DOI issue:
Heft 4
DOI article:Sonsino, Prospero: La myasis muscosa: observée chez l'homme à Zagazig, en Égypte
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12756#0177
LA MYASIS MUSCOSA
OBSERVÉE CHEZ L'HOMME A ZAGAZIG, EN EGYPTE
Je désire appeler votre attention sur un parasitisme de l'homme
qui, quoique assez grave, et je crois était bien fréquent autrefois
en Egypte, a été à peine mentionné par ceux qui ont écrit sur la
médecine de ce pays. J'entends parler de la Myasis, le parasitisme
des larves des diptères chez l'homme et chez les animaux, et par-
ticulière nent de la Myasis miiseosa eàslernd, c'est-à-dire de celle
qui regarde les larves des muscidés qui se déposent sur la peau
ou sur les parties des muqueuses qui confinent avec celle-ci.
A Zagazig, dans l'été de 1875, j'ai eu l'occasion d'observer chez
l'homme quatre cas de Myasis uiiiscosa, un desquels de Myasis
riarium le plus important par sa gravité et par ses conséquences,
et les autres trois de Myasis dmaatosa vulncritm. Je donnai
alors compte, incidemment, de ces cas dans une communication
faite à l'Institut égyptien, cette année là1. Je ne retournerai pas
pour le moment, sur la description des cas cliniques. Dans cette
communication je désire me limiter à quelques considérations sur
l'espèce de mouche qui a donné lieu au parasitisme et sur les con-
ditions qui l'ont favorisé.
Dans ma première communication je disais que, peut-être, j'avais
eu à faire avec la larve de Lucilia hnmiaivorax (Coquerel), que
maintenant les auteurs préfèrent appeler par son nom spécifique,
de création plus ancienne, Lucilia nuicellaria (Fabricius), qui est
très connue dans les contrées chaudes de l'Amérique et qui produit
souvent, chez l'homme même, des altérations très graves. Depuis,
je n'ai plus eu occasion de traiter de ce sujet. Cependant, derniè-
t. Voir Délia BîUuwsia licematobitt, etc., can an cenno di tin a laroa pa-
rasita deU'Uomo, dans le journal médical de Florence, L'Impartiale,
a» 21, 1^75, et n°« 1 al 2, 1876.
Bulletin de l'Institut égyptien, fas. 7.
OBSERVÉE CHEZ L'HOMME A ZAGAZIG, EN EGYPTE
Je désire appeler votre attention sur un parasitisme de l'homme
qui, quoique assez grave, et je crois était bien fréquent autrefois
en Egypte, a été à peine mentionné par ceux qui ont écrit sur la
médecine de ce pays. J'entends parler de la Myasis, le parasitisme
des larves des diptères chez l'homme et chez les animaux, et par-
ticulière nent de la Myasis miiseosa eàslernd, c'est-à-dire de celle
qui regarde les larves des muscidés qui se déposent sur la peau
ou sur les parties des muqueuses qui confinent avec celle-ci.
A Zagazig, dans l'été de 1875, j'ai eu l'occasion d'observer chez
l'homme quatre cas de Myasis uiiiscosa, un desquels de Myasis
riarium le plus important par sa gravité et par ses conséquences,
et les autres trois de Myasis dmaatosa vulncritm. Je donnai
alors compte, incidemment, de ces cas dans une communication
faite à l'Institut égyptien, cette année là1. Je ne retournerai pas
pour le moment, sur la description des cas cliniques. Dans cette
communication je désire me limiter à quelques considérations sur
l'espèce de mouche qui a donné lieu au parasitisme et sur les con-
ditions qui l'ont favorisé.
Dans ma première communication je disais que, peut-être, j'avais
eu à faire avec la larve de Lucilia hnmiaivorax (Coquerel), que
maintenant les auteurs préfèrent appeler par son nom spécifique,
de création plus ancienne, Lucilia nuicellaria (Fabricius), qui est
très connue dans les contrées chaudes de l'Amérique et qui produit
souvent, chez l'homme même, des altérations très graves. Depuis,
je n'ai plus eu occasion de traiter de ce sujet. Cependant, derniè-
t. Voir Délia BîUuwsia licematobitt, etc., can an cenno di tin a laroa pa-
rasita deU'Uomo, dans le journal médical de Florence, L'Impartiale,
a» 21, 1^75, et n°« 1 al 2, 1876.
Bulletin de l'Institut égyptien, fas. 7.