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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 1) (Nos. 1 - 281) — Berlin: De Gruyter, 1941

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https://doi.org/10.11588/diglit.52557#0233
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449

ACROPOLE DE LINDOS: 181-184

450

à gauche et en bas, cassures. H cons. 0.172, L cons.
0.258, É env. 0.085. Le devant, originairement aplani
avec soin, a souffert par la corrosion; le revers est
grossièrement taillé. Gravure régulière, datant appa-
remment du début du 2e s. HL 0.015-0.016; Θ et O
sont pourtant un peu plus petits.
PLTBL. Δράγμα, 1939, p. 99 n°2 (Blinkenberg).
Prescription de sacrifice, se rattachant à une série
de documents rhodiens similaires, vie. 26.
1. L’espace ne semble pas suffisant pour suppléer
Ύακινθίου; cf. nosi82 et 671.
2. Il est incertain s’il faut suppléer Δαμάτερσι (cf.
nosi83 et 671) ou Δάματρι (cf. n°i82). Des bêtes
pleines étaient souvent sacrifiées à Damater, v. Stengel,
Kultusaltertümer3 p.155 n. 7; Syll.3 736 1. 33 n. 29;
op. c. 1024 I.12 et 16 (avec l’addition significative
υπέρ καρπού) et 1025 1· 61; Nilsson dans ARW XXXII
(1935) p. 87 n. 5.
3. Au lieu de κύουσα, nosi82 et 671 présentent la
forme κυευσα.
5-6 ne contiennent que des restes indéchiffrables
ou indéterminables.
182. Fragment d’une petite plaque de marbre sur
lequel nous ne possédons que des renseignements
incomplets. Tr. VI 5. En haut, le bord antique paraît
conservé. L’âge de l’inscription est incertain; un fac-
similé très sommaire fait pourtant penser qu’elle date
d’env. le même temps que n°i8i.
PUBL. Δράγμα, 1939, p. 100 n°3 (Blinkenberg).
vers [Σμινθιου δ]ωδεκ[αται]
200-170
[Δαματρι υς) κυευ[σα
[θύει ιε)ρο6υτα[ς)

Prescription de sacrifice. La restitution est à
regarder comme hypothétique. Dans la 2e ligne on
pourrait aussi suppléer Δαμάτερσι, vie. 181 1. 2. Pour
la forme κυευσα, vie. 181 1. 3.
183. Petite stèle, légèrement endommagée. Marbre
de Lartos. Tr. VIII 5. H 0.512, L 0.261, É 0.10.
Devant bien aplani. Les faces latérales sont brettelées,
le dessus travaillé avec peu de soin, le revers et le
dessous grossièrement taillés. Le travail de la partie
inférieure fait voir que la stèle devait entrer dans un
socle. Gravure régulière du 2e s. I. HL 0.017.
PUBL. ARW XXXII p. 87 n. 5 (Nilsson); Δράγμα,
1939, p. ioo n°4 (Blinkenberg).

Il s’agit évidemment d’un culte célébré par les
'Αλιάδαι; pour l’emploi du simple génitif ('Αλιαδάν)
dans des circonstances pareilles, cf. n° 680 et les
exemples cités Kr. Hanell, Megarische Studien (1934)
p. 178 n. 4. Les 'Αλιάδαι sont à regarder comme une
πάτρα (pour la phyle imaginaire homonyme, vie. 2
p. 167), cf. 'Αλιαταδάν πατριωτάν Άριστοκλείων και
Κυδαγορείων διαγονιάν κοινόν
(Maiuri, 1925, η°ι8 1. 20 avec
le comm. p. 27); τάν διαγο-
νιάν τάν 'Αλιωταδάν Άστυ-
κρωντείων και Στασιωνείων
και Αυτοσθενείων (an 150, vin.
219) ; les 'Αλιάδαι figurent aus-
si associés aux 'Αλιασταί: τό
κοινόν τό 'Αλιαδάν και 'Αλια-
στάν (IG XII ι, 156 et 155
1.110; ci-après, η°2η2 1. 5; cf.
Poland, Vereinswesen, 1909,
p. 65 et 208). Les anciens γένη
et πάτραι jouaient un certain
rôle dans les cultes rhodiens:
Παγκιαδάν πατριωτάν (Ann.
ital. 11139:10,21); Πάνκιος
έγγονοι (n°44, vie. 2, B 109);
dans les inscriptions se réfé-
rant aux Βουκόπια on trouve
souvent la formule του δεινός
παίδων ou έγγόνων et aussi
Γρενναδάν Άθάνας φρατρίας.
Δαματέρων : la présente inscription et n°6yi contien-
nent, à ce qu’il semble, les seuls exemples certains (vin.
181 sq.) de ce pluriel, qui comprend évidemment Δαμά-
τηρ και Κόρα (cf. p. e. IG XII 1,29; Έφ. 1911 p. 68 n°7o),
regardées comme des déesses coordonnées, cf. Nilsson
dans ARW XXXII p. 87. On peut comparer d’une
part les Δέσποιναι laconiennes (IG V 1 nos23o. 363.
1151), et d’autre part la dyade des déesses agricoles
d’Epidauros, vénérées sous les noms de Damia (Mnia)
et Azosia (Auxesia), et qu’on trouve aussi comprises
sous le nom de θεαι ’Ajôaiai (IG IV i2, 434); cf. le
nom du mois épidaurien Ά^έσιος ou Ανόσιος (IG
IV i2, 103 1. 89 et 127). On connaît aussi des analogies
tirées d’autres cultes: à Troizen il y avait un βωμός
Θεμίδων (Paus. 2,31,5), etc. Cf. Usener, Gôtternamen
p. 298 sq.
Ζευς Δαμάτριος correspond sans doute au dieu
éleusinien (Ζεύς) Εύβουλεύς, v. Nilsson dans ARW 1. c.

183 2:15


vers A λιαδαν
200-170
Δαματέρων
και Διος
Δαματριου

184. Proéminence du rocher près de la montée qui
conduit à l’acropole, dans le champ IV 9. Une petite
partie (H 0.165, L 0.27) du rocher vertical a été aplanie
pour la gravure de l’inscription. Un peu au-dessus de
 
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