DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0084
127
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
128
p. 207, hg. 18 (Sounion); Olympia, IV, n° 485. Larg.
du disque terminal 0.019; long· du fragment 0.03.
*316 CA. Épingles en bronze, à deux petits
renflements biconiques en haut, cf. ÈUgzW, pl, 114,
nos 22 et 33; des épingles ornées de renflements sem-
blables sont figurées Heraeum, II, pl. 79, n°s 332,
333. 337. etc- Trois exemplaires; un seul est complet
(L 0.13) et plié en coude.
*317 CA. Épingle en bronze, à tête hémisphérique ;
la tige est phée en coude. L 0.117.
υ *318. Épingle semblable en argent. L 0.065.
319. Épingles semblables en bronze, la tête
hémisphérique est sillonnée en forme de rosace. 2
exemplaires incomplets. Longueur du plus grand
0.12, diam. de la tête 0.013.
*320. Épingles en bronze, dont la tête a la forme
d'un prisme quadrangulaire. Deux exemplaires dé-
fectueux. Dans l'un d'eux il y a une petite boule
et un listel au-dessus du renflement prismatique.
Cf. Aegina, p. 397, n° 48; pl. 114, n° 60.
Rouelles décoratives.
Les petits objets que nous qualifions de rouelles
décoratives ont été répandus sur une grande partie
de l’Europe. Ils paraissent dater partout du premier
âge de fer ou de la fin de l’âge de bronze. Générale-
ment, ils sont faits de bronze, mais on en connaît
aussi en étain, en os ou en corne de cerf. La forme se
compose apparemment des mêmes éléments qu’une
roue véritable: jante, moyeu et rais. On pourrait donc
tenir les rouelles pour des roues miniature. Mais
ce qui correspond au moyeu n’est en réalité qu’un
petit tube tourné d’un côté et non pas placé symé-
triquement : par ce tube-là on pouvait fixer commodé-
ment l’objet à l’extrémité d’un bâtonnet ou d’une
tige en bois. L’autre côté de la rouelle, c’est-à-dire
la face principale, n’a pas de protubérance au milieu.
Souvent, les rais se fourchent près de la circonférence,
ce qui n’est guère le cas ni pour les rais des roues
véritables, ni pour les imitations en petite échelle
de celles-ci.
Il a fallu insister sur ces particularités de la forme
parce que l’objet en question est quelquefois à tort
tenu pour une roue qui aurait appartenu à un chariot
miniature. Une telle supposition n’est d’ailleurs
pas non plus d’accord avec les circonstances des
trouvailles: des rouelles ont été trouvées séparément
dans des tombeaux italiques, où un chariot n’aurait
pas été représenté par une seule roue. En Italie,
les rouelles ont été employées comme têtes d’épingles:
quelques exemplaires provenant de Vetulonia et de
Corneto (v, plus bas) sont pourvus de petits pende-
loques, comme c’est quelquefois le cas pour les têtes
d’épingles, et une urne-canope de Chiusi conserve
encore une telle rouelle fixée dans le chignon (v.
Museo italiano di antichità classiche I, pl. 9 a, n°
14—14 b, p. 311; Montelius, Italie, II, pl. 221, n°
15; Undset dans ZfE 1890, p. 127, hg. 21). Mais
probablement on a employé le même objet comme
décoration terminale aussi en d’autres cas: le manche
d’un couteau de bronze trouvé en Danemark se ter-
mine par une rouelle semblable (v. A. P. Madsen,
Antiquités préhistoriques du Danemark (1873), pl. 23,
hg. 3), cf. la base de certains animaux votifs trouvés
à Olympie {Olympia, IV, nos 206 et 210 b). On ne peut
donc assigner aux petites rouelles en question une
destination nettement définie.
