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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 8.1897(1898)

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Heft 4
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Sonsino, Prospero: La myasis muscosa: observée chez l'homme à Zagazig, en Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12756#0179
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LA MYASIS MUSCOSA

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la surface des plaies de l'homme vivant aussi bien que de certains
animaux. De même le cas de Myasis narium vérifié par Cloquet
à Paris, et duquel est fait mention par tous les auteurs de para-
silologie et de zoologie médicale, est attribué à la Sàrcophaga
'ôarnaria aussi bien que le cas observé par Legranel de Saule 1
chez une petite fille de la Côte d'Or en France. Ouyot aussi a,
en 18382. communiqué à l'Académie des Sciences de Paris des
cas de larves de la même Mttsca camaria dans des plaies de
soldats qui avaient éprouvé des brûlures à Tassant de Constantine
en Algérie. Et même en Egypte, Primer* a déjà rapporté à la
même espèce, des larves trouvées par lui-même sur des plaies
de l'homme.

Si toutefois, n'ayant pas obtenu l'imago des larves parasitaires
de l'homme, dans mes cas de Zagazig, je ne peux pas affirmer
qu'elles appartiennent à la Sàrcophaga camaria, que j'ai re-
connue dans les larves de la souris morle, elles ne pourront être
confondues qu'avec une autre espèce congénère, comme par exem-
ple, la Sàrcophaga magnifica (Schiner). Celle-ci a été reconnue
identique à la Sàrcophaga Wohlfliarti (Porh), à laquelle sont
rapportés les cas de Myasis de l'homme décrits par Portshinsky.
Et plus récemment, R. Blanchard a reconnu comme appartenant
aussi à la Sàrcophaga magnifica, des larves trouvées dans le
conduit auditif d'une jeune fille en Roumanie, larves qui avaient
été la cause d'une otite purulente. De plus, à la même espèce ont
été attribués aussi plusieurs cas de Myasis dont Laboulbènc a
donné compte en France; et de cette manière il parait que la
Sàrcophaga magnifica se trouve très répandue en Europe, aussi
bien que la Sàrcophaga camaria.

Mais comme il est impossible par les seules larves de distinguer
une espèce de Sàrcophaga de l'autre, on restera toujours dans
le doute si on a à faire avec l'une ou l'autre espèce, dans tous
les cas où l'on n'a pu élever l'insecte à l'état parfait et que l'on se
trouve dans uu pays où toutes les deux espèces existent.

Cependant, jusqu'ici, la présence de la Sàrcophaga magnifica

1. Contptc-rendu, 1857, L X.LV.

2. ComjitC rendu, 1831.

8. Pruner, TopogPaplùe médicale du Cuire, Munich, 1847.
 
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