phéniciens.

C'est l'Egypte qui aujourd'hui nous fournit les preuves irrécusa-
bles de l'antiquité de la fabrication du verre et de l'émail avant
même l'existence des Phéniciens.

Madeline A. Wallace-Dunlop commence ainsi le 1er chapitre de
son livre dont j'ai parlé plus haut.

" When Bacon struck by the extraordinary usefulness of glass
to civilized man, awarded a foremost place in the long and fair gal-
lery of his imaginary Temple of Solomon to a statue of its inventor,
he does not attempt to suggest whose form the statue is to assume ;
and those inquiring spirits who would try to rectify his omission
flnd their search baffled at every turn, behind each name or myth
of antiquity stands another, more shadowy and more rnythical, and
while we try to fix our eyes on the few rays of light that illumine
thèse shadows, and strain our mental vision to pierce the thick
mists with which time and superstition have enveloped the whole
question the only tangible figure we meet is that of the Egyptian
god Ptah who looks at us with the slightly mocking gaze of
inscrutable wisdom, more immovable than the fabled Sphinx,
common to many of thèse old Egyptian faces. "

En terminant nous pourrions, nous aussi, dire avec cet inventeur
dont parle Madeline A. Wallace-Dunlop, qui entendant que son
invention était connue des anciens, s'écriait :

" A plague on thèse ancients ! they are always stealing one's
good ideas. " Yacoub Artin,
 
Annotationen