RECHERCHES ET INDICATIONS.
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Les villes des départements comptent aussi des ouvrages
remarquables du grand maître :
Musée de Marseille : le Prince d’Orange et sa fa-
mille, — Chasse au sanglier, — Adoration des bergers,
— la Flagellation, — la Résurrection.
Musée de Toulouse : le Christ entre les deux larrons,
grande esquisse, une des plus belles du maître par sa har-
diesse et sa vigueur.
Musée de Bordeaux : le Martyre de. saint Georges, —
Bacchus et Ariane, — le Christ en croix.
Musée de Montpellier : le Christ en croix, — Paysage
mêlé de ruines et de monuments antiques, nymphes,
pâtres , bestiaux, — Épisode d’une guerre de religion,
— Portrait de François Franck, peintre d’Anvers.
Musée de Grenoble : Saint Grégoire, pape, entouré de
saints et de saintes.
Musée de Lyon : Saint François, saint Dominique et
plusieurs autres saints préservant le monde de la colère
de Jésus-Christ, — Adoration des Mages.
Musée de Nantes : Allégorie : la guerre civile et le
fanatisme, morceau estimé; — Tête d’Hercule, sur bois,
esquisse d’un ton chaud ; — Portrait d’Isabelle Brandt,
première femme de Rubens; — Différentes études de fi-
gures, peintes sur bois; — Sainte famille aux anges, petit
tableau de chevalet; — la Fuite en Égypte, autre petit
ouvrage signé des initiales : P.-P. R. Le paysage est d’une
main étrangère.
Musée bibliothèque du Havre : l'Automne, un groupe
d'enfants portant des fruits, — l’Enfant Jésus sur les
genoux de la Cierge, — le Triomphe de la Religion,
esquisse de la grande composition bien connue de Rubens.
Musée de Caen : Melchisedech offrant le pain et le vin
à Abraham, grande composition bien distribuée; — Por-
trait de Jacques Fr.
Musée de Lille : Descente de croix, — la Madeleine
mourante, — Saint François recevant l’enfant Jésus
des mains de la Cierge,— Saint François, — Saint
Bonaventure.
Musée de Valenciennes : Jésus mort sur la croix, —
l’Annonciation, — Saint Étienne, diacre, prêchant
Jésus-Christ dans le Sanhédrin, — la Lapidation de
saint Etienne, — Saint Étienne au tombeau. — « L’An-
nonciation, dit l’auteur du Livret historique du musée de
Valenciennes, offre une particularité bien remarquable : ce
tableau renferme les portraits de la troisième femme de
Rubens et de plusieurs de ses enfants. » —Nous nous borne-
rons à rappeler que la seconde femme de Rubens survécut
au peintre.
Dans les cabinets des amateurs de Paris ou des départe-
ments de la France, nous ne connaissons, comme devant
être mentionnés, qu’un très-petit nombre de tableaux pou-
vant être attribués à Rubens. M. George, cependant, en pos-
sède un, à Paris, représentant le Baptême de Jésus-Christ
par saint Jean, qui peut rivaliser avec les plus beaux.
Poursuivons nos recherches dans les musées étrangers :
Madrid : le Musée royal compte parmi les plus remar-
quables : l’Adoration des rois. Le portrait de Rubens est
dans le groupe, à droite, —Mercure et Argus, —- Juge-
ment de Pâris, — les Trois Grâces, — Diane et Calixto,
— Apollon et Midas, — Atalante vaincue, — l’Enlève-
ment de Proserpine, — Orphée et Eurydice, — Moïse
et les serpents, — la Coie lactée, — Saturne dévorant
un de ses enfants, deux scènes d’un dramatique effrayant;
— Médée furieuse, — Andromède attachée au rocher,
— Andromède délivrée par Persée. La figure d’Andromède
est pour la fraîcheur et la grâce une des plus belles créa-
tions de Bubens, — Philippe II couronné par la Cictoire,
allégorie d’après un ancien portrait, — Nymphes surprises
par des Satyres, bacchanale pleine de mouvement; — le
Jardin d’amour, paysage galant, et rare par la délicatesse
de l’exécution; — Quatre petites esquisses d’allégories,
— une Kermesse, — la Sainte famille, le Christ cou-
ronné d'épines, ouvrage magnifique; — la Cierge glorieuse
adorée par un groupe de quinze saints.