Voir Schliemann, Mykenae, p. 83, hg, 120;
Aegina, p. 391, n° 8; pl. 117, n° 3; Montelius, Italie,
I, pl. 9, n° 27; pl. 15, n° 17; pl. 16, n° 26; pl. 17, nos
8 et 11 ; pl. 23, n° 15; II, pl. 133, n° 8; pl. 219, n° 5;
pl. 276, n° 17; pl. 285, n° 8; pl. 309, n° 22; NS 1894,
p. 293, ûg. 4 (Verucchio); Monum. dell’ inst. XII,
pl. 3, n° 18 (Corneto); Falchi, Vetulonia, p. 47, pl. 3,
n° 18; Munro, Lake dwellings, p. 55, hg. 11, n° 4 (en
étain, palahtte de Concise); Pigorini, dans BPI III
(1877), p. 57 sq. (les exemplaires en os et en bronze
trouvés dans les terramares et les palahttes) ; MA
XXII, p. 98, hg. 41 (tombeau de Cumae).
*321. Rouelle de bronze, à rais bifurqués. D
0.036, longueur du tube central 0.02.
Appliques de parures.
Outre les genres de parures et d’ornements person-
nels mentionnés ci-dessus, les fouilles ont donné
aussi différents petits disques et plaquettes dont la
destination précise nous échappe, vu que l’ensemble
dont ils ont fait partie n’est pas conservé. Nous en
avons réuni ici ceux qui ont été probablement, à
en juger d’après la forme et les dimensions, appli-
qués à des parures, tandis que les appliques et les
garnitures de meubles et d’autres objets semblables
seront mentionnées plus loin (nos 676 sq.).
322 GD. Petit disque rond de bronze mince,
percé au milieu et légèrement bombé. D 0.015.
Peut-être une tête d’épingle (?). Cf. les disques plus
forts que nous avons rapportés aux fuseaux (n° 342).
*323 GD. Petit disque rond, fait d’un morceau
de coquille blanche, percé au centre. D 0.02, ép.
0.004. Sur le devant, un dessin gravé: trois sépales
pointus et trois pétales à double contour. Une pièce
pareille, décorée du même ornement horal, a été
découverte à Defenneh, v. Flinders Petrie, Nebe-
sheh and Defenneh, p. 72, pl. 40, n° 16 (»graved shell
button«). Sur deux fragments de tridacnes gravées
trouvés à Babylone (Koldewey, Tempel von Babylon
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
128
p. 207, hg. 18 (Sounion); Olympia, IV, n° 485. Larg.
du disque terminal 0.019; long· du fragment 0.03.
*316 CA. Épingles en bronze, à deux petits
renflements biconiques en haut, cf. ÈUgzW, pl, 114,
nos 22 et 33; des épingles ornées de renflements sem-
blables sont figurées Heraeum, II, pl. 79, n°s 332,
333. 337. etc- Trois exemplaires; un seul est complet
(L 0.13) et plié en coude.
*317 CA. Épingle en bronze, à tête hémisphérique ;
la tige est phée en coude. L 0.117.
υ *318. Épingle semblable en argent. L 0.065.
319. Épingles semblables en bronze, la tête
hémisphérique est sillonnée en forme de rosace. 2
exemplaires incomplets. Longueur du plus grand
0.12, diam. de la tête 0.013.
*320. Épingles en bronze, dont la tête a la forme
d'un prisme quadrangulaire. Deux exemplaires dé-
fectueux. Dans l'un d'eux il y a une petite boule
et un listel au-dessus du renflement prismatique.
Cf. Aegina, p. 397, n° 48; pl. 114, n° 60.
Rouelles décoratives.
Les petits objets que nous qualifions de rouelles
décoratives ont été répandus sur une grande partie
de l’Europe. Ils paraissent dater partout du premier
âge de fer ou de la fin de l’âge de bronze. Générale-
ment, ils sont faits de bronze, mais on en connaît
aussi en étain, en os ou en corne de cerf. La forme se
compose apparemment des mêmes éléments qu’une
roue véritable: jante, moyeu et rais. On pourrait donc
tenir les rouelles pour des roues miniature. Mais
ce qui correspond au moyeu n’est en réalité qu’un
petit tube tourné d’un côté et non pas placé symé-
triquement : par ce tube-là on pouvait fixer commodé-
ment l’objet à l’extrémité d’un bâtonnet ou d’une
tige en bois. L’autre côté de la rouelle, c’est-à-dire
la face principale, n’a pas de protubérance au milieu.
