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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 8.1897(1898)

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Heft 4
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Sonsino, Prospero: La myasis muscosa: observée chez l'homme à Zagazig, en Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12756#0178
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2GG

BULLETIN DU L'INSTITUT EGYPTIEN

rement j'ai pu acquérir la conviction que mes larves n'apparte-
naient pas à la Lucilia macellaria.

Avant tout, j'ai trouvé qu'en Egypte on n'a jamais signalé
l'existence de cette espèce de mouche. Mais dernièrement, la com-
paraison que j'ai pu faire des exemplaires des larves de mes cas
observés à Zagazig, et que j'ai conservées avec des exemplaires
de larves de Lucilia macellaria qui m'ont été gentiment en-
voyées par le Dr Sliles, le savant helminlhologiste attaché au Bu-
reau de l'Industrie au Ministère de l'Agriculture à Washington,
m'a montré que, quoique très ressemblantes, elles diffèrent suffi-
samment pour ne les rapporter qu'à une même espèce de muscidés,
comme on peut voir par les figures ci-contre.

Ln 1875 je ne pus réussir dans les tentatives d'obtenir l'élevage
de mes larves. J'avais seulement obtenu les chrysalides, mais par
une inadvertance due à mon domestique, les insectes ailés se sont
échappés en sortant de leur étui ; de sorte que je ne pus faire
alors la détermination spécifique de mes larves, parce qu'on sait
bien qu'elle ne peut être faite qu'avec les insectes à l'état parfait.

Maintenant je peux ajouter qu'en 1876, dans la maison même
où j'avais fait la tentative infructueuse de l'élevage des larves
parasites chez l'homme, j'ai trouvé sur une souris restée morte
dans une caisse, et en grande partie putréfiée, des larves de mouche
apparemment identiques à celles recueillies sur l'homme l'année
précédente. Je les ai élevées, et elles m'ont donné une mouche
longue de 13 millimètres avec des yeux rouges, le thorax gris
rayé de noir, et l'abdomen avec des reflets noirs et jaunes disposés
en carrés, caractères qui correspondent assez bien à ceux de la
Sarcopliaga carnavia laquelle a une distribution géographique
très étendue même en Afrique, et qui parait même avoir été re-
trouvée en Egypte.

Or, je suis porté à retenir que même les larves recueillies l'année
précédente sur l'homme doivent être rapportées à la même espèce,
qui, au dire des auteurs1, est non seulement saprôphage, mais
aussi capable de pondre ses larves dans les cavités naturelles ou à

1. Noir Mingazzini, Trattaùo di aoologia modica, Borna, 1893, p, 286-8",
nu les ouvrages antérieurs de Blanchard cl de Bailliet.
 
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