L’Académie de Madrid : Hercule et Omphale : Hercule
file d’une manière grotesque au milieu des femmes. Compo-
sition ridicule, mais chef-d’œuvre de coloris.
Vienne : le Belvédère : le Belvédère de Vienne compte
vingt-trois Rubens : Saint Ignace de Loyola guérissant
les possédés, — l’Assomption de la Cierge, entourée
d’anges; en bas, auprès de son tombeau, sept apôtres, trois
hommes et quatre femmes assemblés; — Saint François
Xavier aux Indes, tableau composé de quarante-cinq
figures colossales. — Ces pièces d’autel ont d’immenses
proportions. — Saint Jérôme en habit de cardinal, buste
peint sur bois; — Saint Pipin, duc de Brabant, avec sa
fille sainte Bègue, vêtue de l’habit de l’ordre des Béguines,
dont elle fut la fondatrice, peinture sur bois; — Buste d’un
vieillard à longue barbe, en profil, vêtu de pourpre, peint
sur bois, signé P.-P. R.; — Méléagre et Atalante à la
chasse du sanglier de Calydon, —Saint Ambroise refu-
sant à l'empereur Théodose l'entrée de l'église de Milan,
pièce d’autel avec onze grandes figures ; — /’Alliance de
Ferdinand III, roi de Hongrie, avec Charles-Ferdinand,
infant d'Espagne , devant Nordlingue , avec figures allé-
goriques; — les Quatre parties du monde, allégorie; le
portrait du peintre, âgé de soixante ans, avec un grand
chapeau et un manteau noir, signé P.-P. RVBENS; —l’Es-
quisse du tableau de saint François Xavier aux Indes,
— le Christ mort, la Cierge et saint Jean, — l’Esquisse
du tableau de saint Ignace de Loyola, — Portrait de la
maîtresse du Titien, vêtue de satin blanc brodé d'or,
copie du Titien par Rubens ; — Cimon qui regarde Éphi-
génie et ses deux compagnes endormies dans un jardin,
— Tête de saint André mis en croix, — Portrait de
l'archiduchesse d’Autriche, épouse de Louis XIII, —
Buste d'un homme à barbe rougeâtre avec un collet
simple et une chaîne d'or autour du cou, — Tête d'un
lévite qui tourne le dos, — Buste d’un homme à tête et
à barbe grises, vêtu d’un habit fourré avec une fraise
autour du cou, — Portrait d'Élisabeth, première femme
de Philippe IC, — Buste d’un homme vigoureux aux
cheveux noirs et courts, à la barbe brune, vêtu d’un
habit fourré. Ces ouvrages décorent la quatrième chambre
du Belvédère de Vienne, dite Salle de Rubens.
Pinacothèque royale de Munich : Dans la quatrième
salle, dite Salle de Rubens, et dans le cabinet contigu, pièces
richement décorées, sont placés sur un fond de tapisseries
rouges, au centre de la Visiacotti, et sous les benjoins,
quatre-vingt-quinze tableaux peints par Rubens. Nous nous
bornerons à rappeler les plus célèbres : la Damnation
des pécheurs, — la Réconciliation des Romains avec
les Sabins, — l'Adoration des bergers, — le Juge-
ment dernier, — Saint Michel précipitant les damnés,
— la Bataille des Amazones, — la Chasse aux lions, —
la Chasse aux sangliers. — On attribue les animaux à
Sneyders, — la Défaite de Sennacherib, — Plusieurs
portraits magnifiques de souverains, — Plusieurs por-
traits des femmes et des enfants de Rubens, etc....
