230 BULLETIN DE l'iNSTITOT EGYPTIEN
4° Le prœfectus vigilum, ad tempus ;
&° Le prœfectus annonce, ad tempus.
Ces deux derniers doivent rester en charge autant que les gou-
verneurs de Tordre des sénateurs, xaGinea oi èx. toù pouÀsjTixo'j
itpoystpiÇôfjiîvoi, pour lesquels on avait fixé pas plus de cinq ans,
pas moins de trois.
Que si Ton est étonné de ne voir pas ici nommé le prœfectus
&gypti,)& ferai remarquer que la préfecture d'Egypte était placée
sur le même rang que celles confiées à l'ordre des sénateurs.
Je vois bien qu'on va m'opposer un autre passage de Pliilon,
là où celui-ci dit que Tibère avait nommé Plaçais préfet
d'Egypte pour six années. Il est évident que Tibère confirma Flac-
cus dans son gouvernement, à l'expiration de son mandat. II avait
une grande confiance dans le talent administratif et dans le dévoù-
ment de Flaccus, qui était son ami personnel, après avoir été le
compagnon de classe des neveux d'Auguste.
Que si même par les mots xoiôîlç os cwv tcowtmv oO.uv, roxoà Ti-
Jïîoio'j Kai-apo-, xai tq pvÉyiffToV aufûv twV ktV)(jia~û)V, AÔyÙttto'j èîti
èîaeTÎav è-'.Tsa-îîî nous devons entendre que sa nomination fui ad
sexennium, soit pour un terme double de l'ordinaire, rappelez-vous,
je vous prie, l'ancien dicton : exeeptio firmat legem.
Les préfectures ad triennium, par les changements trop fré-
quents des préfets ruinaient les provinces do l'Empire. Sparlicn
(Pescenxius Niger, vil) a conslafé que le général Pesccnnius en
fut ému au poinl qu'il en écrivit d'abord à Marc-Aurèle, puis à
Commode. Pesccnnius demandait en premier lieu qu'on ne rem-
plaçât jamais avant cinq ans un gouverneur, un legatus, un pro-
consul, parce que, disait-il, ils quittaient la magistrature avant
d'avoir appris à la gérer. Ensuite il demandait que le successeur d'un
préfet, d'un legatus, d'un pjroeonsid avec commandement mili-
taire fut choisi parmi ses adsessores.
Spartien ajoute : « que Scplime Sévère et plusieurs autres prin-
ces après lui man tinrent ce règlement formulé par Pesccnnius».
C'est pourquoi nous sommes autorisés à croire que la préfecture
d'Egypte, de Sévère à Dioclétien, fùl une magistrature ad quin-
epuennium.
Par contre, et pour être logiques, nous devons retenir que sou3
4° Le prœfectus vigilum, ad tempus ;
&° Le prœfectus annonce, ad tempus.
Ces deux derniers doivent rester en charge autant que les gou-
verneurs de Tordre des sénateurs, xaGinea oi èx. toù pouÀsjTixo'j
itpoystpiÇôfjiîvoi, pour lesquels on avait fixé pas plus de cinq ans,
pas moins de trois.
Que si Ton est étonné de ne voir pas ici nommé le prœfectus
&gypti,)& ferai remarquer que la préfecture d'Egypte était placée
sur le même rang que celles confiées à l'ordre des sénateurs.
Je vois bien qu'on va m'opposer un autre passage de Pliilon,
là où celui-ci dit que Tibère avait nommé Plaçais préfet
d'Egypte pour six années. Il est évident que Tibère confirma Flac-
cus dans son gouvernement, à l'expiration de son mandat. II avait
une grande confiance dans le talent administratif et dans le dévoù-
ment de Flaccus, qui était son ami personnel, après avoir été le
compagnon de classe des neveux d'Auguste.
Que si même par les mots xoiôîlç os cwv tcowtmv oO.uv, roxoà Ti-
Jïîoio'j Kai-apo-, xai tq pvÉyiffToV aufûv twV ktV)(jia~û)V, AÔyÙttto'j èîti
èîaeTÎav è-'.Tsa-îîî nous devons entendre que sa nomination fui ad
sexennium, soit pour un terme double de l'ordinaire, rappelez-vous,
je vous prie, l'ancien dicton : exeeptio firmat legem.
Les préfectures ad triennium, par les changements trop fré-
quents des préfets ruinaient les provinces do l'Empire. Sparlicn
(Pescenxius Niger, vil) a conslafé que le général Pesccnnius en
fut ému au poinl qu'il en écrivit d'abord à Marc-Aurèle, puis à
Commode. Pesccnnius demandait en premier lieu qu'on ne rem-
plaçât jamais avant cinq ans un gouverneur, un legatus, un pro-
consul, parce que, disait-il, ils quittaient la magistrature avant
d'avoir appris à la gérer. Ensuite il demandait que le successeur d'un
préfet, d'un legatus, d'un pjroeonsid avec commandement mili-
taire fut choisi parmi ses adsessores.
Spartien ajoute : « que Scplime Sévère et plusieurs autres prin-
ces après lui man tinrent ce règlement formulé par Pesccnnius».
C'est pourquoi nous sommes autorisés à croire que la préfecture
d'Egypte, de Sévère à Dioclétien, fùl une magistrature ad quin-
epuennium.
Par contre, et pour être logiques, nous devons retenir que sou3