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DOI Artikel:Fourtau, René: Notes sur le paléolithique en Égypte
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BULLÉTIïS" DE l'l\"STITUT EGYPTIEN
(Mari.), Strombus Meditèrranens (L.), Corbula gibba (Olivi),
Venus ouata (Pennant), Cardium Norwegicum (Spcngler),
Cardium diluvianum (Mayer-Eymâr), reposent directement sur
les assises tertiaires sans intercalation de dépôts appartenant au
quaternaire inférieur.
Dans des communications précédentes, j'ai eu l'occasion de vous
démontrer les faits géologiques qui ont eu lieu à cette époque
soit que j'étudiasse les soulèvements qui ont marqué la fin de cette
période, soit qu'il s'agît des dépôts nilotiques. Je ne reviendrai
donc pas in extenso là-dessus. Je crois d'ailleurs avoir à ces mo-
ments suffisamment établi les mouvements du bombement archéen
actuel de l'Etbaye et du Sinaï. Tout d'abord le glissement dés
couches éocènes et crétacées suivant la direction de FOuady Keneli,
et la dénudation des falaises du grès nubien d'Assouan au Sinaï,
puis une première surrection relevant le plateau arabique et
«'arrêtant au Gebel Kreïboun, c'est l'époque du creusement des
vallées, des ouadys qui sillonnent la chaîne arabique, et la for-
mation de cet aspect de falaises qui la caractérise avec les conglo-
mérats sahariens à sa base. Puis survient alors un deuxième sou-
lèvement, c'est l'époque du Gebel Ahniar et de la dislocation du
Luteticn supérieur de la chai ne libyque laissant passer le dôme
crétacé d'Abou-Roach, à travers les bancs de calcaires à Carolia
2)lacunoïdes (Zittel), sur lesquels reposent les pyramides de
Ghizeh.
Entre ces doux soulèvements, il y a une période pendant laquelle
l'érosion fît son œuvre et c'est à elle que nous devons les grands
ouadys qui parcourent la chaine arabique. Les débris d'érosion
venaient à l'embouchure former une côte plate, comme celle qui
aujourd'hui borde la Mer Rouge, ou étaient éparpillés par le
courant sur les fonds rocheux du golfe saharien. C'est cette pé-
riode que M. J. Hull a dénommée époque pluviale dans son ouvrage
sur le Sinaï et la Palestine. Quant aux débris d'érosion nous les
trouvons aujourd'hui sur tous les plateaux de la chaîne libyque
1. Cf. Elude géologique sur la Gobai A h mur, Bulletin de l'Institut égyp-
tien, iS'Ji. — Obsereations géologiques sur las endroits du Vieux-Caire*
Bulletin de l'Instilul égyptien. 1805. — La Nil at son nation géologique,
Ire et 2"" partie, Bulletin de l'Institut égyptien, 1893-1895.
BULLÉTIïS" DE l'l\"STITUT EGYPTIEN
(Mari.), Strombus Meditèrranens (L.), Corbula gibba (Olivi),
Venus ouata (Pennant), Cardium Norwegicum (Spcngler),
Cardium diluvianum (Mayer-Eymâr), reposent directement sur
les assises tertiaires sans intercalation de dépôts appartenant au
quaternaire inférieur.
Dans des communications précédentes, j'ai eu l'occasion de vous
démontrer les faits géologiques qui ont eu lieu à cette époque
soit que j'étudiasse les soulèvements qui ont marqué la fin de cette
période, soit qu'il s'agît des dépôts nilotiques. Je ne reviendrai
donc pas in extenso là-dessus. Je crois d'ailleurs avoir à ces mo-
ments suffisamment établi les mouvements du bombement archéen
actuel de l'Etbaye et du Sinaï. Tout d'abord le glissement dés
couches éocènes et crétacées suivant la direction de FOuady Keneli,
et la dénudation des falaises du grès nubien d'Assouan au Sinaï,
puis une première surrection relevant le plateau arabique et
«'arrêtant au Gebel Kreïboun, c'est l'époque du creusement des
vallées, des ouadys qui sillonnent la chaîne arabique, et la for-
mation de cet aspect de falaises qui la caractérise avec les conglo-
mérats sahariens à sa base. Puis survient alors un deuxième sou-
lèvement, c'est l'époque du Gebel Ahniar et de la dislocation du
Luteticn supérieur de la chai ne libyque laissant passer le dôme
crétacé d'Abou-Roach, à travers les bancs de calcaires à Carolia
2)lacunoïdes (Zittel), sur lesquels reposent les pyramides de
Ghizeh.
Entre ces doux soulèvements, il y a une période pendant laquelle
l'érosion fît son œuvre et c'est à elle que nous devons les grands
ouadys qui parcourent la chaine arabique. Les débris d'érosion
venaient à l'embouchure former une côte plate, comme celle qui
aujourd'hui borde la Mer Rouge, ou étaient éparpillés par le
courant sur les fonds rocheux du golfe saharien. C'est cette pé-
riode que M. J. Hull a dénommée époque pluviale dans son ouvrage
sur le Sinaï et la Palestine. Quant aux débris d'érosion nous les
trouvons aujourd'hui sur tous les plateaux de la chaîne libyque
1. Cf. Elude géologique sur la Gobai A h mur, Bulletin de l'Institut égyp-
tien, iS'Ji. — Obsereations géologiques sur las endroits du Vieux-Caire*
Bulletin de l'Instilul égyptien. 1805. — La Nil at son nation géologique,
Ire et 2"" partie, Bulletin de l'Institut égyptien, 1893-1895.