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Les villes des départements comptent aussi des ouvrages
remarquables du grand maître :
Musée de Marseille : le Prince d’Orange et sa fa-
mille, — Chasse au sanglier, — Adoration des bergers,
— la Flagellation, — la Résurrection.
Musée de Toulouse : le Christ entre les deux larrons,
grande esquisse, une des plus belles du maître par sa har-
diesse et sa vigueur.
Musée de Bordeaux : le Martyre de. saint Georges, —
Bacchus et Ariane, — le Christ en croix.
Musée de Montpellier : le Christ en croix, — Paysage
mêlé de ruines et de monuments antiques, nymphes,
pâtres , bestiaux, — Épisode d’une guerre de religion,
— Portrait de François Franck, peintre d’Anvers.
Musée de Grenoble : Saint Grégoire, pape, entouré de
saints et de saintes.
Musée de Lyon : Saint François, saint Dominique et
plusieurs autres saints préservant le monde de la colère
de Jésus-Christ, — Adoration des Mages.
Musée de Nantes : Allégorie : la guerre civile et le
fanatisme, morceau estimé; — Tête d’Hercule, sur bois,
esquisse d’un ton chaud ; — Portrait d’Isabelle Brandt,
première femme de Rubens; — Différentes études de fi-
gures, peintes sur bois; — Sainte famille aux anges, petit
tableau de chevalet; — la Fuite en Égypte, autre petit
ouvrage signé des initiales : P.-P. R. Le paysage est d’une
main étrangère.
Musée bibliothèque du Havre : l'Automne, un groupe
d'enfants portant des fruits, — l’Enfant Jésus sur les
genoux de la Cierge, — le Triomphe de la Religion,
esquisse de la grande composition bien connue de Rubens.
Musée de Caen : Melchisedech offrant le pain et le vin
à Abraham, grande composition bien distribuée; — Por-
trait de Jacques Fr.
Musée de Lille : Descente de croix, — la Madeleine
mourante, — Saint François recevant l’enfant Jésus
des mains de la Cierge,— Saint François, — Saint
Bonaventure.
Musée de Valenciennes : Jésus mort sur la croix, —
l’Annonciation, — Saint Étienne, diacre, prêchant
Jésus-Christ dans le Sanhédrin, — la Lapidation de
saint Etienne, — Saint Étienne au tombeau. — « L’An-
nonciation, dit l’auteur du Livret historique du musée de
Valenciennes, offre une particularité bien remarquable : ce
tableau renferme les portraits de la troisième femme de
Rubens et de plusieurs de ses enfants. » —Nous nous borne-
rons à rappeler que la seconde femme de Rubens survécut
au peintre.
Dans les cabinets des amateurs de Paris ou des départe-
ments de la France, nous ne connaissons, comme devant
être mentionnés, qu’un très-petit nombre de tableaux pou-
vant être attribués à Rubens. M. George, cependant, en pos-
sède un, à Paris, représentant le Baptême de Jésus-Christ
par saint Jean, qui peut rivaliser avec les plus beaux.
Poursuivons nos recherches dans les musées étrangers :
Madrid : le Musée royal compte parmi les plus remar-
quables : l’Adoration des rois. Le portrait de Rubens est
dans le groupe, à droite, —Mercure et Argus, —- Juge-
ment de Pâris, — les Trois Grâces, — Diane et Calixto,
— Apollon et Midas, — Atalante vaincue, — l’Enlève-
ment de Proserpine, — Orphée et Eurydice, — Moïse
et les serpents, — la Coie lactée, — Saturne dévorant
un de ses enfants, deux scènes d’un dramatique effrayant;
— Médée furieuse, — Andromède attachée au rocher,
— Andromède délivrée par Persée. La figure d’Andromède
est pour la fraîcheur et la grâce une des plus belles créa-
tions de Bubens, — Philippe II couronné par la Cictoire,
allégorie d’après un ancien portrait, — Nymphes surprises
par des Satyres, bacchanale pleine de mouvement; — le
Jardin d’amour, paysage galant, et rare par la délicatesse
de l’exécution; — Quatre petites esquisses d’allégories,
— une Kermesse, — la Sainte famille, le Christ cou-
ronné d'épines, ouvrage magnifique; — la Cierge glorieuse
adorée par un groupe de quinze saints.
