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ACROPOLE DE LINDOSl 184-187
452
celle-ci, dans une petite superficie plane, se voit un trou
carré (0.08 x 0.08, prof. 0.06), qui a servi à l’applica-
tion du don votif. Env. 1.35 plus bas on a taillé, dans
le flanc du rocher, un ou deux gradins permettant
de regarder de près l'objet dédié avec l’inscription.
D’après les formes des lettres, cette dernière peut être
rapportée au commencement du 2e s. HL 0.012-0.013.
vers Θαλής Ποσειδερμου
200-170
Μασσαλιωτας
Αθαναι
(Λ)ινδιαι
και
Ερμαι Αγεμονι
Θαλής Ποσειδερμου Μασ-
σαλιώτας n’est pas connu
par ailleurs. Deux inscriptions
funéraires (IG XII 1, 444 et
SGDI 4344 = AM 1898,399
n° 86) témoignent des rap-
ports avec Massilia. Pour
Ποσείδερμος, cf. Bechtel, HP
(1917) p. 165; pour Έρμας
‘Αγεμών, Preller-Robert, Grie-
chische Mythologie4 p. 403.
Dans la 1. 3 on lit sur le
rocher Δινδιαι (au lieu de
Λινδιαι). Pour une autre dé-
dicace lindienne à Hermes,
vie. 20.
185. Fragment d’une petite base, comprenant des
parties du devant et des faces supérieure et inférieure;
partout ailleurs, cassures. Marbre de Lartos. Tr. IV 8.
H 0.06, L cons. 0.13, É cons. 0.117. Travail soigné.
En haut, reste d’un grand creux pour la plinthe
d’une statuette. Gravure régulière, datant apparem-
ment de l’époque de 200-170; apices. HL 0.01.
vers
200-170
- - Αριστοδαμου
- - Σαραττι και Ισι
185 1:3
L’inscription
ne comprenait
que les deux
lignes dont la
fin seule est
conservée. Le
nom du dédi-
cant est incon-
nu. Le com-
mencement de
la 2e 1. ne peut pas être restitué avec certitude; peut-
être: ιερατεύσας ou κατά ποτίταγμα (v. IG XII 1,957
et p. 235; cf. Syll.3 1153 n. 1). Le culte commun de
Sarapis et d’Isis paraît avoir été introduit à Rhodos
vers 200, cf. n°i93 (an 170); IG XII 5, 914 (dédicace
rhodienne à Tenos, vers 180); pour les Ίσιασταί Σε-
ρατπασταί, vie. 391 1. 33; pour l’institution du culte
lindien de Sarapis, vie. 102 1. 7-8.
186. Petit fragment qui paraît provenir de la partie
supérieure d’une base. Marbre de Lartos. Tr. sur le
versant oriental de l’acropole (Spiliotissa, v. p. 8, I).
Une petite partie des faces antérieure et supérieure
est conservée; partout ailleurs, cassures. H cons. 0.135,
L cons. 0.14, É cons. 0.152. Bon travail. A la face
supérieure, non loin du bord antérieur, reste d’un
trou de goujon. La partie conservée de l’inscription
provient des 1.1-2. Gravure soignée, qui paraît dater
du début du 2e s.; réglage, apices. HL, 1.1: 0.022;
1. 2: 0.018.
vac.
vers Πολ]εμακλ[ευς]
200-170
■ :ιεως
Le patronymique était sans doute Πολεμακλευς. On
connaît un Polemakles, qui fut navarque en 220 (v.
P-W Rh. 786,3759.; v. Gelder p. 116 sq.), et son fils
Τιμαγόρας Πολεμακλεΰς, qui fut arbitre du litige entre
Samos et Priene (env. 196-192, v. Syll.3 599 1. 4;
SGDI 3758 1. 4 avec la note de la p. 429) et peut-être
navarque en 171 (v. Polyb. 27,7,14; cf. P-W Rh.
795,43; SGDI 1. c.). Vu la chronologie et la rareté du
nom de Polemakles, il est probable que notre inscrip-
tion se rapportait à un fils du navarque, peut-être à
Timagoras.
La restitution de la 2e 1. est problématique (καθ’ ύοθε-
σίαν δε Δωριέως?).
187. Fragment d’un bouclier votif, brisé de toutes
parts. Marbre blanc. Tr. V 9. H cons. 0.18, L cons.
0.20. La surface a souffert. Gravure ordinaire, qui
semble dater de l’époque de 200-170, c’est-à-dire
de la même époque que la plupart des autres bou-
cliers semblables (vin. 160,171,180,218). Apices. HL
0.011-0.019.
vers --ικρατηΓς
200-170
- --κρατευς
[καθ υοθεσιαν δ h
-Τευς
Vu l’état de conservation il est impossible de cons-
tater le nombre originel des lignes qui étaient incisées
sur le bouclier, et aucun des noms dont elles contien-
nent les restes ne peut être restitué avec certitude.
