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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0330
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6iç
*2573 GD. Aiguière dont la panse est un peu plus
large en haut qu’en bas; presque complète. H 0.147.
Terre gris brun, peu épurée, contenant du mica. La
partie supérieure du vase, y compris l’anse, est enduite
d’un vernis brun noir peu luisant. Cf. une aiguière
semblable, moins élancée, trouvée à Thera (AM 1903,
Beilage IX, n° 6; p. 51 et in).
*2574 GD. Aiguière d’un galbe semblable, moins
svelte et dont la panse forme un angle nettement
accusé avec l’épaule; une partie de l’anse manque.
H 0.095, D 0.056. Le vase est fait d’une terre de
couleur chamois, à paroi mince et tout enduit d’un
vernis brun noir peu luisant. Au point de vue de
la technique, il ressemble aux kylikes que nous avons
rapportées à la fabrique locale. Quant à la forme,
cette aiguière, qui est sans doute plus récente que
celles qui précèdent, paraît trahir l’influence du type
attique mentionné plus haut.
2575 GD. Dix-sept fragments, offrant les mêmes
particularités techniques, paraissent avoir fait partie
d’aiguières analogues au numéro précédent.
Vases rhodiens à décor rustique.
Les vases classés sous les nos 2576—2577 sont
indiscutablement de fabrication rhodienne; on n’en
a jamais, que je sache, trouvé en dehors de Pile. Terre
rouge ou de couleur chamois foncé, sans traces de
mica; vernis luisant, le plus souvent brun rouge,
tournant par endroits au brun noir. Ces vases
appartiennent au 5e siècle. Le petit nombre des
fragments trouvés à Lindos fait penser que la fabrique
a été située hors du territoire lindien, probablement à
Kamiros, d’où viennent tous les exemplaires trouvés
jusqu’ici, si tant est qu’on possède des informations
sur l’endroit de trouvaille.
La décoration, qui ne présente jamais des figures
silhouettées, mais seulement des dessins en contour,
est peu variée et d’un aspect peu artistique. Le potier
a une prédilection prononcée pour l’alternance de
pleines lignes et de séries de points. Les motifs
prédominants sont d’ailleurs des oiseaux à corps
informe, la tête vue de face ou de profil, et des croix
gammées de formes variées et compliquées. A en
juger d’après les exemplaires conservés, l’atelier en
question a produit surtout des pyxides à deux anses
se dressant en l’air sur l’épaule; parmis les autres
formes, plus rares, il faut signaler surtout les épinétra.
Le style rustique a quelquefois donné lieu à des
méprises sur la date de ces poteries. Cf. Jb 1886,
p. 152 sq. ; Winnefeld, Vasensamml. zu Karlsruhe·
(1887), nos 35—39; Bottier, Vases du Louvre, I,
pl. 13, n° A 335; Sieveking-Hackl, Vasensamml.
München, pl. 16, n° 454; AM 1910, p. 333 sq. ; 1911,

620
p. 145 sq.; CVA, Copenhague, Musée National, pl.
80, n° 1.
*2576 GD. Couvercle circulaire d’une pyxis.
D 0.107. Au centre, étoile entourée de deux cercles
concentriques; zone circulaire occupée par neuf petits
carrés, remplis de deux diagonales et de quatre points
(même ornement sur l’épaule d’une pyxis du Louvre) ;
près du bord, trois lignes circulaires qui suivent la
circonférence du couvercle; deux de ces lignes sont
réunies par de petits traits rapprochés.
*2577. Fragment d’un grand plat. D 0.21, H 0.03.
La face inférieure du fond et du bord s’élevant oblique-
ment est profilé avec soin. Sur le côté intérieur du
bord, série de feuilles élancées à nervure médiane
accostée de deux séries de points (mêmes feuilles
sur l’épaule d’une pyxis du Louvre et de deux vases
semblables, conservés à Karlsruhe et à l’Université
de Lund).
Vases rhodiens vernissés.
Pour la description générale de cette classe, v.
plus haut, p. 288. La série ancienne est représentée
encore dans le grand dépôt d’ex-voto (nos 1006 sq.).
Nous classons ici les vases du même genre qui appar-
tiennent au 5e siècle ou à la fin du 6e. Dans le grand
dépôt, ces poteries sont faiblement représentées
par rapport aux vases attiques, quelle qu’en soit la
raison.
Nos 2578—2579 conservent encore toutes les parti-
cularités de la série ancienne. Dans les autres vases,
l’imitation de la poterie attique a produit des change-
ments sensibles : les parois ne sont plus aussi minces
qu’auparavant, et le vernis est devenu plus noir et un
peu plus luisant. Dans certains de ces vases (cf. nos
2580, 2581 et 2583) on observe très souvent des
décolorations circulaires du vernis, dues au place-
ment dans le four, phénomène semblable à celui qui
a été mentionné par Furtwaengler-Reichi-iold,
Griechische Vasenmalerei, I, p. 154 sq. et p. 286, et
dont parle aussi Zahn, Priene, p. 405 sq. Plus rare-
ment le vernis de toute la surface est de couleur
rougeâtre; c’est le cas pour une des petites coupes
n° 2584, qu’on peut rapporter au 5e siècle, parce que
sa forme est parfaitement analogue à celle d’un exem-
plaire provenant du grand dépôt d’ex-voto.
*2578 (GD). Kylikes à côté vertical, formant
coude avec la partie inférieure, légèrement courbée.
Paroi très mince. Anses en forme de bande plate,
repliée sur elle-même de sorte que le milieu est hori-
zontal, tandis que les deux extrémités (vers les atta-
ches) sont placées de champ. Les coupes ont été
assez grandes. Fragments de cinq exemplaires au
minimum, dont l’un a été trouvé dans le grand dépôt
d’ex-voto.

OBJETS DATANT DE LA PÉRIODE 525—400 AV. J.-C.
 
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