L’Académie de Madrid : Hercule et Omphale : Hercule
file d’une manière grotesque au milieu des femmes. Compo-
sition ridicule, mais chef-d’œuvre de coloris.
Vienne : le Belvédère : le Belvédère de Vienne compte
vingt-trois Rubens : Saint Ignace de Loyola guérissant
les possédés, — l’Assomption de la Cierge, entourée
d’anges; en bas, auprès de son tombeau, sept apôtres, trois
hommes et quatre femmes assemblés; — Saint François
Xavier aux Indes, tableau composé de quarante-cinq
figures colossales. — Ces pièces d’autel ont d’immenses
proportions. — Saint Jérôme en habit de cardinal, buste
peint sur bois; — Saint Pipin, duc de Brabant, avec sa
fille sainte Bègue, vêtue de l’habit de l’ordre des Béguines,
dont elle fut la fondatrice, peinture sur bois; — Buste d’un
vieillard à longue barbe, en profil, vêtu de pourpre, peint
sur bois, signé P.-P. R.; — Méléagre et Atalante à la
chasse du sanglier de Calydon, —Saint Ambroise refu-
sant à l'empereur Théodose l'entrée de l'église de Milan,
pièce d’autel avec onze grandes figures ; — /’Alliance de
Ferdinand III, roi de Hongrie, avec Charles-Ferdinand,
infant d'Espagne , devant Nordlingue , avec figures allé-
goriques; — les Quatre parties du monde, allégorie; le
portrait du peintre, âgé de soixante ans, avec un grand
chapeau et un manteau noir, signé P.-P. RVBENS; —l’Es-
quisse du tableau de saint François Xavier aux Indes,
— le Christ mort, la Cierge et saint Jean, — l’Esquisse
du tableau de saint Ignace de Loyola, — Portrait de la
maîtresse du Titien, vêtue de satin blanc brodé d'or,
copie du Titien par Rubens ; — Cimon qui regarde Éphi-
génie et ses deux compagnes endormies dans un jardin,
— Tête de saint André mis en croix, — Portrait de
l'archiduchesse d’Autriche, épouse de Louis XIII, —
Buste d'un homme à barbe rougeâtre avec un collet
simple et une chaîne d'or autour du cou, — Tête d'un
lévite qui tourne le dos, — Buste d’un homme à tête et
à barbe grises, vêtu d’un habit fourré avec une fraise
autour du cou, — Portrait d'Élisabeth, première femme
de Philippe IC, — Buste d’un homme vigoureux aux
cheveux noirs et courts, à la barbe brune, vêtu d’un
habit fourré. Ces ouvrages décorent la quatrième chambre
du Belvédère de Vienne, dite Salle de Rubens.
Pinacothèque royale de Munich : Dans la quatrième
salle, dite Salle de Rubens, et dans le cabinet contigu, pièces
richement décorées, sont placés sur un fond de tapisseries
rouges, au centre de la Visiacotti, et sous les benjoins,
quatre-vingt-quinze tableaux peints par Rubens. Nous nous
bornerons à rappeler les plus célèbres : la Damnation
des pécheurs, — la Réconciliation des Romains avec
les Sabins, — l'Adoration des bergers, — le Juge-
ment dernier, — Saint Michel précipitant les damnés,
— la Bataille des Amazones, — la Chasse aux lions, —
la Chasse aux sangliers. — On attribue les animaux à
Sneyders, — la Défaite de Sennacherib, — Plusieurs
portraits magnifiques de souverains, — Plusieurs por-
traits des femmes et des enfants de Rubens, etc....