Le temple de Paphos.
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exacte. En les prenant pour point de départ et en se bornant
aux gros traits, on ne s’écartera pas trop de la vérité.
Le temple se compose de trois parties de hauteur iné-
gale: un corps de bâtiment assez élevé, flanqué de deux
ailes symétriques plus basses et évidemment de construction
plus légère. Sur la toiture des ailes, qu’on voit dans une
Fig- 3.
sorte de perspective, sont perchés deux oiseaux, l’un à droite,
l’autre à gauche. En tenant compte de la tradition litté-
raire sur le temple de Paphos, on n’hésitera pas à y voir
des colombes, quoiqu’ils semblent trop grands. Le milieu
de l’une et l’autre aile est occupé par une colonne, ou
plutôt par un montant (car il n’atteint pas le plafond).
On serait disposé à identifier ces montants aux candélabres
qui apparaissent à droite et à gauche sur la monnaie fig. 4.
Sur les monnaies qui sont reproduites dans nos figg. 2, 3 et
7, les montants en question supportent quelque objet large
et trapu, dont on ne s’explique pas bien la nature: il ne sera
guère permis d’y voir quelque élément constructif, puisque,
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exacte. En les prenant pour point de départ et en se bornant
aux gros traits, on ne s’écartera pas trop de la vérité.
Le temple se compose de trois parties de hauteur iné-
gale: un corps de bâtiment assez élevé, flanqué de deux
ailes symétriques plus basses et évidemment de construction
plus légère. Sur la toiture des ailes, qu’on voit dans une
Fig- 3.
sorte de perspective, sont perchés deux oiseaux, l’un à droite,
l’autre à gauche. En tenant compte de la tradition litté-
raire sur le temple de Paphos, on n’hésitera pas à y voir
des colombes, quoiqu’ils semblent trop grands. Le milieu
de l’une et l’autre aile est occupé par une colonne, ou
plutôt par un montant (car il n’atteint pas le plafond).
On serait disposé à identifier ces montants aux candélabres
qui apparaissent à droite et à gauche sur la monnaie fig. 4.
Sur les monnaies qui sont reproduites dans nos figg. 2, 3 et
7, les montants en question supportent quelque objet large
et trapu, dont on ne s’explique pas bien la nature: il ne sera
guère permis d’y voir quelque élément constructif, puisque,