Souvent, les rais se fourchent près de la circonférence,
ce qui n’est guère le cas ni pour les rais des roues
véritables, ni pour les imitations en petite échelle
de celles-ci.
Il a fallu insister sur ces particularités de la forme
parce que l’objet en question est quelquefois à tort
tenu pour une roue qui aurait appartenu à un chariot
miniature. Une telle supposition n’est d’ailleurs
pas non plus d’accord avec les circonstances des
trouvailles: des rouelles ont été trouvées séparément
dans des tombeaux italiques, où un chariot n’aurait
pas été représenté par une seule roue. En Italie,
les rouelles ont été employées comme têtes d’épingles:
quelques exemplaires provenant de Vetulonia et de
Corneto (v, plus bas) sont pourvus de petits pende-
loques, comme c’est quelquefois le cas pour les têtes
d’épingles, et une urne-canope de Chiusi conserve
encore une telle rouelle fixée dans le chignon (v.
Museo italiano di antichità classiche I, pl. 9 a, n°
14—14 b, p. 311; Montelius, Italie, II, pl. 221, n°
15; Undset dans ZfE 1890, p. 127, hg. 21). Mais
probablement on a employé le même objet comme
décoration terminale aussi en d’autres cas: le manche
d’un couteau de bronze trouvé en Danemark se ter-
mine par une rouelle semblable (v. A. P. Madsen,
Antiquités préhistoriques du Danemark (1873), pl. 23,
hg. 3), cf. la base de certains animaux votifs trouvés
à Olympie {Olympia, IV, nos 206 et 210 b). On ne peut
donc assigner aux petites rouelles en question une
destination nettement définie.
Voir Schliemann, Mykenae, p. 83, hg, 120;
Aegina, p. 391, n° 8; pl. 117, n° 3; Montelius, Italie,
I, pl. 9, n° 27; pl. 15, n° 17; pl. 16, n° 26; pl. 17, nos
8 et 11 ; pl. 23, n° 15; II, pl. 133, n° 8; pl. 219, n° 5;
pl. 276, n° 17; pl. 285, n° 8; pl. 309, n° 22; NS 1894,
p. 293, ûg. 4 (Verucchio); Monum. dell’ inst. XII,
pl. 3, n° 18 (Corneto); Falchi, Vetulonia, p. 47, pl. 3,
n° 18; Munro, Lake dwellings, p. 55, hg. 11, n° 4 (en
étain, palahtte de Concise); Pigorini, dans BPI III
(1877), p. 57 sq. (les exemplaires en os et en bronze
trouvés dans les terramares et les palahttes) ; MA
XXII, p. 98, hg. 41 (tombeau de Cumae).
*321. Rouelle de bronze, à rais bifurqués. D
0.036, longueur du tube central 0.02.
Appliques de parures.
Outre les genres de parures et d’ornements person-
nels mentionnés ci-dessus, les fouilles ont donné
aussi différents petits disques et plaquettes dont la
destination précise nous échappe, vu que l’ensemble
dont ils ont fait partie n’est pas conservé. Nous en
avons réuni ici ceux qui ont été probablement, à
en juger d’après la forme et les dimensions, appli-
qués à des parures, tandis que les appliques et les
garnitures de meubles et d’autres objets semblables
seront mentionnées plus loin (nos 676 sq.).
322 GD. Petit disque rond de bronze mince,
percé au milieu et légèrement bombé. D 0.015.
Peut-être une tête d’épingle (?). Cf. les disques plus
forts que nous avons rapportés aux fuseaux (n° 342).
*323 GD. Petit disque rond, fait d’un morceau
de coquille blanche, percé au centre. D 0.02, ép.
0.004. Sur le devant, un dessin gravé: trois sépales
pointus et trois pétales à double contour. Une pièce
pareille, décorée du même ornement horal, a été
découverte à Defenneh, v. Flinders Petrie, Nebe-
sheh and Defenneh, p. 72, pl. 40, n° 16 (»graved shell
button«). Sur deux fragments de tridacnes gravées
trouvés à Babylone (Koldewey, Tempel von Babylon