Après la 3e 1. est conservé un petit espace vide.
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celle-ci, dans une petite superficie plane, se voit un trou
carré (0.08 x 0.08, prof. 0.06), qui a servi à l’applica-
tion du don votif. Env. 1.35 plus bas on a taillé, dans
le flanc du rocher, un ou deux gradins permettant
de regarder de près l'objet dédié avec l’inscription.
D’après les formes des lettres, cette dernière peut être
rapportée au commencement du 2e s. HL 0.012-0.013.
vers Θαλής Ποσειδερμου
200-170
Μασσαλιωτας
Αθαναι
(Λ)ινδιαι
και
Ερμαι Αγεμονι
Θαλής Ποσειδερμου Μασ-
σαλιώτας n’est pas connu
par ailleurs. Deux inscriptions
funéraires (IG XII 1, 444 et
SGDI 4344 = AM 1898,399
n° 86) témoignent des rap-
ports avec Massilia. Pour
Ποσείδερμος, cf. Bechtel, HP
(1917) p. 165; pour Έρμας
‘Αγεμών, Preller-Robert, Grie-
chische Mythologie4 p. 403.
Dans la 1. 3 on lit sur le
rocher Δινδιαι (au lieu de
Λινδιαι). Pour une autre dé-
dicace lindienne à Hermes,
vie. 20.
185. Fragment d’une petite base, comprenant des
parties du devant et des faces supérieure et inférieure;
partout ailleurs, cassures. Marbre de Lartos. Tr. IV 8.
H 0.06, L cons. 0.13, É cons. 0.117. Travail soigné.
En haut, reste d’un grand creux pour la plinthe
d’une statuette. Gravure régulière, datant apparem-
ment de l’époque de 200-170; apices. HL 0.01.
vers
200-170
- - Αριστοδαμου
- - Σαραττι και Ισι
185 1:3
L’inscription
ne comprenait
que les deux
lignes dont la
fin seule est
conservée. Le
nom du dédi-
cant est incon-
nu. Le com-
mencement de
la 2e 1. ne peut pas être restitué avec certitude; peut-
être: ιερατεύσας ou κατά ποτίταγμα (v. IG XII 1,957
et p. 235; cf. Syll.3 1153 n. 1). Le culte commun de
Sarapis et d’Isis paraît avoir été introduit à Rhodos
vers 200, cf. n°i93 (an 170); IG XII 5, 914 (dédicace
rhodienne à Tenos, vers 180); pour les Ίσιασταί Σε-
ρατπασταί, vie. 391 1. 33; pour l’institution du culte
lindien de Sarapis, vie. 102 1. 7-8.
186. Petit fragment qui paraît provenir de la partie
supérieure d’une base. Marbre de Lartos. Tr. sur le
versant oriental de l’acropole (Spiliotissa, v. p. 8, I).
Une petite partie des faces antérieure et supérieure
est conservée; partout ailleurs, cassures. H cons. 0.135,
L cons. 0.14, É cons. 0.152. Bon travail. A la face
supérieure, non loin du bord antérieur, reste d’un
trou de goujon. La partie conservée de l’inscription
provient des 1.1-2. Gravure soignée, qui paraît dater
du début du 2e s.; réglage, apices. HL, 1.1: 0.022;
1. 2: 0.018.
vac.
vers Πολ]εμακλ[ευς]
200-170
■ :ιεως
Le patronymique était sans doute Πολεμακλευς. On
connaît un Polemakles, qui fut navarque en 220 (v.
P-W Rh. 786,3759.; v. Gelder p. 116 sq.), et son fils
Τιμαγόρας Πολεμακλεΰς, qui fut arbitre du litige entre
Samos et Priene (env. 196-192, v. Syll.3 599 1. 4;
SGDI 3758 1. 4 avec la note de la p. 429) et peut-être
navarque en 171 (v. Polyb. 27,7,14; cf. P-W Rh.
795,43; SGDI 1. c.). Vu la chronologie et la rareté du
nom de Polemakles, il est probable que notre inscrip-
tion se rapportait à un fils du navarque, peut-être à
Timagoras.
La restitution de la 2e 1. est problématique (καθ’ ύοθε-
σίαν δε Δωριέως?).
187. Fragment d’un bouclier votif, brisé de toutes
parts. Marbre blanc. Tr. V 9. H cons. 0.18, L cons.
0.20. La surface a souffert. Gravure ordinaire, qui
semble dater de l’époque de 200-170, c’est-à-dire
de la même époque que la plupart des autres bou-
cliers semblables (vin. 160,171,180,218). Apices. HL
0.011-0.019.
vers --ικρατηΓς
200-170
- --κρατευς
[καθ υοθεσιαν δ h
-Τευς
Vu l’état de conservation il est impossible de cons-
tater le nombre originel des lignes qui étaient incisées
sur le bouclier, et aucun des noms dont elles contien-
nent les restes ne peut être restitué avec certitude.
Après la 3e 1. est conservé un petit espace vide.